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Essais blog / Qu'avons-nous pensé de l'Alfa Romeo Tonale Plug-in Hybrid Q4 280 ?

Rédigé par Steven Appelmans le

L'Alfa Romeo Tonale hybride rechargeable Q4 280 sera-t-elle livrée avec un Cuore Sportivo ? Le journaliste du Moniteur Automobile et alfiste Steven Appelmans l'a découvert.

  • Avis Rédaction /20

Avant de passer une semaine au volant du Tonale, j'avais fait de même avec l'Alfa Rome Giulia. Un fait divers qui mérite cependant d'être mentionné, car ce prêt a sérieusement influencé mon essai du Tonale. En effet, la Giulia reste une vraie Alfa Romeo, reposant sur la phénoménale plateforme Giorgio. Une voiture de pilote pur sang, qui n'a cependant jamais connu le succès commercial que les Italiens attendaient et que la voiture méritait en réalité.

Compte tenu de la situation précaire dans laquelle Alfa Romeo s'est retrouvée - nous sommes encore dans l'ère pré-Stellantis - le Tonale a été conçu avec plus de certitude. Les ingénieurs ont reçu les plans de la Jeep Compass, avec l'ordre d'en faire une Alfa Romeo.

On peut certes attribuer de nombreuses qualités à la Jeep Compass, mais le SUV américain n'a pas le Cuore Sportivo. J'étais donc particulièrement curieux de savoir dans quelle mesure l'Alfa Romeo Tonale exprimerait un quelconque tempérament passionné. La version Q4 280 hybride rechargeable a eu une semaine pour me convaincre de ses capacités.

J'ai aimé Alfa Romeo Tonale PHEV

Les fans - dont je fais partie - peuvent déjà se gaver du design. Le Tonale est indéniablement une Alfa Romeo, avec tant de style et de prestance qui jaillissent de tous les pores de la carrosserie. Une beauté naturelle, en d'autres mots. Même avec un maquillage optionnel : après tout, ces divines jantes de 20 pouces exigent un supplément (du moins si vous n'optez pas immédiatement pour la finition Tributo). Un supplément que je paierais exceptionnellement, malgré la perte de confort d'amortissement.

À ce propos, contrairement à ce que mettait en exergue mon collègue Xavier, le Tonale s'est montré convaincant en termes d'efficacité de la suspension. Suffisamment ferme sans être trop inconfortable. Avec, dans la version Veloce testée ici, également les amortisseurs adaptatifs que l'on peut raffermir un peu si l'on veut quand le rythme s'accélère. Oui, plus ferme. Il s'agit d'une Alfa Romeo et la sportivité prime. C'est dans cette optique qu'il faut considérer le confort d'amortissement mentionné précédemment. Tout comme l'assistance électrique, qui assure une communication remarquablement directe (13,6:1) avec la suspension avant. 

Review Alfa Romeo Tonale PHEV

D'ailleurs, ce volant est intégré dans un cockpit à l'esthétique soignée et à l'assemblage particulièrement solide. J'oserais même dire que le Tonale fait mieux que la Giulia en termes de finition et de choix des matériaux, même si cette dernière est vraiment une catégorie au-dessus. De plus, il est agréable de s'asseoir dans les sièges sport bien couvrants et suffisamment spacieux.

Je n'ai pas non plus entendu de plaintes à l'arrière, bien que - même pour les marmots - il ne semble pas y avoir d'espace excédentaire non plus. Comme l'a déjà écrit mon collègue Frédéric, le coffre est suffisant, mais sans plus. Le Tonale est donc une "voiture familiale", mais de loin.

Je n'ai pas aimé Alfa Romeo Tonale PHEV

Je le répète, il s'agit d'une Alfa Romeo et c'est la sportivité qui prime. Ne vous fiez pas à moi, les Italiens eux-mêmes enfoncent le clou dès qu'ils en ont l'occasion. Enfin, les "Italiens". Je ne peux pas imaginer que ceux qui ont grandi avec les 133, GTV et 166 de ce monde puissent (ou veuillent) associer à ce Tonale une quelconque sportivité.

