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Premier essai / Citroën Berlingo : la nouvelle boîte à la mode

Rédigé par Laurent Blairon le

Plus proche d’un C4 Spacetourer que d’un fourgon aménagé, le Berlingo veut s’imposer comme le meilleur véhicule de loisir. Et pourquoi pas ramener à lui des transfuges floués par les sirènes SUV.

Le concept

Le Berlingo, c’est quasiment un nom générique désignant les ludospaces, ces fourgonnettes (mais qui le sont de moins en moins) aménagées en malicieux transporteurs familiaux. Ces engins ont été un peu mis de côté ces derniers temps, les investissements étant concentrés sur les SUV, d’où des carrières de Pape, avec douze et dix ans de bons et loyaux services pour les Berlingo I et II. Pourtant le public ne s’en lasse pas car depuis 1996 - année de lancement du premier Berlingo – la marque aux chevrons en a écoulés plus de 1,7 millions (hors utilitaires). Pour fédérer davantage, la nouvelle mouture se rapproche toujours plus du monde des monospaces pur jus afin de les remplacer peu à peu. 

Ce qui change 

Avec un capot plus court et haut, un pare-brise avancé, un design original style Citroën repris des C3, C4 et C5 et radicalement différent du modèle précédent, ce Berlingo plus cossu et léché captive davantage même si, de loin, on pourrait le confondre avec une C4 Cactus ou un futur C5 Aircross. Sa ceinture de caisse plus haute, ses nouveaux contours de vitres et ses nouvelles barres de toit longitudinales génèrent une silhouette plus harmonieuse.

Au fait, il serait plus indiqué de parler «des» silhouettes car - c’est une première - le Berlingo se décline en deux longueurs, M & XL. Entre le M et le XL, il y a 35 cm de différence (4,40 m contre 4,75), mais les deux sont disponibles en 5 ou 7 places, à la différence que dans le XL, la troisième rangée de sièges est coulissante. Y accéder n’est pas si simple, sauf pour d’agiles enfants, mais une fois assis, l’espace disponible est très généreux, même pour des adultes. Si elles nous semblent familières, les proportions du nouveau Berlingo évoluent grâce à sa nouvelle plateforme, un « mariage arrangé » entre l’EMP2 (C4 Spacetourer, C5 Aircross mais aussi Peugeot 3008) pour l’avant et la RG5 (Berlingo «2») pour l’arrière. 

Comment ça roule 

Notre parcours quadrillant la région de Rambouillet, près de Paris, comportait des lacets boisés et étroits où, malgré tout, on ne craint jamais de croiser un autre véhicule tant on place le Citroën là où l’on le désire. Franchement plus agréable à conduire, le Berlingo surprend aussi par un confort au-delà des attentes. La course des suspensions garantit un moelleux suffisant pour absorber élégamment dos d’âne et nids de poule. Les nouveaux sièges, mieux rembourrés, redessinés et jouissant de plus de réglages, restent toutefois un peu courts en assise et globalement trop «simplistes», presque pas au niveau de l’ambiance ouatée (insonorisation très bonne jusque 110-120 km/h) du nouveau Citroën. La finition fait la part belle aux plastiques, mais laisse plus de place à la personnalisation (couleurs). 

Pour cette première mise en main nous avons entamé les essais avec le 1.5 BlueHDi de 130 ch avec la boîte automatique EAT8. Un régal de disponibilité, d’aisance et de discrétion. Il pousse tous ses rapports à 4.000 tr/min et vous envoie croiser à 140 km/h en peu de temps et atteint, pour l’anecdote, 184 réels. Second moteur testé, le 1.2 PureTech de 110 ch et boîte manuelle a toujours beaucoup de mérite malgré le volume et la masse, en hausse modérée (+/-1.400-1.450 kg) , mais avec 20 ch et environ 100 Nm de moins que le Diesel, cette version ne peut prétendre à la même élasticité, et surtout, à la même sobriété. À ce sujet, Citroën ne révèle encore aucune moyenne officielle pour le 1.2 PureTech, mais annonce 4,4 l/100 en usage mixte pour le Diesel 130 ch du Berlingo M et boite manuelle. 

Budget/équipement

Grosso modo, à version équivalente (1.2 PureTech Feel), le Berlingo 3 coûte 1 500 € plus cher que la deuxième génération mais l’équipement et les prestations sont bien supérieurs, ce qui abouti à un rapport équipement/prix intéressant. Au vu de ses ambitions, il y a par contre moyen de monter très haut en gamme et de franchir, pour la première fois, le cap des 30.000 € dans le cas de la version XL BlueHDi 130 EAT8 Shine XTR. L’entrée de gamme M 1.2 PureTech START coûte 17.400. Entre les deux, deux autres niveaux de finition Live et Feel et un joli catalogue d’options pour garnir et personnaliser son Berlingo. La version la plus vendue devrait être le 1.5 HDi 100 Feel à 23.200€. Sinon, 4 degrés d’équipement organisent la grille tarifaire : Start, Live, Feel Et Shine XTR. 

Notre verdict 

Pour répondre aux besoins d’une petite famille et/ou couples actifs-sportifs, peu d’autres voitures rivaliseront avec la nouvelle vague de ludospaces connectés et de plus en plus convaincant sur la route que symbolise le Berlingo III, surtout pas les « haut sur pattes » à la mode de prix équivalent, tout sauf réellement utiles. Sans parler de passion ou d’aura, le Citroën est bel et bien un véhicule terriblement attractif. 

Dans cet article : Citroën, Citroën Berlingo

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