Connectez-vous

Se connecter avec Facebook

ou

Vos identifiants sont incorrects.
Je me connecte Mot de passe oublié ?
Aucun compte Facebook n'est lié au site, veuillez vous inscrire.

Mot de passe oublié ?

×
Réinitialiser mon mot de passe
Nous vous enverrons un email pour la réinitialisation de votre mot de passe.
Aucun compte n'est lié à cet email.

Vous n’avez pas encore de compte ?
INSCRIVEZ-VOUS GRATUITEMENT.

Premier essai / Volkswagen Polo : plus mature

Rédigé par Tony Verhelle le

Pour sa 6e génération, la nouvelle VW Polo a considérablement gagné en maturité. Elle offre davantage d’habitabilité, roule mieux, est mieux finie et peut désormais profiter de presque toutes les aides à la conduite et du luxe d’une familiale moyenne.

Le concept 

Le concept de la petite hatchback à 3 ou 5 portes a quelques décennies. Née, en 1975, la VW Polo en est aujourd’hui à sa sixième génération. A l’époque, il s’agissait en fait d’un cadeau d’Audi qui venait tout juste de développer la 50, pour finalement la juger trop petite et insuffisamment statutaire par rapport à la direction que la marque d’Ingolstadt souhaitait prendre. Entre temps, Audi est revenu au concept de la « petite » voiture avec l’A1, qui partage ses dessous avec… la VW Polo. 

  • Palette de moteurs
  • Habitabilité
  • Comportement sain et plaisant
  • Pas bon marché
  • Évolutions peu spectaculaire
  • Plus de version 3 portes

Ce qui change

Presque tout. Après la nouvelle Seat Ibiza récemment lancée, la Polo est la deuxième « petite » voiture du groupe VW à recourir à la plate-forme MQB A0. Extérieurement, tout est nouveau aussi, avec à la clé un look plus adulte et musclé. On ne s’étonnera pas non plus d’apprendre que la nouvelle Polo a grandi dans quasi toutes les dimensions : 8 cm en longueur et 7 cm en largeur avec un empattement plus généreux de presque 10 cm. Cela profite évidemment à l’habitabilité et au coffre à un point tel que la nouvelle Polo présente des cotes intérieures similaires à celle de feue la Golf IV. Cela dit, si l’apparence extérieure est certes un peu plus expressive que celle des générations précédentes, nous nous attendions à plus qu’à un look de « petite » Golf. Force est de reconnaître qu’à ce sujet, la nouvelle Ibiza se débrouille nettement mieux.

À l’intérieur, VW ne s’en tient plus exclusivement aux tons sombres : des couleurs vives ont fait leur apparence, tandis que la finition est toujours d’un bon niveau. Comme beaucoup de marques concurrentes (mais au contraire de Ford avec la nouvelle Fiesta), VW a abandonné la version 3 portes. Il faut dire que les ventes de cette dernière représentaient moins d’un cinquième du volume total (et encore, grâce aux loueurs), une proportion que les gens du marketing ont jugée insuffisante pour être reconduite.

Pour le reste, on note de nombreux points communs avec la Golf. Sous le capot, une bonne partie des moteurs est empruntée à cette dernière, jusqu’au 2.0 TSI de 200 ch dont bénéficiera la future variante GTI. La plate-forme A0 est aussi apparentée à celle de la Golf, ce qui fait qu’on retrouve donc toute une série d’aides à la conduite à l’origine introduite sur cette dernière et qui aujourd’hui, « percole » lentement vers les niveaux inférieurs. Citons entre autres le Front Assist et le City Emergency Braking (avec reconnaissance des piétons), qui font désormais partie de la dotation standard, comme c’est le cas chez la Golf. 

Comment ça roule ? 

Pour cette première prise en main, nous nous sommes rendus à Hambourg, où dans les environs de l’Elbe, nous avons pu tester les 3 variantes du déjà très réputé 3 cylindres de 1 litre, à savoir une version atmosphérique de base développant 75 ch et 2 TSI (suralimentés par turbo) proposant 95 et 115 ch. VW estime d’ailleurs que ce 3 pattes représentera la majorité des ventes devant le 1.6 TDI qui ne devrait pas dépasser les 15 % de parts de marché et la version TGI (90 ch) fonctionnant au CNG (gaz naturel) et dont le constructeur estime qu’elle devrait séduire 5 % de la clientèle.

