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Premier essai / Lamborghini Gallardo LP560-4

Troublante par son regard acéré et sa croupe élégante, la nouvelle baby-Lambo gagne aussi en tempérament avec un nouveau 5.2 V10 à injection directe de 560 ch.

Sous le capot transparent de cette LP560-4, on trouve un tout nouveau V10 maison à injection directe de 5204 cm³. Le couple atteint 540 Nm à 6500 tr/min et la puissance, 560 ch à 8000 tours. Le poids de la voiture étant annoncé en baisse d'une vingtaine de kilos, on s'attend naturellement à ce que les performances progressent. Selon la fiche du constructeur, la LP560-4 aurait ainsi gagné 0,3 s sur le 0 à 100 km/h. Ce qui s'apprécie d'autant mieux que la consommation de carburant et les rejets de CO2 diminuent.

De série, la Gallardo LP560-4 est toujours livrée avec une boîte manuelle à 6 rapports, même si, le système robotisé e.gear optionnel tend aujourd'hui à représenter le gros des ventes. Du coup, il a lui aussi subi quelques améliorations, se dotant notamment de deux modes supplémentaires : Corsa et Thrust. Ce dernier ajuste l'ouverture du papillon des gaz et la course d'embrayage de manière optimale pour obtenir une accélération maximale jusqu'à la vitesse de pointe de... 325 km/h !

Une vingtaine de fougueuses LP560-4 nous attendent au centre du Las Vegas Motor Speedway. Position de conduite parfaitement ajustée, le petit volant en cuir épais et aplati en partie basse bien en main, un tour de clé et le V10 s'éveille dans un feulement rauque et grave, mais étonnamment contenu. La belle aurait-elle perdu de sa hargne ? Vérification par un bon coup de gaz et montée d'adrénaline garantie au rugissement strident du motore, qui donne de la voix comme celui d'une F1. Premiers tours de piste et familiarisation avec la boîte e.gear et ses palettes fixes derrière le volant. Après quelques tours, le rythme s'accélère et le châssis de la Gallardo LP560-4 commence à nous montrer ce dont il est capable.

L'équilibre naturel de la voiture est un régal et incite à user des transferts de masse et des phases transitoires pour inscrire dynamiquement la voiture en virage. En mode Corsa, la boîte robotisée tire toute la quintessence du V10 et enchaîne les rapports plus vite que son ombre. Le gentleman driver est en outre gratifié à chaque rétrogradage d'un petit coup de gaz automatique et excitant à souhait. Coup de chapeau également aux nouveaux disques en carbone-céramique. Petit bémol, en revanche, sur l'attaque de la pédale du genre on-off, parfaite pour le circuit, mais qui demande un léger temps d'accoutumance sur une route ouverte.

Copie parfaitement révisée de la première Gallardo, la LP560-4 accède sans peine au statut de machine à plaisir. Machine à sous également, puisque la belle italienne fait désormais payer ses charmes quelque 176.660 euros. Cela dit, pour ce prix-là, la baby-Lambo offre une distinction inégalée assortie d'un agrément de conduite exceptionnel. Et puis, finalement, ne dit-on pas que c'est l'inaccessible qui fait rêver ?

Retrouvez cet essai complet dans le Moniteur automobile 1420 du 28 mai.

Dans cet article : Lamborghini, Lamborghini Gallardo

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