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Essai détaillé / Rolls-Royce Phantom EWB : au sommet

Rédigé par Tony Verhelle le

Après plus de 14 ans, nous voici enfin au volant du successeur de la première Rolls-Royce de l’ère BMW, la Phantom. Depuis, si le marché pour ce genre de voiture n’a pas décru, la concurrence n’a cessé de se renforcer. La nouvelle Phantom est-elle toujours un modèle à part ou est-elle rentrée dans le rang? Cet essai devait nous apporter la réponse.

Il souffle un vent nouveau sur le département des relations publiques de Rolls-Royce, dont les instances supérieures estiment que leurs voitures ne peuvent plus être purement et simplement testées. A les écouter, tout au plus avons-nous le droit d’expérimenter son côté waftable (aérien, éthéré) pour ensuite nous répandre en éloges… Cela va naturellement à l’encontre de notre philosophie d’une information objective et détaillée. Dès lors, nous avons refusé poliment mais catégoriquement d’écrire le moindre mot au sujet de cette nouveauté. C’est alors que le groupe Ginion est venu à notre aide: puisque nous ne pouvions pas essayer le véhicule de presse européen (dont vous contemplez néanmoins les photos), l’importateur belge allait mettre à notre disposition une de ses voitures, nous permettant ainsi d’en faire l’essai et de réaliser nos habituelles mesures. Pour l’heure, la nouvelle Phantom est disponible en deux versions, une normale et une allongée de 22 cm appelée EWB. Pour l’anecdote, cette version longue échappe de peu à la catégorie des… camions sur le marché chinois (très important pour Rolls-Royce). En son temps, cela n’avait pas été le cas de la Maybach longue. La Phantom a toujours bénéficié de sa propre structure, entièrement en aluminium selon le principe spaceframe. Pour le nouveau modèle, la technique est fortement apparentée, mais quelques adaptations lui permettent de gagner 30% en rigidité. Chez Rolls-Royce, où l’on ne craint pas un minimum d’emphase dans la nomenclature, on parle d’«Architecture of Luxury». Ce qui est nouveau, c’est que cette structure constituera la base de toutes les Rolls-Royce du futur, à commencer par le SUV Cullinan, qui sera lancé cette année encore, sans oublier le successeur de la Ghost, dont les dessous seront donc estampillés Rolls-Royce, alors qu’il utilisait jusqu’à présent une base de BMW Série 7. Visuellement, le design du nouveau modèle correspond à ce que le designer Marek Djordjevic a sorti de son chapeau au début de ce siècle, mais la voiture a évolué avec son temps et ses lignes sont simplifiées. Pour cette 8e génération, la grille de radiateur typique n’est plus juste un bloc, elle est mieux intégrée et profilée, sans toutefois perdre son aspect majestueux. Les phares rectangulaires font référence aux prédécesseurs, mais sont maintenant entièrement à diodes. Ils recourent en outre à la technologie laser pour les feux de route (600 m de portée). De la calandre incurvée, la ligne de ceinture court jusqu’au-dessus des feux arrière à diodes, ce qui, visuellement, n’est pas sans rappeler le modèle précédent. Les portes s’ouvrent toujours de la même manière, mais bénéficient désormais d’une assistance. A l’arrière, les portes dites «coach» à ouverture antagoniste permettent un accès plus «royal». Pour des raisons de sécurité, celles-ci sont munies d’un verrouillage spécial empêchant toute ouverture dès que la vitesse excède 4 km/h.

Dans cet article : Rolls-Royce, Rolls-Royce Phantom

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