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Essai détaillé / Nissan 370Z

L'«esprit Z» de Nissan fait toujours autant rêver les amateurs de sportives. Du moins ceux pour qui l'image de marque ne constitue pas un critère incontournable.

Prix
NC
  • Avis Rédaction 15.00 /20

L'histoire de la Z commence en 1970. En gros, le cahier des charges de la 240Z s'établissait comme suit: moteur (6 cylindres) à l'avant, propulsion, habitacle reculé et surtout un rapport prix/performances/plaisir de conduite imbattable. Après s'être quelque peu égaré, il faudra attendre 2003 et l'arrivée de la 350Z pour que le code génétique du coupé Z retrouve le droit chemin. Plus puissante, courte, large et légère que la 350Z qu'elle remplace, la 370Z est sans doute la plus agressive des Z jamais produite. Outre un dessin très suggestif, un V6 «upsizé» et un châssis revu en profondeur, on citera parmi les principales évolutions le système Synchro Rev Control et la disponibilité d'une boîte automatique à 7 rapports. Par ailleurs, la 370Z n'a pas oublié de soigner certains détails très importants au quotidien comme la qualité de finition et la fonctionnalité. Tout cela ne l'empêche pas de rester particulièrement abordable: vendue 42.200 euros (soit 1.000 euros de plus que la 350Z), la Z coûte 22.000 euros de moins qu'une Porsche Cayman S, sa principale rivale, non sans bénéficier d'une dotation de série nettement plus complète.

Conduite : 152/200

Le «nouveau» 3,7 litres est en fait une évolution du 3,5 litres. Puissance et couple s'affichent en hausse, mais dans l'absolu uniquement (couple spécifique en retrait). Remarquablement souple, ce gros V6 très linéaire est plus à l'aise à bas et moyens régimes qu'à l'approche de la zone rouge. On aurait aimé davantage de hargne et de sensations. Très bien étagée, la boîte propose une excellente commande: rapide, précise et très mécanique dans son rendu. Avec une assistance désormais électrique, la direction est toujours très bien centrée et tarée, seul le retour d'information s'affiche en léger recul.

Sécurité : 160/200

Les disques avant et arrière sont plus grands, mais les étriers ne sont plus signés Brembo. Qu'à cela ne tienne, l'efficacité et l'endurance sont toujours bien là. Vissée sur sa trajectoire en ligne droite, la Z ne demande qu'à changer d'appui. Très équilibré et redoutable d'efficacité, son comportement est à la base du plaisir de conduite procuré. Le différentiel arrière est toujours de série, dommage que l'ESP ne soit pas complètement désactivable. Les phares au xénon sont d'origine, tout comme les 6 airbags et le capot pop-up. En revanche, les capteurs de stationnement et le contrôle de distance sont indisponibles.

Confort : 125/200

Pour une sportive biplace, la 370Z est drôlement confortable. Ses sièges sont également très réussis (celui du passager est plus large et « ouvert »), tout comme l'insonorisation aux bruits de vent. En revanche, les nuisances en provenance des roues sont trop présentes dans l'habitacle. Très bonne position de conduite (en tout cas pour votre serviteur) en dépit d'une colonne de direction uniquement réglable en hauteur. La climatisation automatique est de série, mais il ne s'agit que d'un système monozone. Sa puissance rafraîchissante peut carrément être glaciale.

Fonctionnalité : 125/200

Plus petite mais plus large, la nouvelle Z est également plus légère (mais pas assez) et rigide que l'ancienne, notamment grâce au montage d'une barre anti-rapprochement avant. Toujours de la partie, l'arrière a migré vers le centre de l'habitacle, dégageant le volume du coffre dont le contenu peut désormais être dissimulé sous un couvre-bagages souple. L'instrumentation est complète et lisible, les rangements plus nombreux qu'auparavant et la finition en progrès, tandis que la dotation de série est toujours aussi complète. Seul véritable point noir : la visibilité de 3/4 arrière, vraiment médiocre.

Budget : 156/200

Compte tenu de sa puissance et de sa masse relativement élevée, la 370Z consomme raisonnablement (de la super 98 tout de même!). Son réservoir de 72 litres lui assure donc une autonomie confortable. Vendue 22.000 euros de moins qu'une Porsche Cayman S nettement moins bien équipée, la 370Z reste une bonne affaire pour qui accorde peu d'importance au prestige du logo. La garantie de 3 ans et la réputation de fiabilité de la marque ne sont pas non plus à négliger. Comme pour la 350Z, sa relative rareté sur le marché de l'occasion devrait garantir sa valeur de revente.

Conclusion : 718/1000

Plus racée, puissante, légère et agile que sa devancière, la Nissan 370Z est la plus aboutie et la plus radicale de l'histoire des Z. D'aucuns regretteront peut-être une évolution mécanique à contre-courant du downsizing actuellement en vigueur, d'autant qu'il manque au 3,7 litres ce petit zeste d'agressivité à haut régime. Cela dit, au bout du compte, le plaisir ressenti à son volant est encore plus grand qu'avec son aînée et la facture n'augmente que très peu. Elle est pas belle, la vie en Z?

  • V6 hyper disponible
  • Comportement équilibré
  • Commande de boîte très virile
  • Direction, freins efficaces
  • Esthétique réussie
  • Finition en progrès
  • Rapport prix/plaisir imbattable
  • V6 peu démonstratif à hauts régimes
  • Sonorité trop discrète
  • Bruits de roulements excessifs
  • Masse toujours trop élevée
  • Amortissement sur routes dégradées
  • Options peu nombreuses
  • Moteur toujours pas Euro 5

Dans cet article : Nissan, Nissan 370Z

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