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Essais blog / Que pensez-vous du Toyota Proace Verso ?

Rédigé par Xavier Daffe le

Notre rédac’chef Xavier a récemment l’occasion de faire 2000 km dans un véhicule qui devient rare sur le marché : un genre de grand monospace, certes basé sur un utilitaire, mais capable d’emmener 8 personnes et 980 l de bagages. Dans un certain niveau de confort. Qu’en a-t-il pensé ?

À une certaine époque, c’était avant l’avènement brutal des SUV, les monospaces (petits et grands) se faisaient les amis des familles en érigeant la qualité de vie à bord, l’espace et le confort comme autant de qualités objectives. Et puis, sans savoir vraiment pourquoi, le public a commencé à leur préférer des SUV (petits ou grands), moins pratiques, moins modulables, moins accueillants pour les familles nombreuses. Une vague qui a tout renversé sur son passage. Tout ? Non. Quelques irréductibles résistent, par Toutatis. À commencer par ce Toyota ProAce Verso, ici en version MPV, basé sur les cousins, grâce à un accord entre les Japonais et Stellantis, que sont les Citroën Spacetourer, Opel Zafira et Peugeot Traveller. Sauf que ces trois derniers ont décidé de tout miser sur l’électrique only, réduisant à néant leurs ambitions nomades de voyageurs au long cours. Le Toyota n’a pas  cédé aux sirènes des ions : il reste en effet disponible avec un choix de 3 moteurs Diesel : un petit 1.5 de 120 ch et un 2.0 en version 150 ou 180 ch.

Chouette

Et ça c’est plutôt chouette en effet. Parce que franchement, l’idée de devoir partir avec une électrique demandant un ravito tous les 150 à 200 km sur l’autoroute, non merci. Merci donc à Toyota de continuer à proposer un Diesel qui permet de voir venir avec une autonomie variant de 750 à 900 km selon les circonstances. En l’occurrence, j’ai pu disposer du plus petit moteur, celui de 120 ch, installé dans un châssis Medium Wheelbase portant la longueur à 4,96 m (il existe aussi un châssis long portant la longueur à  5,31 m !) et associé à une boîte manuelle 6. La configuration des sièges en 2-3-3 permet le transport de 8 personnes dans de véritables conditions de confort et d’habitabilité, tout en gardant un volume de coffre très généreux.

On n’est pas dans un degré de raffinement d’un VW Multivan, c’est sûr. Mais on n’est pas non plus dans la même gamme de prix ! La position de conduite est idéale, la visibilité parfaite, les sièges, tous de largeur identique, sont accueillants et facilement accessibles via les deux grandes portes latérales coulissantes et s’il manque ci et là quelques espaces de rangement, les passagers du 2e rang ont quand même droit à des tablettes «aviation». Sur la route, il faut s’habituer à la direction très démultipliée, imposant de nombreux tours de volant et à l’étagement de la transmission très resserré sur les premiers rapports, notamment le premier qui permet de mettre en mouvement les quelques 1700 kg de l’engin en mouvement avec dynamisme. Mais une fois qu’il est lancé, le ProAce affiche un certain silence à vitesse stabilisée (le 1.5 Diesel grogne un peu en charge) et les 300 Nm de couple permettent de voir venir question relances.

Notre trajet, principalement constitué de 1600 km d’autoroute, s’est soldé par une consommation variant de 7,5 à 8 l/100 km, ce qui constitue une petite déception. Nous n’étions en effet que 3 dans le Toyota avec relativement peu de bagages. Dans ces circonstances, un bon litre de moins aurait été convenable. Heureusement, le réservoir de près de 70 litres permet de conserver une belle autonomie, de 850 à 900 km. Mais qu’en sera-t-il avec 8 personnes et le coffre rempli à ras bord ?

Dommage

Outre la petite déception concernant la conso, on se met aussi à regretter le peu d’espaces de rangement, d’autant plus dans un habitacle aussi prédestiné à accueillir familles nombreuses ou adeptes de hobbys encombrants sur de longues distances. Il n’y a ainsi rien de prévu pour simplement loger la clé de contact. Dans le même ordre d’idée, il manque des tiroirs et boîtes à gants (il y en a pourtant deux face au passager) pour caser le portable ou d’autres menus objets du quotidien. Et puis, si elle n’est pas utilisée, on peut bien sûr rabattre la banquette du fond en portefeuille, mais elle forme alors une marche importante dans le coffre. Il est bien sûr possible de l’ôter complètement, comme celle du 2e rang du reste, mais au prix d’un effort musculaire non négligeable. En revanche, la banquette du rang 2 coulisse et, même reculée à fond (elle dégage alors un espace royal pour les jambes de ses occupants), elle permet encore aux 3 occupants du fond d’avoir leurs aises. Et tant qu’on est aux petits griefs, regrettons l’absence d’accoudoir pivotant à l’extérieur des places avant ; ils auraient bien secondé ceux présents à l’intérieur. En l’état, pour le reposer, il faut poser le coude sur la contre-porte, c’est-à-dire à une hauteur… peu reposante. Un détail, mais quand on enfile les kilomètres, ça compte.

Donc

Et donc, j’ai bien aimé ce Toyota, ne serait-ce que parce qu’il continue à être proposé en Diesel, contrairement à ses cousins Citroën, Peugeot et Opel, qui ont viré leur cuti vers l’électrique. Ce faisant, ce ProAce Verso devient l’une des rares alternatives crédibles pour les familles nombreuses (recomposées ?) qui cherchent de la place à bord, du volume de coffre, de l’économie à l’usage et qui apprécient de pouvoir engouffrer tout le matos nécessaire à une ribambelle d’enfants sans se poser de question. Ou des VTT, du matériel de plongée, un parapente, que sais-je encore ? Reste le problème du prix : un peu plus de 44.000 € pour cette version 120 ch. Mais sur le site commercial de Toyota Belgique, avec la magie des remises, il tombe à 40.214 € (sans discuter). Autre argument ; une garantie récemment passée chez Toyota à 10 ans ou 200.000 km. Voilà qui permet de voir venir.

Dans cet article : Toyota, Toyota Proace verso

Rédacteur en Chef Le Moniteur Automobile

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