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Premier essai / Seat Mii Electric : exemplaire en ville

Rédigé par Kevin Kersemans le

Après sa cousine VW, la Seat Mii sera également équipée d’une version entièrement électrique. Elle a immédiatement droit aux améliorations bientôt prévues pour l’e-Up, en particulier une batterie plus grande.

Le concept

Seat passe également à l’électrique et à l’hybride (plug-in). Lors du Mobile World Congress de Barcelone en février, la marque a présenté le Minimo, un quadricycle électrique qui ressemble au Renault Twizy, et récemment au Smart City Expo World Congress - également dans la capitale catalane - elle a présenté le concept électrique e-Scooter deux roues. D’ici 2021, le constructeur espagnol et sa récente filiale Cupra lanceront également six modèles électrifiés. À cette Mii Electric s’ajouteront les el-Born (version Seat de la VW ID.3) dévoilée au Salon de Genève, une version hybride plug-in de la Tarraco et de la prochaine León and Cupra León, et enfin le SUV Cupra Formentor hybride plug-in, qui sera également le premier modèle spécifique de la sous-marque sportive.

Le trio de voitures de ville Seat Mii / Volkswagen Up / Škoda Citigo existe depuis un certain temps. Les deux premières datent de 2011, tandis que la dernière a été lancée l’année suivante. Mais alors qu’auparavant, seul le modèle original, le Up, avait droit à une version électrique, la Mii bénéficie désormais d’une version sans émissions (tout comme la Citigo d’ailleurs). Pour le design extérieur, Seat estime apparemment que son modèle de segment A de 3,56 m était encore assez frais pour ne pas lui faire passer un lifting. En plus de l’inscription sur le couvercle du coffre, l’électrique reçoit également des autocollants sur les portes avant pour souligner son mode énergétique. La prise pour brancher le câble de chargement se trouve juste derrière le clapet, là où se trouve le bouchon du réservoir pour les autres versions. À l’intérieur, le tableau de bord affiche un nouveau placage avec effet relief ainsi qu’un éclairage d’ambiance Mii Electric, tandis que le compte-tours est remplacé par un wattmètre.

Ce qui change

Par rapport à la Mii classique avec moteur à combustion, beaucoup de choses changent. Sous le capot, au lieu d’un moteur à essence et d’une boîte de vitesses, il y a un moteur électrique et une boîte de réduction, ainsi que la direction électronique. Et sous le plancher, la batterie a pris place là où se trouvent normalement le réservoir d’essence et le système d’échappement. Par rapport à l’e-Up lancé en 2013, il ne s’agit toutefois que d’évolutions mineures. Le moteur électrique synchrone à aimants permanents développe toujours 83 ch et 212 Nm, mais la capacité de la batterie lithium-ion refroidie par air a été considérablement augmentée.

La capacité (nette) est passée de 18,7 à 32,3 kWh, de sorte que l’autonomie est maintenant de 250 à 259 kilomètres selon le cycle WLTP (contre 160 selon le cycle NEDC - et plutôt 130 en pratique - avec l’ancien e-Up). Pour le seul trafic urbain, cela représenterait près de 360 kilomètres. Bien sûr, la batterie plus grande signifie que la charge sur une prise de courant domestique normale prend plus de temps : 13 à 16 heures (2,3 kW, 10 ampères) au lieu de 9 heures. Sur un dispositif mural (7,2 kW et 32 ampères), cela ne prend que 4 heures et avec un chargeur rapide (40 kW et 100 ampères de courant continu), il est possible de charger jusqu’à 80 % en une heure (en option). Enfin, la suspension a été révisée en raison du poids supplémentaire des batteries (environ 300 kg).

Comment ça roule

Pour cette première rencontre, nous avons pu utiliser le Mii Electric sur des autoroutes et des routes régulières autour et dans la capitale espagnole, Madrid. Pour le sprint de 0 à 100 km/h, Seat donne 12,3 secondes, mais le plus important pour une voiture qui cible principalement les citadins, c’est qu’après 3,9 secondes, vous êtes à 50 km/h. Dans l’agglomération, le Mii Electric est très rapide, mais aussi en périphérie. Elle peut faire face à la circulation autoroutière même si son entrain est coupé à 130 km/h. Son centre de gravité bas grâce aux batteries lui permet de bien entamer les virages et, comme il sied à une voiture de ville, il indique par sous-virage qu’on dépasse les bornes.

