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Premier essai / Fiat Panda Sport : faire bonne figure

Rédigé par Olivier Duquesne le

La Fiat Panda reste l’un des modèles les plus emblématiques du marché. Elle ne veut pas se démoder en acceptant une hybridation légère et en multipliant les déclinaisons. La preuve avec la Panda Sport.

Prix
NC

Fiat ajoute la Panda Sport à sa famille « Fiat Functional Family ». Ne vous fiez pas au nom « Sport » : pas question ici d’une variante dopée à la taurine. C’est plutôt au niveau vestimentaire qu’elle est sportive, cette Italienne. Il s’agit donc bien d’une nouvelle finition destinée à séduire les « jeunes » selon le laïus du constructeur. De petites touches à l’extérieur et à bord la distinguent de la Panda City Life, par exemple. Sous le capot, elle dispose de la solution « mild hybrid » pour donner un petit coup de pouce électrique de 3,6 kW au moteur 3 cylindres 1 litre de 70 ch. La mini batterie lithium de 11 Ah se recharge à chaque décélération, comme l’indique un voyant sur le tableau de bord.

Pas pour Ascari en herbe

Évidemment, même pour une voiture d’une tonne, cette puissance limitée ne permet aucune réelle ambition chronométrique sur le tarmac. Il lui faut même un bon 14,5 s pour atteindre le 100 km/h départ arrêté. Sa torpeur est pourtant toute relative. Car la solution mild hybrid est suffisamment efficace pour donner la bonne première petite impulsion au démarrage en ville. Elle évite aussi le gaspillage d’essence en décélération. Cependant, l’obligation de rétrograder en 5e à la moindre cassure de rythme, ou pente, sur autoroute nous rappelle systématiquement qu’avec 70 chevaux, il ne faut pas espérer de miracles. Pas question non plus de se lancer à corps perdu dans les lacets. Vain et inutile. Même en lui mettant des étriers de frein rouges, elle reste avant tout une citadine. Ce n’est donc pas du côté d’un quelconque tempérament follement dynamique qu’il faudra chercher les atouts de la Panda Sport.

Toutes les courses

Des points forts, elle en a, vraiment. Le principal peut sembler étonnant pour une voiture de 3,65 m de long. Sur la fiche technique, Fiat promet de 225 l à 1515 l de volume de coffre. Et s’y tient vraiment grâce à sa forme cubique. Car dans les faits, la profondeur de la zone de chargement et le dossier droit des places arrière assurent un espace exploitable au maximum de ses possibilités. Et sans aucune obligation d’accumuler les heures d’entraînement à Tetris. Là ou dans certains SUV, le simple bac phagocyte une partie du volume ; dans la Panda, tout peut s’empiler au retour des courses hebdomadaires, voire mensuelles. Et sous le couvre-bagages (photo à l’appui) ! Dans l’habitacle, il y a d’autres petites astuces sympathiques pour vider ses poches. Comme l’espace de rangement pour le smartphone derrière l’écran tactile du système d’infodivertissement compatible Apple CarPlay et Android Auto.

Il manque quelque chose

La Panda Sport se négocie à partir de 13.290 €, hors promotions. L’équipement reprend les jantes en alliage de 16 pouces, la sellerie tissu et cuir végan noir, la climatisation manuelle, l’écran tactile de 7 pouces et les projecteurs antibrouillard avant. Pour 400 €, le pack hiver propose les sièges chauffants et surtout, bien pratique, le dégivrage du pare-brise. Pour l’aide au parking, il faut débourser au moins 300 € pour le pack City. Le modèle que vous avions conduit était habillé de la teinte matte Grigio Opaco avec quelques éléments, comme la coque des rétroviseurs, en contraste noir. Une coquetterie à 950 €.

Et on a beau chercher dans la liste des options : pas de trace d’un quelconque régulateur ou limiteur de vitesse. Pourtant, avec les limitations de plus en plus sévères (et on reste poli), cela devient presque indispensable de nos jours. En plus, cette absence lui fait perdre « bêtement » des étoiles aux tests EuroNCAP. La consommation officielle mixte WLTP de 5,3 l/100 km est accessible en exploitant parfaitement le système de microhybridation. Sans quoi la sanction sera de dépasser les 7 litres aux 100 km. Comme nous l’avons constaté durant cet essai.

Notre verdict

La Fiat Panda n’est plus toute jeune. Elle garde toutefois son petit charme avec son gabarit passe-partout. De plus, la nouvelle motorisation microhybride la place dans l’air du temps. De quoi se montrer avenante pour les citadins et ceux qui ne s’aventurent guère sur autoroute. Certes, ce n’est pas la plus énergique ni la plus technologique non plus. Mais ce n’est pas la plus insipide ni la plus capricieuse. En tenue de Sport, elle peut vraiment ravir les jeunes conducteurs. Tout comme ceux qui ont gardé une petite part de nostalgie pour savourer le plaisir d’une voiture simple, mais pas simpliste.

  • Coup de pouce mild-hybrid
  • Coffre plus accueillant qu’il n’y paraît
  • Agencement des espaces de rangement
  • Absence de limiteur/régulateur
  • Reprises sur autoroute
  • Consommation fortement au gré du conducteur

Dans cet article : Fiat, Fiat Panda

Web Editor - Specialist Advice

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