Des 3 versions essayées, c’est celle de 95 ch qui nous a paru la plus douce et la plus souple. Celle de 115 ch est certes plus vive (si elle a grandi, la nouvelle Polo n’est pas plus lourde que le modèle précédent), mais elle est moins souple dans son fonctionnement et un peu plus bruyante tandis que la commande de sa boîte 6 est moins rapide que celle des boîtes 5 des 2 autres versions. Quant à l’entrée de gamme (nous parlons ici du 75 ch, le 65 ch sera disponible chez nous mais ne l’était pas lors de ce premier roulage), elle ne s’est certainement pas montrée sous-motorisée (certes, avec seulement 2 personnes à bord) et a su faire preuve d’une belle souplesse en reprises.

La Polo est aussi la première de son segment à pouvoir être équipée d’un amortissement piloté. Cela étant, la suspension normale offre un bon confort, bien aidée il est vrai par d’excellents sièges. A l’arrière, il y a nettement plus de la place que dans le modèle précédent, tandis que le coffre a aussi bien progressé en volume utile (70 litres d’après VW).

En matière de comportement, nous n’avons pas à nous plaindre, comme c’était d’ailleurs le cas avec le modèle précédent. Que du contraire même puisque cette sixième génération nous a même semblé plus vive et précise. Cela dit, les routes de notre essai étant relativement encombrées et peu exigeantes, nous attendrons de reprendre la voiture sur nos bases habituelles avant de poser un jugement définitif. 

Budget/équipement 

Au moment d’écrire ces lignes, les premiers prix commencent seulement à être connus. À 14.990 €, la version d’entrée de gamme (1.0 Trend de 65 ch) se maintient au même niveau de prix que le modèle précédent. La version de 75 ch coûte 1.000 € de plus, un supplément également demandé pour la 1.0 TSI 95. Etant donné qu’il s’agit d’une plus grande voiture, qui de surcroît bénéficie d’une meilleure dotation de série, on peut dire que l’importateur D’Ieteren a consenti de sérieux efforts, même si la Polo reste un des modèles les plus chers de son segment. Ajoutons qu’avec la disponibilité de plus gros moteurs et de plus nombreuses options, il ne faudra pas s’étonner de voir des Polo à plus de 25.000 €, et nous ne parlons même pas de la GTI. 

Les concurrentes ? 

La Polo appartient à un segment qui figure parmi les plus grands et les plus disputés du marché. Chaque généraliste y a donc un ou plusieurs modèles et même les marques premium commencent à s’y intéresser (cfr. la future Audi A1 qui sera entièrement nouvelle). Parmi les principales concurrentes, on retiendra surtout les françaises (Citroën C3, Peugeot 208 et Renault Clio) plus favorablement tarifées ainsi que le bestseller de Ford, la toute nouvelle Fiesta (presque aussi chère), la vieillissante (mais plus abordable) Opel Corsa, la techniquement comparable (et moins chère) Seat Ibiza et la tout aussi onéreuse (récemment faceliftée) Toyota Yaris. N’oublions pas non plus les coréens avec la Hyundai i20 et surtout la toute nouvelle Kia Rio, qui n’a pas manqué de s’imposer dans un de nos derniers comparatifs. 

Notre verdict

Pour sa sixième génération, la VW Polo fait montre de davantage de maturité. Outre qu’elle est plus agréable à regarder, en tout cas pour ce qui est de son habitacle, car extérieurement, elle aurait pu évoluer davantage (mais bon, ce n’est pas dans les habitudes de VW), elle progresse aussi clairement sur le plan de l’habitabilité et du volume du coffre.

Sur le plan technique, la nouvelle Polo s’apparente désormais plus à la Golf à laquelle elle emprunte de nombreux moteurs, une partie de la plate-forme et toute une série d’aides à la conduite. La Polo progresse donc sérieusement, et cela se voit en termes de tarifs, surtout par rapport à la concurrence.

Dans cet article : Volkswagen, Volkswagen Polo

NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!

Je m’inscris

Essais

Nos essais

Stocks

Voitures de stocks à la une

Occasions

Voitures d'occasions à la une

Avis

Derniers avis des propriétaires