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prototype / Renault Morphoz : la modularité de demain

Rédigé par Steven Appelmans le 02-03-2020

Normalement, la Morphoz aurait dû être le joyau de la couronne sur le stand de Renault à Genève. Mais le Covid-19 l’oblige à présenter ses atouts de métamorphoses en mode virtuel.

Ce concept aurait très bien pu s’appeler Renault Transformer, car c’est la métamorphose qui caractérise le plus le Morphoz. Le concept se présente sous deux modes dont chacun a ses usages. Tout d’abord, il y a le mode City, un ajustement dans lequel le Morphoz mesure 4,4 m de long avec un empattement de 2,73 m. Son moteur électrique puise alors son énergie d’une batterie de 40 kWh lui garantissant en principe une autonomie de 400 km.

Comme son nom l’indique, cette forme s’adapte parfaitement aux contours urbains où ses dimensions compactes et ses courts porte-à-faux lui confèrent une plus grande maniabilité. Sans être moins pratique. Le tableau de bord étroit et étendu, combiné au plancher complètement plat, crée une cabine spacieuse où quatre adultes peuvent s’installer confortablement. Le mode urbain - dixit Renault - représente environ 90 % des déplacements quotidiens. Pour les 10 pour cent restants, le constructeur propose le mode « Voyage ».

C’est le temps de la transformation !

Par une simple commande, le nez et le derrière du Morphoz se déploient, ce qui étend la longueur du concept à 4,80 m. L’empattement passe à 2,93 m par cette même manœuvre. De plus, la banquette arrière est un peu plus en retrait, ce qui rend l’espace pour les jambes un peu plus spacieux. Le plus important avec cet espace supplémentaire, c’est le compartiment qui est libéré entre l’habitacle et le moteur électrique. Un trou dans lequel une batterie supplémentaire s’insère. Cela ajoute 50 kWh, ce qui porte la capacité totale à 90 kWh. Le véhicule peut alors parcourir 700 km. Soit dit en passant, contrairement aux 400 km du mode urbain, il s’agirait uniquement de kilomètres d’autoroute.

Les cellules peuvent être rechargées par induction, une action qui ne nécessite même pas l’arrêt du Morphoz. Si le revêtement de la route est conçu pour cela, ce concept peut donc récupérer de l’énergie en roulant. Pour bénéficier de cette batterie supplémentaire, le Morphoz doit être conduit dans un endroit spécial. Lorsque le pack supplémentaire n’est plus nécessaire, il sera détaché de la voiture pour être rechargé dans une station d’accueil souterraine. Ainsi donc, le projet Better Place, une expérience antérieure de changement de batterie de Renault - et par extension des autres marques de l’Alliance - s’avère ne pas être complètement abandonné.

Distributeur

Si les batteries ne sont pas utilisées, elles peuvent également alimenter d’autres installations, telles que les stations de recharge pour les vélos partagés ou l’éclairage des bâtiments publics. Il est même possible d’y stocker le surplus. La Morphoz suit également une autre philosophie. Pas seulement en s’éloignant de la propriété individuelle. Ce concept n’a ni clé ni carte de démarrage, il est entièrement géré par le smartphone. Peu importe à qui appartient le téléphone. L’utilisation se fait avec facturation simplifiée. Ce concept fonctionne selon le principe « Vehicule-to-grid » selon lequel la Renault libère de l’énergie lorsqu’elle n’en a pas besoin.

Opération futuriste

Ce qui nous amène à cette autre technologie du futur proche : la conduite autonome. Si le Morphoz était mis en circulation aujourd’hui, il serait accompagné d’un système de niveau 3. Il serait alors possible de confier une grande partie du contrôle à l’électronique, mais avec une responsabilité finale qui reste toujours entre les mains du conducteur.

Ceci explique pourquoi le siège du conducteur, contrairement à celui de son passager, ne peut pas basculer. Une modification ingénieuse, d’ailleurs, car Renault ne tourne pas le fauteuil symétrique de gauche à droite, mais d’avant en arrière. De cette façon, surtout en mode voyage, on obtient une sorte de salon qui devrait accroître le sentiment de vacances.

Renault n’a pas non plus oublié le divertissement. Par exemple, l’écran de 10,2 pouces au centre de la tablette de bord peut, si on le souhaite, être soutenu par un écran de 80 cm (le Livingscreen, selon les Français) qui se replie sur le tableau de bord. Cela donne aux passagers une sorte de télévision qui devrait augmenter la sensation de cocon.

En dehors de ses accessoires dignes de la science-fiction, ce qu’il faut vraiment retenir de ce Morphoz, c’est sa plateforme et sa signature lumineuse. La première parce qu’il s’agit d’une variante du châssis CMF-EV sur lequel l’Alliance va bientôt lancer ses voitures électriques. La principale caractéristique de cette sous-structure modulaire est que la taille des batteries est plus étroite et  qu’elles sont installées plus bas. Cela a permis, pour la Morphoz, de limiter à la fois la garde au sol et la hauteur du toit sans affecter l’espace intérieur.

Cela donne non seulement une voiture plus aérodynamique, mais aussi une conduite plus dynamique tout en restant suffisamment pratique. Si Renault traduit cela dans ses futurs VE... Mais pas dans l’immédiat cependant. D’autre part, la signature des phares - baptisés Livinglights - devrait bientôt se traduire par une production de masse. Même s’il semble peu probable que les phares à LED puissent se transformer comme ils le font dans ce concept.

Journaliste AutoGids/AutoWereld

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