Premier essai / Porsche 911 Carrera Cabriolet

Porsche est parvenu à rendre la courbure de la capote fermée quasi identique à la ligne de toit du coupé. Cette ressemblance, Porsche la doit à une conception innovante de la capote, formée par des segments rigides en arceau, sur lesquels se tend la toile. Aucun lien fixe n'existant entre ces éléments et la capote proprement dite, les segments se superposent à l'ouverture du toit alors que la toile se replie en Z selon une méthode éprouvée. L'opération peut s'effectuer jusqu'à 50 km/h en 13 s à peine, soit 7 s de mieux qu'avec sa devancière ! Porsche a cherché à réduire au maximum le poids du toit en utilisant du magnésium pour les segments rigides et du cadre de la lunette arrière. Les bras latéraux, les leviers d'entraînement et l'arceau tendeur restent en alu.

Les variantes cabriolet reprennent les moteurs embarqués dans le coupé : 3.4 litres de 350 ch pour la Carrera et 3.8 litres de 400 ch pour la Carrera S. L'inédite boîte manuelle à 7 rapports et l'unité robotisée PDK à double embrayage restent évidemment de la partie. Compte tenu du léger surpoids, le cabriolet calque ses performances sur celles du coupé. C'est bien sûr les cheveux au vent qu'on apprécie le mieux l'allemande. Bien protégé des remous par le pare- vent, on profite allègrement de la mélodie du 6 cylindres à plat. Les évolutions apportées au châssis rendent la 911 non seulement plus efficace, mais aussi moins sournoise lors des passages en courbes. Une facilité de conduite inaugurée par le coupé et reproduite ici pour une homogénéité sans faille.

La 911 Cabrio se rapproche toujours un peu plus du coupé. On les confondrait presque dans les lignes, mais aussi sur la route, tant ce cabriolet est rigoureux. Elle y ajoute une dimension de confort avec son pare-vent électrique intégré.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1518 du 7 mars 2012.