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Premier essai / SsangYong Korando : Diesel et essence, en attendant l'électrique

La Korando 4e du nom arrive cet automne. Ssangyong a profité du changement de génération pour faire de grands pas en avant, qu'il s'agisse de style ou d'équipement, mais aussi de qualités routières. Et, comme si ça ne suffisait pas, elle annonce pour l'an prochain l'arrivée d'une version 100% électrique.

Le concept

Le rythme auquel les constructeurs coréens répliquent à leurs homologues européens et japonais a de quoi impressionner. On l'a vu chez Hyundai, l'autre constructeur sud-coréen, où chaque changement de modèle est synonyme d'importantes évolutions. SsangYong, beaucoup plus petit, n'est pourtant pas en reste: son Korando de 4e génération est parfaitement conforme à ce que le client attend aujourd'hui d'un SUV du segment C. Le modèle n'a pas à rougir de ce qu'il propose en matière d'esthétique, de finition, d'équipement de sécurité ou de connectivité. Et il bénéficie enfin d'une offre mécanique crédible avec des moteurs compacts turbocompressés, à essence et Diesel, et ne fait pas l'impasse sur les modes de propulsion alternatifs, avec une version CNG (gaz naturel). A la fin de l'année prochaine, un modèle 100% électrique fera également son apparition. Malgré ces évolutions notables, SsangYong reste fidèle à sa politique de prix serrés: le Korando d'entrée de gamme s'affiche à 20.990 €, soit quelques milliers d'euros de moins que ce que demande la concurrence dans ce segment du marché très disputé. On pense ici à des véhicules comme les Hyundai Tucson, Peugeot 3008 ou Nissan Qashqai.

Ce qui change

Le langage stylistique du Korando de nouvelle génération trouve son origine dans le concept car SIV, révélé voici 3 ans au salon de Genève. Les formes arrondies ont cédé la place à des lignes plus tendues et à des formes plus droites. L'arrivée de phares et de feux arrière à diodes a donné aux designers plus de possibilités de créativité. De fait, ce nouveau SsangYong peut revendiquer une vraie identité. Par rapport à l'ancien modèle, la carrosserie a gagné en longueur et en largeur, mais la ligne de pavillon a été quelque peu abaissée. L’empattement a été revu à la hausse, ce qui se traduit par un espace intérieur plus important, qui profite surtout aux occupants arrière. Le coffre présente une capacité de 551 l, mais il est affligé d'un seuil de chargement assez haut. Banquette repliée, le compartiment à bagages propose un volume utile de 1.248 l. Mais la modularité s'arrête là: on ne trouve trace ni d'une banquette coulissante, ni de places de secours dans le coffre. On notera au passage que le Korando remplace deux modèles actuels: l'ancien Korando, bien sûr, mais aussi le XLV (la version longue du Tivoli), qui est 20 cm plus court, et ne sera dans un premier temps pas remplacé. L'importateur belge, qui distribue également SsangYong sur nombre d'autres marchés européens, est pour l'heure toujours en négociations avec la Corée pour pouvoir continuer à commercialiser le XLV.

Sous le capot, on trouve des moteurs compacts qui feront rapidement oublier le 2.0 à essence et le 2.2 Diesel, fiscalement peu intéressants. Pour commencer, le constructeur propose un 1.5 turbo à essence et un 1.6 turbo Diesel. Tous deux sont également commercialisés dans le Tivoli. Le 4 cylindres à essence est alimenté par injection directe et délivre 163 ch pour un couple maxi de 280 Nm à partir de 1500 tr/min. Lors de notre prise de contact, seul était disponible le 1.6 E-XDI, fort de 136 ch et de 320 Nm. Ce Diesel n'est pas le plus silencieux de sa catégorie, mais une fois lancé et à température, il présente un niveau sonore acceptable. Nous avons donc conduit un Korando Diesel doté de la boîte automatique à 6 rapports d'origine Aisin, qui fait très bien son boulot. Ce 4 cylindres se révèle suffisant, mais n'offre qu'assez peu de réserves lorsqu'on en exige des reprises énergiques ou qu'il faut effectuer un dépassement éclair.

Comment ça roule

La gamme Korando est particulièrement étendue: le moteur à essence comme le Diesel sont disponibles avec une boîte manuelle ou automatique. Et, pour les amateurs du genre, la transmission 4x4 reste disponible. Au volant, on remarque d’emblée que la voiture est fondamentalement différente de sa devancière. Le comportement est plus précis et la direction plus communicative. SsangYong a manifestement opté pour un comportement plus dynamique et c'est nettement perceptible dans l'amortissement. La suspension se révèle moins accommodante qu'escompté pour un SUV, mais jamais au point d'être inconfortable. Quant à la traction intégrale, elle s'avère réactive: dès que les roues avant perdent de leur adhérence, une partie du couple moteur est envoyée aux roues arrière. Un mode Lock est prévu: il permet d'obtenir une répartition du couple à raison de 50/50 entre les deux essieux pour les conditions les moins adhérentes.

Budget

Le Korando se distingue également par un intérieur soigné, doté d'un infodivertissement aux standards actuels, et d'une connectivité aboutie, sans oublier un éclairage d'ambiance à effet 3D (dont l'utilisateur peut choisir la couleur) des contre-portes et du tableau de bord. Beaucoup de ces éléments sont nouveaux pour le segment. Reste qu'il ne faut pas se laisser aveugler par le prix d'appel: les équipements (de sécurité) les plus innovants sont réservés aux exécutions les plus onéreuses, qui demeurent toutefois moins chères que ce que propose la concurrence. SsangYong offre le choix entre 5 exécutions. Dès le premier, répondant au nom de Cristal, la dotation comprend le freinage automatique d'urgence, l'antidévoiement actif et la reconnaissance de la signalisation routière. L’exécution Ambre y ajoute la connectivité (Apple CarPlay et Android Auto). Vient ensuite la Quartz, qui offre, en plus, l'accès à bord sans clé et la navigation (TomTom). Le tableau de bord numérique ainsi que l'éclairage d'ambiance avec choix de couleur sont prévus pour l’exécution Onyx. L'exécution haut de gamme n'est autre que la Sapphire, qui donne droit au surveillant d'angles morts, à l'assistant au maintien de voie de circulation et à un dispositif qui avertit le conducteur et freine automatiquement la voiture lorsque celui-ci effectue une marche arrière et qu'un autre véhicule arrive transversalement. Parmi les autres équipement de la Sapphire, citons des phares à diodes performants et un intérieur en cuir de belle facture, avec sièges chauffants et ventilés. Vu le nombre de finitions proposées, la liste des options séparées est assez maigre. Les plus importantes sont la peinture métallisée (500 €), le toit ouvrant électrique (990 €) et le hayon motorisé (90 €), réservé à la Sapphire.

Notre verdict

Le Korando de nouvelle génération amène d'importants progrès en matière de design, de moteurs, d'équipement et de qualités routières qui lui permettent de rivaliser avec la concurrence. Jusqu'à présent, SsangYong faisait surtout la différence par son tarif serré, mais aujourd'hui, il avance des arguments supplémentaires. Il ne faudrait toutefois pas perdre de vue que si le Korando d'entrée de gamme est vendu 20.990 €, les prix montent ensuite rapidement si l'on souhaite un meilleur équipement, une boîte automatique ou la traction intégrale…

Dans cet article : Ssangyong, Ssangyong Korando

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