Au sein de l’Alliance, l’affaire Carlos Ghosn aura tout chamboulé, ou presque. Car alors que le Français plaidait pour un changement de direction chez Mitsubishi et Nissan, l’homme fort de Nissan, Hiroto Saikawa, restera bien aux commandes de l’entreprise.
Bras de fer
Il se trouve que Dominique Senard, président du directoire, souhaite fusionner Renault et Nissan pour une meilleure intégration. C’était aussi paraît-il, ce que Carlos Ghosn envisageait. Or, il se trouve que Hiroto Saikawa est plutôt opposé à cette évolution, car il entend conserver une certaine liberté ou indépendance pour sa marque.
Il ne veut pas partir
En mars dernier, Hiroto Saikawa aurait déclaré qu’il n’avait aucune intention de démissionner et qu’il envisageait de rester au moins trois ans de plus à la direction de Nissan, soit jusqu’en 2022. Motif : aider Nissan à se remettre de l’affaire Ghosn. Saikawa avait pourtant annoncé qu’il passerait le flambeau après la révision des règles de gouvernance de Nissan. Il semble que l’homme voit les choses différemment à présent. Le dirigeant indique vouloir attendre la fin du plan «M.O.V.E to 2022 »qui prévoit de porter les revenus à 16.500 milliards de yens (148,6 milliards de dollars) et la marge opérationnelle à 8%.
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