Connectez-vous

Se connecter avec Facebook

ou

Vos identifiants sont incorrects.
Je me connecte Mot de passe oublié ?
Aucun compte Facebook n'est lié au site, veuillez vous inscrire.

Mot de passe oublié ?

×
Réinitialiser mon mot de passe
Nous vous enverrons un email pour la réinitialisation de votre mot de passe.
Aucun compte n'est lié à cet email.

Vous n’avez pas encore de compte ?
INSCRIVEZ-VOUS GRATUITEMENT.

Essai détaillé / Lexus LBX 1.5 HEV: L'équilibriste

Rédigé par Ken Divjak le

Allant à contre-courant, Lexus lance en Europe un petit crossover aux ambitions premiums, spécialement pensé pour nos contrées, mais également atypique pour Lexus. Pour être à la fois pertinent dans le segment B tout en restant fidèle aux valeurs cardinales de la marque, le LBX doit se muer en équilibriste. Photos: Dennis Noten

  • Avis Rédaction 14.32 /20

En réalité, le LBX est plus compact qu’escompté, mais il est aussi visuellement plus dynamique que ses rivaux. Le choix d’une dimension de jante moyenne – selon les normes de 2024 – pour une hauteur de flanc assez importante pour le pneu démontre que les ingénieurs ont encore leur mot à dire chez Lexus. Les sièges avant proviennent, par contre, directement de Toyota et disposent de possibilités de réglage limitées dans la version Elegant testée. Il nous a ainsi fallu du temps pour trouver une position de conduite plus ou moins correcte. Heureusement, Lexus a augmenté l’amplitude d’ajustement de la colonne de direction télescopique. Ne vous attendez cependant pas à un soutien très marqué de la part des sièges, qui s’avèrent trop plats et trop glissants avec le cuir synthétique Vegan ProLuxe équipant de série les versions de base. L’association de suède et de cuir véritable des variantes plus onéreuses constitue une meilleure option pour le maintien et l’impression de qualité globale.
Sous ce LBX, on retrouve un excellent châssis qui ne se laisse pas vite déstabiliser. Combinez cela avec des commandes bien calibrées et réagissant correctement, et vous obtenez une voiture qui se fond dans le flux de la circulation. Seul, le 3-cylindres atmosphérique de 91 ch n’en serait pas capable. Mais grâce à l’assistance électrique, il s’en sort avec brio. Et comme il est impossible dans la pratique de vider complètement la batterie, vous ne vous retrouverez jamais privé de cette assistance. En ville ou à charge constante, le moteur électrique suffit et il s’avère le plus agréable. Car même si le moteur thermique est exempt de vibrations, il se montre assez rocailleux et même bruyant à pleine charge. Ici, on n’a hélas pas droit au ronflement agréable d’un 3-cylindres.
Sur autoroute également, la puissance systémique de 136 ch s’avère suffisante. Mieux encore, le LBX affiche un dynamisme en phase avec son chrono annoncé de 9,2 s pour le 0 à 100. Même en adoptant une conduite plus soutenue, la consommation de carburant demeure raisonnable. Un atout bien agréable. Notre moyenne s’est limitée à un très raisonnable 5,5 l/100 km. Avec le réservoir de 36 l, cela équivaut à une autonomie d’environ 650 km. 
Si ces kilomètres, vous les effectuez essentiellement sur des routes belges, vous le ressentirez parfois. En effet, les amortisseurs passifs du LBX ne brillent guère par leur confort et ont parfois du mal à absorber les irrégularités de nos voiries. Sur le plan acoustique également, le LBX ne répond pas entièrement aux attentes. L’aérodynamique et l’insonorisation ont été peaufinées, mais pas suffisamment pour faire de l’habitacle un havre de paix. Et enfin, les systèmes de sécurité sont aussi nombreux que les bip-bip qui vont de pair en 2024, dont l’alerte de vitesse ISA obligatoire, qui n’est – comble de malheur – pas toujours en phase avec la limitation de vitesse réelle.

Dans cet article : Lexus, Lexus LBX

NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!

Je m’inscris

Essais

Nos essais

Stocks

Voitures de stocks à la une

Occasions

Voitures d'occasions à la une