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Premier essai / Range Rover Hybrid

Aucun constructeur n'échappe à l'obligation de réduire ses émissions de CO2. Pour Land Rover, spécialiste ès gros SUV, la tâche est compliquée. Le Range Rover Hybrid apporte un soulagement.

Prix
NC

Jaguar et Land Rover, comme les autres, en ont conscience: ne pas se soumettre à l'obligation de réduire fortement la moyenne de rejets de CO2 émis par l'ensemble de leurs modèles les expose à de sévères amendes de l'Union européenne. Tout sauf une formalité pour deux marques riches d'une tradition de grands et luxueux véhicules au bilan énergétique rarement modéré. Mais les équipes d'ingénieurs bossent dur à Gaydon, comme en témoigne ce Range Rover Hybrid qui, en dépit d'une masse de 2,4 tonnes, réduit le niveau à 169 g/km. À l'instar des rivaux allemands (BMW, Volkswagen, Porsche), les motoristes ont opté pour une architecture hybride «en série» consistant à intercaler, entre la boîte automatique ZF à 8 rapports et le 3.0 V6 Diesel (celui du Range Rover Sport SDV6 de 292 ch), un moteur électrique de 35 kW (47 ch) et un embrayage multidisque. Ainsi, tant le V6 que le moteur électrique peuvent agir indépendamment l'un de l'autre. Mais le plus souvent, les deux fonctionneront de concert, fournissant une puissance totale de 340 ch.

Une lecture plus pointue de la fiche technique révèle quelques défauts, avant même d'avoir pris le volant de cet «e-Range». Tout d'abord, le moteur thermique retenu reste un Diesel, , qui requiert un démarreur séparé, nécessaire à chaque relance du moteur thermique - chose très fréquente dans le cas d'une voiture hybride, mais source d'à-coups peu raffinés. Second inconvénient: la batterie limite sa capacité à 1,7 kWh... Une fois lancé, le Range Rover Hybrid ne roule pas très différemment d'un «simple» Range thermique. Le vaisseau anglais évolue dans un silence apaisant, extrêmement confortable et prévenant, quel que soit le type de route. Land Rover n'oublie pas de nous emmener sur une section off road particulièrement accidentée, histoire de bien rappeler que, hybride ou pas, un Range reste toujours un redoutable franchisseur. Pourtant, son système hybride nous laisse une petite déception, en particulier à très basse vitesse, un rythme continuellement ponctué d'arrêts et de redémarrages du V6.

L'hybridation du Range Rover (Sport) est une réussite dans le sens où la voiture ne transgresse aucune des règles de base d'un Range: habitacle généreux, confort hors concurrence et capacités de franchissement étonnantes. Or, la capacité très limitée de la batterie n'apporte finalement pas grand-chose au Range Rover, sinon une augmentation tarifaire que les avantages fiscaux ne parviendront pas à combler totalement. Dommage, aussi, que les à-coups du démarreur alloué au V6 Diesel perturbent si souvent le calme royal de l'habitacle.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1564 du 11 décembre 2013.

Dans cet article : Land Rover, Land Rover Range Rover

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