S'il ne se révèle pas aussi convaincant que la Guilia - et par extension que le Stelvio - l'Alfa Romeo Tonale sait certainement comment se comporter dans un col alpin, par exemple. Et ce, malgré son poids excessif. Car ne vous fiez pas à ces lignes acérées. En réalité, ce SUV hybride rechargeable pèse 1,8 tonne.

Mais, obésité ou pas, avec une promesse de 280 ch, vous pouvez toujours vous attendre à ce que le Tonale prenne de l'élan dès que vous appuyez sur l'accélérateur. Car - je le rappelle quand même - il s'agit d'une Alfa Romeo ! Il y a des cyclomoteurs qui démarrent plus vite que ce SUV. À un coup d'accélérateur normal, l'engin cède à peine, vous faisant ramper vers votre destination à la vitesse d'un escargot. Si vous voulez de l'action, il n'y a rien d'autre à faire que d'enfoncer vigoureusement la pédale d'accélérateur. Après quoi, l'ensemble ne donne jamais l'impression de libérer la puissance promise. Heureusement, cet ordre est donné à une vitesse qui ne gêne pas les autres usagers de la route. 

Review Alfa Romeo Tonale PHEV

Une gêne qui augmente au fur et à mesure que la puissance de la batterie - et donc l'assistance électrique - diminue. Selon la rapidité avec laquelle vous devez atteindre votre destination (lire : la fréquence de vos accélérations), c'est au bout de 40 à 50 kilomètres. Vous dites qu'il faut passer au mode de conduite Dynamic ? Certes, le 1,5 litre s'en accomode alors avec un peu plus de souplesse. Mais même dans ce cas, on a l'impression que le quatre-cylindres n'arrive jamais à respirer librement. Avec une boîte automatique à six rapports qui oblige les cylindres asthmatiques à reprendre leur souffle un peu plus vite en les faisant monter en régime et en les laissant s'éterniser inutilement.

La comparaison avec un vélo dont la chaîne n'est pas lubrifiée et dont les dérailleurs sont bloqués n'est pas sans intérêt. Là aussi, il faut taper fort pour obtenir un peu de rythme. Ce qui s'accompagne également d'une pollution sonore en rapport, en l'occurrence le gémissement accentué du quatre cylindres. Encore une fois, quel Italien vertueux ayant des souvenirs de boxeurs brutaux et de GTA rugissantes donne aujourd'hui le feu vert à une telle tristesse auditive ?

Sans parler de la consommation qui, une fois la puissance épuisée, laisse des moyennes que même la Cosa Nostra ne trouverait pas cool. Sans parler des chocs que le Tonale s'offre de temps en temps lorsqu'il doit passer d'un mode de conduite à l'autre. Si c'est là le niveau "premium" qui devrait permettre à Alfa Romeo de rejoindre BMW, Mercedes et Audi...

Donc Alfa Romeo Tonale PHEV

Le Tonale est beaucoup de choses - un SUV solidement rembourré, bien assemblé et correctement équipé sur le plan électronique, par exemple - mais ce n'est pas une Alfa Romeo. Du moins, pas en version hybride rechargeable. Pour cela, le groupe motopropulseur manque de grinta.

Ce que je n'aurais peut-être même pas reproché au Tonale, s'il s'était révélé être une hybride décente. Mais même là, la configuration n'est pas à la hauteur. Dès que la batterie est épuisée, cette Alfa Romeo devient soiffard. Des litres d'essence supplémentaires qui ne se traduisent donc pas nécessairement par de meilleures performances.

Avec la fusion d'Alfa Romeo au sein de Stellantis, le Tonale a été dépouillé de son rôle de savant de la marque. Ce SUV est en fait une aubaine commerciale, en attendant que le nouveau patron Imparato puisse utiliser les meilleurs composants mis à sa disposition pour fabriquer à nouveau des modèles qui font honneur au Biscione. À commencer par la Milano.

C'est du moins le scénario pour lequel je brûle des cierges depuis l'essai de la Tonale.

 

Dans cet article : Alfa Romeo, Alfa Romeo Tonale

Journaliste AutoGids/AutoWereld

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