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Premier essai / Audi A1 Sportback : Tendance chic

Rédigé par Pascal Binon le

Après plus de 8 ans de carrière, l’Audi A1 fait peau neuve. Sous des allures plus dynamiques et personnelles, elle colle parfaitement aux tendances actuelles non sans jouer la carte du politiquement correct en faisant l’impasse sur le Diesel.

Le concept

Désormais uniquement proposée en carrosserie 5 portes (on se demande dès lors ce qui justifie encore la présence du suffixe « Sportback »), la nouvelle A1 arbore des lignes plus tendues et musclées, assez proches en fait de celles du SUV Q2. Voilà qui nous change des modèles Audi qui, d’une génération à l’autre, évoluent parfois très peu. Basée sur la plateforme MQB A0 (celle notamment de la Polo), la nouvelle A1 a grandi (le contraire eut été étonnant) de 56 mm pour atteindre 4,03 m, mais elle est plus basse de 2 cm. Voilà pourquoi elle paraît plus large que l’ancienne alors qu’en réalité, il n’en est rien. Cette inflation dimensionnelle a des répercussions sur l’habitabilité, notamment aux places arrière, surtout quand on sait que l’empattement a gagné 10 cm. Le coffre voit quant à lui son volume minimal augmenter de 65 litres à 335 litres tandis qu’en rabattant les dossiers, la capacité maximale atteint 1090 litres.

Ce qui change

Contrairement à sa devancière, aucun moteur Diesel n’est prévu. L’offre débute donc avec le 30 TFSI (3 cylindres - 1 litre - 115 ch), suivi du 35 TFSI (4 cylindres avec désactivation possible de 2 d’entre eux - 1,5 litre - 150 ch) et en haut de gamme le 40 TFSI (4 cylindres - 2 litres - 200 ch). Les 30 et 35 sont associés à une boîte manuelle à 6 rapports (boîte S tronic en option) tandis que le 40 bénéficie d’office de la boîte robotisée. Notons que d’ici quelques semaines, une variante d’entrée de gamme 25 TFSI (une version dégonflée à 95 ch du 30 TFSI) viendra s’ajouter. Celle-ci sera proposée avec une boîte manuelle à 5 rapports.

Comment ça roule

Dès l’instant où l’on prend place derrière le volant, on est séduit par le design de l’habitacle, ne serait-ce que parce que l’écran central de 10,1 pouces est parfaitement intégré au tableau de bord et orienté vers le conducteur. C’est tout de même plus harmonieux que ces écrans simplement (et affreusement) déposés en haut de la planche de bord.

Pour cette première prise en mains, nous nous sommes concentrés sur la version 30 TFSI en boîte manuelle. Première bonne surprise, le 3 cylindres est d’une agréable discrétion, tant sonore que vibratoire. Il n’y a guère que lorsqu’on le cravache davantage qu’il laisse deviner son architecture, ce qui n’est d’ailleurs jamais gênant. Heureusement, car compte tenu de la longueur des rapports de boîte, c’est parfois nécessaire, ne serait-ce que pour doubler rapidement. Notons d’ailleurs à ce sujet un léger manque de disponibilité sous les 2000 tr/min. Ceci dit, ce moteur offre une belle polyvalence à l’A1.

Côté confort, l’insonorisation nous a semblé très soignée. On l’a déjà dit pour le moteur, mais c’est aussi vrai pour ce qui concerne les bruits de roulement et de vent. Avec le châssis de base, l’amortissement s’est montré très progressif avec des mouvements de caisse bien freinés en attaque comme en détente. Nous avons également apprécié le côté feutré du toucher de route et l’absorption caoutchouteuse des joints et barrettes transversales, d’autant que notre modèle était équipé de roues de 17 pouces à priori pénalisantes sur ce plan. Précisons cependant que dans l’ensemble, les routes empruntées lors de cette première prise en mains étaient généralement en très bon état. Nous attendrons donc de reprendre une A1 sur nos routes de référence avant de nous prononcer définitivement. La direction à assistance électrique enfin nous a semblé plutôt naturelle dans son rendu. Son paramétrage plutôt calme s’accorde bien avec le typage du comportement mettant avant tout l’accent sur la facilité de conduite et la stabilité.

Budget

Trois niveaux de finition sont proposés : Base, Advanced et S Line. Tous proposent les capteurs de pluie et de lumière, les rétroviseurs dégivrants, les sièges avant réglables en hauteur, le volant multifonction, la climatisation manuelle et l’aide au démarrage en côte. En matière d’aide à la conduite, notons la présence d’un avertisseur de sortie de voie  (à partir de 65 km/h), du limiteur de vitesse et de l’Audi pre sense (détection des obstacles avec avertissement et freinage d’urgence automatique). Comme à l’accoutumée chez Audi, la liste des suppléments est un véritable dédale (le catalogue des options et packs comprend plus de 30 pages), mais on le sait, les possibilités de personnalisation étendues plaisent particulièrement à la clientèle de ce genre d’auto, quitte à faire exploser la note finale !

Notre verdict

Revendiquant une plus forte personnalité au travers d’un style plus musclé et cohérent avec le reste de la gamme, l’A1 Sportback évolue de manière logique vers plus d’habitabilité et d’aides à la conduite et en permettant encore plus de possibilités de personnalisation puisque pour la première fois, le client pourra combiner les lignes intérieures et extérieures à sa guise. On aurait peut-être aimé un comportement plus dynamique, mais en ces temps de répression à tout va, le typage retenu par Ingolstadt apparaît somme tout très adapté.

  • Confort d’amortissement
  • Moteur 30 TFSI polyvalent
  • Possibilités de personnalisation
  • Qualité de certains matériaux
  • Visibilité de ¾ arrière
  • Plus de Diesel

Dans cet article : Audi, Audi A1

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