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Premier essai / Ford Mustang : débourrage fin

Rédigé par Cedric Derese le

À mi-carrière, la Ford Mustang se refait une beauté et révise ses mécaniques et ses équipements pour mieux satisfaire aux exigences des européens.

Concept

Ford a assurément pris la bonne décision lorsqu’il a ouvert les portes de ses frontières américaines à la Mustang, il y a quatre ans. Aujourd’hui cette Muscle Car au look très affirmé fait un tabac chez nous… et dans les 146 pays du monde où elle est vendue par la voie officielle. Avant même d’avoir pris sa première ride, le modèle se repoudre le nez et se remet en condition pour poursuivre sa carrière avec sérénité.  

Ce qui change

Le nez de la voiture tout d’abord, avec de nouveaux feux à diodes plus effilés, des prises d’air rapportées sur un capot plus plongeant et un bouclier complètement redessiné. Un design frontal plus affirmé qui sert aussi l’aérodynamisme puisque le coefficient de trainée est réduit d’environ 3 % sur cette nouvelle Mustang. Les moteurs aussi évoluent, avec un 2.3 EcoBoost qui s’assagit pour se conformer à la norme Euro 6, passant de 317 à 290 ch, et le sacro saint V8 atmosphérique qui, lui, gagne quelques pur-sangs pour atteindre 450 ch (contre 422 ch auparavant). Dans les deux cas, le couple – 440 Nm pour le 2.3 EcoBoost et  539 Nm pour le V8 – restent quasiment inchangés. C’est l’essentiel. Autre nouveauté majeure sur cette Mustang 2018 : une toute nouvelle boîte automatique à 10 rapports (en option, à 2500 €) pour  remplacer la 6 rapports proposée auparavant. Une unité qui soigne bien évidemment les aspects fiscaux et budgétaires – consommation et émissions de CO2 réduites grâce au régime de rotation abaissé des mécaniques – mais qui fait aussi largement progresser l’agrément. Bien vu Ford !

Comment ça roule ?

Test à l’appui au volant d’une Fastback V8 auto, les rapports s’égrènent sans temps morts et avec souplesse. En mode Sport, la boîte fait aussi preuve d’une belle réactivité, voire même de proactivité en rétrogradant immédiatement d’un (ou même deux) rapport(s) au levé de pied pour mieux anticiper la relance. Ne lui manque qu’un levier pour la sélection manuelle des rapports, pour venir seconder les palettes au volant dont on se lasse parfois en conduite sportive… En abandonnant son essieu arrière rigide pour s’équiper d’un multibras, la dernière génération de Mustang avait déjà sensiblement gagné en confort et en rigueur de comportement. Pour ce millésime, elle peut aussi compter sur un système d’amortissement adaptatif MagneRide (une option à 2000 €) qui vaut, à notre sens, largement la dépense. Ainsi équipée, la Mustang ne sautille plus nerveusement dans le bosselé tandis qu’en appui, dans les longues, courbes, l’américaine reste solidement calées sur ses roues. La confiance au volant en ressort grandie, de même que le confort, qui progresse lui aussi sensiblement.

Budget/équipement

Les prix augmentent évidemment – comptez désormais 39.000 € pour une Fastback 2.3 EcoBoost et 46.000 € pour une V8 - mais la Mustang a gagné quelques équipements. Comme ce combiné 12’’ digital pour remplacer les bons vieux compteurs à aiguille d’avant. En plus des modes de conduite Normal, Sport, Track ou Snow/Wet, les amateurs de show à l’américaine apprécieront le nouveau mode Drag Strip qui, en freinant uniquement les roues avant quelques secondes avant le décollage, autorise des démarrages sur les chapeaux de roues. Un programme de conduite MyMode fait également son apparition, et permet de régler tous les paramètres de la Mustang au gré de ses envies, dont le volume de l’échappement, retravaillé lui aussi et doté désormais de volets pilotés pour une plus grande plage de vocalises. Enfin, comme toutes les sportives modernes, la Mustang 2018 a droit à son lot d’assistances à la conduite : régulateur de vitesse avec maintien à distance automatisé, aide au maintien de bande avec correction, avertisseur de collision imminente… La bonne nouvelle, c’est que pour ne pas nuire au plaisir de ceux qui veulent encore conduire de leurs propres mains, tous ces équipements (montés de série) restent déconnectables.

Les concurrentes

Pas la peine de chercher, il n’existe aucun autre Coupé (ou Cabriolet) à moteur V8 aussi accessible financièrement sur le marché ! La 2.3 EcoBoost pourrait, elle, entrer en concurrence avec des coupé nettement plus sages dans leur approche, tels une Audi TT, une BMW Série 4 ou une Jaguar F-Type… qui réclament tous une solide rallonge de budget pour atteindre le même niveau de plaisir ou de performance. Et question originalité…

Notre verdict

Au final, Ford propose toujours deux Mustang aux caractères bien différents. La V8 GT, reste sans aucun doute celle des puristes, amateurs de muscle car à gros pistons, de jolie carrosserie et de grosses sensations.  Quant à la 2.3 EcoBoost, elle s’adresse toujours à ceux qui veulent réaliser leur rêve américain, à moindre frais – pour le ravitaillement notamment – mais avec des sensations de conduite et un niveau de performance préservés. Et à 39.000 € (soit 2.000 € de plus qu’avant, tout de même) le rêve reste accessible…

Dans cet article : Ford, Ford Mustang

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