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Premier essai / Porsche 911

Doyenne des sportives, la Porsche 911 n'en finit pas de rajeunir. Chez elle, le moindre restylage est prétexte à des évolutions majeures. Comme sa conversion à l'injection directe et à la boîte à double embrayage.

Il existe au moins un des choix de Porsche qui aura fâché les puristes : celui d'équiper la 911 d'une boîte automatique à convertisseur hydraulique. Porsche s'est jusqu'ici contenté d'une conversion à l'automatisme d'autant moins inspirée qu'il avait développé pour la course, il y a un quart de siècle déjà, la transmission automatisée à double embrayage PDK. Fabriquée chez ZF Sachs (7DT50), la Porsche Doppelkupplungsgetriebe (PDK) aura connu une longue gestation. Elle compte 7 rapports, un programme automatique et un mode manuel par impulsions .

Quelques tours du circuit très exigeant de Weissach aux côtés d'un ingénieur d'essai de Porsche nous en disent plus qu'un long laïus. Avec la rapidité de la présélection systématique du rapport suivant, la boîte passe les vitesses deux fois plus vite. C'est tranchant, mais sans produire le plus infime heurt, ni la moindre rupture de charge. Du jamais vu en mode auto, du grand art qui ne nous pousse pas à intervenir manuellement, à y mettre nos doigts, d'autant que la manoeuvre gâche la progression plus fluide des réactions programmées. Si, si ! La PDK « rentre » toute seule le bon rapport au bon moment, en accompagnant la manoeuvre d'un coup de gaz si c'est pour rétrograder; tout ça sans la moindre bavure, pas même quand on déboule au bout de la ligne droite à 215 km/h en 6e, pour taper dans les freins (en carbone céramique) et négocier la Northern Curve.

Reste à noter que le mode Sport Plus comprend une procédure de démarrage automatique Launch Control qui permet d'effectuer des accélérations départ arrêté canon (moteur rugissant à 6500 tr/min). De toutes les boîtes robotisées que nous connaissons, à simple ou double embrayage, la PDK est celle qui sort le mieux, le plus proprement, le plus « élégamment » (de loin !) des starting blocks, sans donner l'impression que l'embrayage souffre ou que la boîte va exploser.

Retour à la conduite 100% « citoyenne » en mode automatique normal, où les vitesses s'égrènent comme en economy run... pour découvrir que la PDK dispose d'une 7e vitesse à laquelle les programmes Sport ne permettent pas d'accéder. Il ne s'agit donc pas d'un rapport supérieur de puissance, mais plutôt d'une surmultipliée destinée à capitaliser les avantages de la faible consommation des nouveaux boxers à injection directe en les faisant tirer plus long. Les moteurs Carrera n'ont pas attendu l'injection directe pour amender leur bilan énergétique.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1423 du 9 juillet 2008.

Dans cet article : Porsche

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