Le couple relativement généreux signifie que lorsque vous sortez d’un virage, lorsque vous sortez d’un rond-point ou lorsque vous réaccélérez avec les roues tournées, un patinage peut se produire si vous appuyez trop profondément et/ou trop fort sur l’accélérateur, surtout sur route humide. C’est particulièrement le cas en mode Normal et moins en modes Eco et Eco+, où la puissance et le couple sont limités pour maximiser l’autonomie. Comme toujours avec une voiture électrique, le fonctionnement est agréablement silencieux et sans à-coups. Lors de notre essai routier, l’ordinateur de bord a indiqué une consommation d’environ 15 kWh/100 km, ce qui est tout à fait acceptable.

Prix et équipements

Avec la Mii Electric, Seat veut aussi convaincre les particuliers de franchir le pas de la voiture électrique. Les Espagnols ont donc consciemment qu’il fallait garder le tarif aussi démocratique que possible. Par exemple, le prix catalogue de la version de base sans nom est de 21.190 euros. En termes absolus, c’est encore beaucoup d’argent pour une voiture urbaine de cette taille, mais en Flandre, en signant un bon de commande en 2019, il est possible d’encore récupérer quelques milliers d’euros sous la forme d’une prime du gouvernement flamand (supprimée en 2020). Et le fait que les acheteurs flamands n’aient pas à payer de TMC ou de taxe de circulation annuelle est également un plus - non pas qu’elles soient élevées avec une Mii à essence, mais c’est toujours ça de pris. Il en va de même pour les coûts d’exploitation, qui sont plus faibles, puisque le « carburant » - c’est-à-dire l’électricité - est pour l’instant moins chère. En outre, une voiture électrique nécessite beaucoup moins d’entretien.

De plus, l’équipement est déjà généreux dans la version de base, car on y retrouve la climatisation électronique, un assistant de maintien de voie, la reconnaissance des panneaux de signalisation, un système audio avec un écran couleur de 5 pouces, Bluetooth et connexion USB. De même que les feux et les essuie-glaces automatiques, le chauffage de siège, un support pour smartphone et l’application Seat Drivemii, qui permet de contrôler à distance toutes sortes de fonctions (par exemple, pour régler à distance la température intérieure, programmer les temps de charge, trouver la voiture garée, etc.) Pour 1100 euros de plus, il y a la version Plus, qui a également droit à des feux diurnes LED, des phares antibrouillard, des vitres arrière foncées, des haut-parleurs supplémentaires, des rétroviseurs extérieurs à réglage électrique et des jantes en alliage de 16 pouces (la version de base est sur roues en acier de 14 pouces avec enjoliveurs en plastique). En outre, il existe quelques packs d’options, tels que le Garage Pack (régulateur de vitesse et capteurs de marche arrière) ou le Fast Pack (pour une charge rapide en courant continu). Enfin, Seat offre une garantie de 8 ans ou 160.000 km sur la batterie.

Concurrence

Dans le segment A, la Mii Electric trouve la Citroën C-Zero/Peugeot iOn (le troisième frère, la Mitsubishi i-MiEV, n’est plus disponible), mais les deux sont beaucoup plus chers et moins polyvalents. Et bien sûr, il y a les Smarts Fortwo et Forfour qui, depuis quelques mois, ne sont disponibles qu’avec motorisation électrique. Mais la plus grande concurrence vient probablement de sa propre famille, avec la Škoda Citigo iV, radicalement identique, et la nouvelle version de la Volkswagen e-Up. Bientôt, on pourrait ajouter la malicieuse Honda e à la liste même si elle se place hors-jeu avec son prix excessif. De plus, les Japonais disposent d’une batterie un peu plus grande (35,5 kWh) et plus puissante (136 ch), mais aussi d’une autonomie réduite (220 km). Et avec son prix de base de 34.500 euros, elle est déjà plus chère que les grandes citadines électriques, comme la Zoé récemment rafraîchie (32.600 euros batterie comprise, ou 24.400 euros avec batterie de location) ou la Peugeot e-208 (32.600 euros) ou Opel Corsa-e (30.495 euros).

Notre verdict

Avec sa batterie plus grande (par rapport à l’ancienne VW e-Up), la Mii Electric devient une voiture de ville très intéressante. Elle offre les mêmes avantages que les versions essence (un bon rapport dimensions extérieures/espace intérieur, une excellente maniabilité grâce à sa petite taille et un rayon de braquage de seulement 9,8 m). Pour ceux qui se déplacent principalement dans le trafic urbain (ou routier), l’autonomie est même comparable. Dès lors, pour les automobilistes adeptes des courtes distances, ou comme deuxième voiture au sein de la famille, le Mii Electric offre peu d’inconvénients, à l’exception du prix d’achat encore plus élevé... dont grande une partie peut être récupérée avec le temps grâce aux coûts d’exploitation moins élevés.

Dans cet article : Seat, Seat Mii

Journaliste AutoGids/AutoWereld

Instagram: @kvnkrsmnsonwheels

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