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Essai détaillé / Nissan Pulsar 1.5 dCi

Après 7 ans d'absence, Nissan revient dans le segment des berlines compactes, le plus disputé en Europe, avec la Pulsar, qui joue la carte du pragmatisme avant tout. De quoi prendre les stars du marché à contre-pied ?

Prix
NC
  • Avis Rédaction 14.32 /20

Il n'aurait pas été malin de conserver le nom «Almera», qui ne rappelle pratiquement que des mauvais souvenirs à Nissan en matière de ventes. A nouvelle ère, nouveau nom, même si la dénomination Pulsar a été utilisée par Nissan sur d'autres marchés pour des modèles que nous, européens, connaissions sous les noms Cherry, Sunny et... Almera. Aujourd'hui, la Pulsar recourt à la toute nouvelle architecture modulaire CMF (Common Module Family), celle-là même qu'utilisent les derniers Qasqhai et X-Trail. Singularité: cette nouvelle Nissan reprend le grand empattement de ce dernier, qui fait de la Pulsar l'une des berlines les plus encombrantes du segment (4,39 m). Mais la plus habitable aussi, car, à l'arrière, cette valeur généreuse a permis de ménager un espace aux jambes digne de la catégorie supérieure. Un argument de choix que les clients de l'ancienne Primera ne manqueront pas d'apprécier. La Pulsar ne se refuse pas grand-chose en matière d'équipement. À côté de l'incontournable interface NissanConnect (qui allie navigation, caméras périphériques de vision à 360° et fonctionnalité Internet), elle s'offre le bouclier de sécurité Safety Shield (750 euros à partir de l'exécution Connect Edition), qui allie la détection des véhicules dans les angles morts et des objets en mouvement autour de la voiture (lors des manoeuvres), l'aide au maintien sur la voie, le freinage d'urgence autonome et même une caméra arrière autonettoyante et à séchage automatique par air comprimé. Voilà un chapitre où la Pulsar brille déjà, même s'il lui manque encore un régulateur de vitesse actif.

La mécanique : 116/160

On ne peut pas dire que le 1.5 dCi soit un foudre de guerre, surtout en reprises, à cause d'une boîte 6 à l'étagement long qui privilégie avant tout la consommation. Malgré tout, ce 4-cylindres s'apprécie, car il est souple, volontaire et très discret à l'oreille. Au quotidien, c'est bien tout ce qui compte. Les consommations modérées promises se retrouvent dans la réalité : notre moyenne s'est établie à 5,6 l/100 km.

La tenue de route : 114/160

Efficace et sûre : ce sont les qualificatifs qui viennent à l'esprit lorsqu'on parle de la Pulsar. Plutôt précise (elle manque juste un poil de centrage, mais c'est vraiment léger), elle se montre à l'aise partout, tout en maîtrisant bien son centre de gravité élevé. Bref, l'ensemble est propre et net, mais pas vraiment passionnant faute de retour d'information. On ne peut pas tout avoir. Le freinage se montre assez puissant d'entrée de jeu et ne faiblit pas même en utilisation plus intensive.

La sécurité : 142/200

Si peu de berlines compactes se montrent aujourd'hui performantes sur le plan des équipements de sécurité, la Pulsar propose le Nissan Safety Shield, qui regroupe le surveillant d'angles morts, l'alerte de franchissement de ligne et la détection d'objets en mouvement autour de la voiture. Last but not least, en fonction des versions, on trouve aussi une vision à 360° et le freinage d'urgence autonome, qui peut prendre la décision de freiner (fort) le cas échéant. Bravo !

Le confort : 152/200

C'est assurément l'un des gros points forts de cette Pulsar, qui se montre exemplaire à cet égard. Avec elle, la route se vit plus en douceur grâce à une suspension filtrante, des sièges de qualité, mais aussi un confort acoustique de tout premier plan. Certes, le moteur Diesel se montre un peu plus sonore dans les phases transitoires que celui à essence, mais franchement, la différence est ténue et en tout cas, le bilan est l'un des meilleurs dans la catégorie.

Le sens pratique : 109/160

La Pulsar est également une berline très habitable. C'est particulièrement vrai aux places arrière, qui garantissent une place aux jambes tout bonnement étonnante. Et Nissan a même pensé aux familles : on peut encore s'y installer à 3 grâce à un tunnel central pas trop saillant. Le volume du coffre se situe dans la moyenne, mais Nissan facture en plus le double plancher qui permet d'obtenir un minimum de modularité.

Le budget : 83/120

La Pulsar ne fait pas payer trop cher ses services. Son tarif est intéressant, surtout compte tenu de l'équipement embarqué, mais aussi de la générosité de son habitacle. Le programme de garanties est classique, comme celui de ses extensions. Comme souvent chez les Asiatiques, il faut monter en gamme pour s'offrir plus d'équipements, la liste des possibilités étant réduite.

Conclusion : 716/1000

Pour tenter de s'extraire de sa monoculture de SUV, Nissan propose une berline classique qui a plus d'un tour dans son sac. Étonnamment habitable et confortable, la Pulsar est en effet empreinte d'un très grand pragmatisme, une philosophie appréciable au quotidien notamment grâce à une vraie polyvalence d'utilisation et une consommation mesurée. Certes, on pourra regretter la commande de boîte accrocheuse et l'étagement de boîte longuet, mais c'est à peu près tous les défauts qu'on peut lui trouver. Car question tarif, cette Nissan n'est pas si mal située compte tenu de sa qualité générale de fabrication et de son équipement complet dès le premier niveau. Ne dit-on pas qu'il faut se méfier de l'eau qui dort ?

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1591 du 24 décembre 2014.

  • Habitabilité étonnante, surtout à l’arrière
  • Présentation sobre
  • Equipements de sécurité
  • Sobriété du 1.5 dCi
  • Insonorisation et confort général
  • Rapport prix/équipement juste
  • Esthétiquement timide
  • Commande de boîte capricieuse
  • Etagement de boîte long, reprises
  • Visibilité de trois quarts arrière
  • Ergonomie de l’interface Connect vieillissante

Dans cet article : Nissan, Nissan Pulsar

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