Un an après sa présentation à Genève, le quatre cylindres à plat Diesel roule enfin. Il a été implanté dans les Legacy et Outback. En faisant ainsi les premières Subaru nourries au mazout. Ce moteur à distribution par chaînes est un 2 litres (1998 cm³) de 150 chevaux. Ce Boxer turbodiesel à rampe commune se montre compact et léger. Il est d'ailleurs plus petit que le flat-four essence. Subaru a aussi travaillé sur la position du turbo, tout comme le convertisseur catalytique, pour offrir un centre de gravité encore plus bas.
De plus, ce flat four a été conçu pour éviter les vibrations. Ainsi, les ingénieurs ont diminué les frottements dans le bloc. De plus, selon Subaru, la position horizontale des pistons se faisant face empêche la création de vibrations secondaires harmoniques. Et puis, le vilebrequin est court. Au final, ce bloc ferait donc preuve d'une grande rigidité. Dès lors, pas besoin de d'arbres d'équilibrage. Chaque cylindre mesure 98,4 avec un alésage et une course de 86 x 86 mm. Le taux de compression est de 16.3:1, ce qui est relativement bas pour un Diesel.
Le Diesel est bien sûr couplé à une transmission intégrale selon une architecteur symétrique, principe essentiel d'une Subaru. La Legacy revendique un 0 à 100 en 8,5 s. Il en faut 8,8 pour l'Outback. La vitesse de pointe est, elle, fixée à 203 km/h pour la Legacy et 200 km/h pour l'Outback. Niveau consommation, cela tourne autour des 6 litres aux 100 km. Dommage que le constructeur japonais n'ait pas pensé à Bruxelles pour dévoiler ces modèles. Ce sera à Genève début mars.
N.B. : le magazine vous dévoilera prochainement tous les détails de ces modèles.
Nouveaux modèles
Subaru : subtil lifting pour l’Outback
