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Premier essai / Mercedes Classe C Cabriolet : luxueux été

Rédigé par David Leclercq le

Après le coupé, la Mercedes Classe C nous revient dans sa déclinaison « été », c’est à dire en découvrable. Un modèle qui fait toujours la part belle aux confortables balades. Ou sportives avec les versions 43 et 63 AMG.

Le concept

Dans le monde automobile, le retour des beaux jours coïncide souvent avec l’arrivée d’une nouvelle découvrable. C’est le cas chez Mercedes qui, après avoir décliné sa dernière Classe C en coupé, lance à présent le cabriolet. Une première dans cette classe car il faut se souvenir qu’auparavant, seule la E était déclinée en cabriolet tandis que la CLK en son temps tentait de couvrir les catégories C et E.

  • Confort de marche
  • Protection aux remous d’air
  • Palette de moteurs large
  • Chère (42.610 € de base)
  • Airscarf en option
  • Accès étroit au coffre

Ce qui change

Sans surprise, c’est la base du coupé 2 portes qui a servi de patron à ce nouveau cabriolet. Ce qui signifie que la découvrable profite elle aussi du système de construction intelligent qui privilégie l’aluminium comme pour le capot, les ailes et le couvercle de coffre. Cela dit, l’absence de toit a malgré tout dicté quelques modifications visant à assurer une rigidité optimale. Et parmi celles-ci, il faut citer l’adjonction de renforts au niveau du bloc avant ainsi que tout le long du plancher. Comme on pouvait s’y attendre, Mercedes continue de privilégier la tradition et donc la capote en toile qui, en option, peut être à doublure phonique comme sur la dernière S cabriolet de sorte que l’insonorisation en sort grandie – elle n’est plus très éloignée de celle du coupé d’ailleurs – tant pour les bruits aérodynamiques que pour ceux relatifs aux roulements. La capote est naturellement entièrement automatique. Elle vient se loger dans un logement spécifique en un peu moins de 20 secondes et ce jusqu’à une vitesse de 50 km/h qui évite de devoir s’arrêter lorsque les premiers rayons se font sentir. Ou, a contrario, les premières gouttes de pluie. Inférieur à celui du coupé, le volume de coffre offre encore 360 litres, mais plus que 285 litres capote repliée. Correct, en tous cas pour partir à deux en week-end. A quatre, il faudra par contre voyager plus léger. Car la C cabriolet reste aussi une vraie 4 places, même couverte puisque la garde au toit est meilleure de 12 mm que celle du coupé à la ligne de toit plus basse. A noter que pour se protéger des remous, Mercedes a tout prévu comme avec le saute-vent Aircap (de série) ou le chauffage de nuque Airscarf (inclus dans le pack Confort). Et le climatiseur détecte lui aussi la conduite à ciel ouvert : capote abaissée, il insuffle davantage d’air chaud autour des mains du conducteur tandis que la fonction de recyclage de l’air est désactivée.

Comment ça roule ?

La Classe C cabriolet soigne son allure. Grosso modo, c’est d’ailleurs celle de l’élégant coupé qui est reproduite même avec une hauteur supérieure de 4 mm. Il faut dire que le train de roulement surbaissé de 15 mm par rapport à la berline contribue aussi à asseoir le tempérament stylistique de ce cabriolet qui continue de proposer par ailleurs de belles qualité aérodynamiques avec un coefficient de pénétration dans l’air (Cx) de seulement 0,28 (0,33 en cabriolet). Nouveauté sur cette génération : la proposition en supplément de la suspension pneumatique Airmatic en plus de l’amortissement piloté.

Côté moteurs, le cabriolet Classe C reconduit logiquement l’offre du coupé. Il y a donc l’embarras du choix entre la C180 (156 ch), la C300 (211 ch), la C400 4Matic (333 ch) et deux Diesel, la C220d (170 ch) et la C250d (204 ch). Et ce n’est pas tout puisque Mercedes propose aussi deux versions musclées signées AMG : la nouvelle 43 à moteur V6 (367 ch) ou la méchante 63 à moteur V8 (476 ou 510 ch).

Sur la route, la Classe C convainc. Non seulement par son confort, mais aussi par la rigidité de sa caisse qui permet de conserver un comportement précis. En Diesel, le 250d ne représentera sans doute pas le gros des ventes, mais ce moteur de par sa générosité procure une belle allonge grâce à son couple confortable (500 Nm). Le plaisir est total, sauf pour les oreilles. Car il s’agit encore de l’ancien 2,1 litres qui se montre bruyant. Le 2 litres apparu dans la nouvelle Classe E ne fait pas encore partie de l’offre. Il faudra attendre le face-lift pour cela. Seule version AMG essayée, la C43 est une révélation : son V6 est plein, ample, fougueux lorsqu’on le pousse tandis qu’il produit une bande son vraiment réussie. Franchement, on se demande pourquoi on opterait pour la C63, d’autant que la 43 AMG arrive avec 4 roues motrices qui procure une motricité optimale. Seul regret : la boîte automatique à 9 rapports qui reste trop lente en mode manuel. La MCT 7 de la 63 AMG doit être plus convaincante à ce niveau. Mais moins confortable aussi.

Budget/équipement

L’habitacle du cabriolet C est analogue à celui du coupé. A ceci près : il se pare d’une sellerie thermorésistante déclinée en 5 teintes différentes pour les 4 sièges « baquets » repris ou inspirés de ceux du coupé. L’ergonomie tombe sous le sens et la dotation de série inclut d’office une connexion Bluetooth pour les lecteurs musicaux et les téléphones portables. A notre époque, quoi de plus normal, surtout lorsqu’on considère le prix d’attaque (42.610 € environ, tarifs non arrêtés encore) de cette Classe C cabriolet qui reste un peu plus élevé que chez Audi (41.310 €), mais pas que la Série 4 cabriolet (44.150 €) qui, il est vrai, est très bien équipée. Reste que Mercedes est aussi le seul actuellement à proposer des options de sécurité particulièrement poussées. Comme par exemple la conduite semi autonome dans les embouteillages.

Les concurrentes

La Classe C cabriolet est naturellement attendue de pied ferme par la concurrence, et notamment par les BMW Série 4 cabriolet et Audi A5 cabriolet quoi que cette dernière arrive progressivement en fin de vie et devrait sans doute être remplacée l’an prochain. En attendant, d’autres alternatives plus exotiques existent encore, mais elles n’atteignent pas un tel degré de raffinement.

Notre verdict

Le cabriolet Classe C nous arrive tel qu’attendu : c’est un concentré de luxe et de confort comme on en fait peu. Et un concentré d’intelligence aussi lorsqu’il s’agit de rouler cheveux au vent sans être décoiffé. Sauf bien sûr avec les version AMG qui naviguent entre grand tourisme (43) et bestialité non dissimulée (63). Certes, le ticket d’entrée est toujours élevé chez Mercedes, mais ce n’est pas une surprise. Et quand on veut passer l’été dans un écrin de luxe…

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