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Rétro / Vintage – 2002 Nissan 350Z, le réveil du Z

Rédigé par Valentin Delchambre le 23-08-2021

Au tournant du siècle, après quelques années sans GT griffée du Z au catalogue, Nissan lance l’offensive. C’est ainsi que sort une 350Z en pleine décennie 2000, marquée par Gran Turismo et la saga Fast & Furious !

Ah, Nissan sans sa Z… Pourtant, le monde s’en passera durant quelques années, une première depuis le lancement de la 240Z en 1969. La 300ZX « Z32 » disparaîtra de notre marché en 1996 et terminera sa carrière nippone en 1999. Cette même année, un prototype préfigurant sa remplaçante sera dévoilé… Et puis plus rien. Jusqu’en 2001, à l’arrivée du second concept, et 2002, à la sortie de cette nouvelle 350Z. Alors que les chambres d’ados d’alors sont tapissées de posters de Skyline GT-R, de Toyota Supra et de Mazda RX-7, Nissan relance sa sportive polyvalente au quotidien, nommée Fairlady Z sur le territoire nippon. Cette dernière est destinée à tenir la dragée haute aux Audi TT, Porsche Boxster, Mercedes SLK, Chrysler Crossfire, mais aussi… à la Mazda RX-8, en passe d’être dévoilée !

Nissan 350 Z 2003

La 240Z de l'an 2000

Le coup de crayon a été finalisé et dévoilé au grand public dès 2001 avec le concept Z; 99% des éléments stylistiques extérieurs ont été repris de ce prototype. On sent que la 350Z a été conçue en partie par les Américains pour les Américains. La ligne présente quelques lourdeurs et la belle sportive, indiscutablement aguichante, a quand même pris un peu d’embonpoint. Hormis cela, on peut dire que l’on reconnaît des touches très « 240Z », du moins dans la forme caractéristique, mais que le constructeur a pris le parti de ne pas succomber à cette mode d’alors du « néorétro ». La 350Z est bien implantée dans les années 2000 et sa ligne est encore aujourd’hui intemporelle. Difficile de croire qu’elle est contemporaine des premières générations de Ford Focus…

La ceinture de caisse assez haute est marquée par de grands phares en amande et des feux remontant le hayon. Une massive poignée verticale d’aspect aluminium affleurant le long de la portière permet d’accéder au véhicule. Les ailes sont marquées par de larges arches permettant de loger les jantes de 18 pouces d’origine (il était possible, en option, d’avoir des Rays forgées faisant 4 kg de moins par jante que celles de base !). De fines arêtes se dessinent sur le capot, dynamisant la ligne faite de rondeurs. Des rappels du « Z », seule véritable concession rétro, se trouvent çà et là sur la carrosserie, ainsi qu’en gimmick intérieur.

Le mobilier de bord comprend un bloc de compteurs séduisant, un peu rétro, et le conducteur a droit à des informations supplémentaires grâce aux manomètres rapportés au-dessus de la navigation. Quant à l’équipement, en bonne GT confort, c’est le full option ! Sono Bose, tout électrique, navigation, climatisation, cruise control

Toutefois, ses origines américaines sont assez vite trahies par la finition peu flatteuse… C’est la foire aux plastiques durs et de qualité approximative ! De prime abord, le sens pratique n’est point son fort (des espaces de rangement astucieux se cachent pourtant); la 350Z est une stricte deux places et à la place de vos rejetons se trouvera, signée du Z, une massive barre antirapprochement.. La rigidité structurelle avant tout. Celle-ci préfigure les fondations de la version cabriolet, qui sortira en 2004. Point de Targa à l’horizon pour cette génération !

Nissan 350 Z 2003

French touch

Sous le capot, Nissan choisi de glisser un V6 « VQ35DE » atmosphérique à 24 soupapes que l’on trouve dans de nombreux modèles Nissan de gamme supérieure (Pathfinder, Maxima, Infiniti G35). Mais aussi, cocorico, dans les Renault Vel Satis et Espace IV, notamment !

Ici, dans sa version plus puissante, il délivre la bagatelle de 280 ch à son lancement. Au choix, il est accouplé à une boîte manuelle à 6 vitesses ou une automatique à 5 vitesses, choix naturel auprès des Américains, mais aussi des Nippons. Il connaîtra deux évolutions en cours de carrière, avec un passage à 300 ch afin de répondre aux doléances de la clientèle, et une version finale « VQ35HR » dès 2007 à la puissance poussée à 310 ch. On reconnaît cette version à son bossage de capot inspiré de la 240Z lui conférant un air encore plus « musclé ». Le 0 à 100 est abattu en 6,2 s par les ultimes versions, soit 0,3 s de moins que la 280 ch.

Un peu en surpoids

La sensation de conduite et le contact à la route sont un des points marquants de la 350Z, avec sa direction à assistance hydraulique. Cependant, on peut dire que ni ses origines américaines ni les années 2000 n’ont fait grand bien à la 350Z, qui pèse 1545 kg. On ressent un peu l’excédent de poids sur nos petits lacets, mais la 350Z reste saine et équilibrée. L’autobloquant de série est extrêmement bienvenu ! Afin de sécuriser le tout, la 350Z offre de série des freins Brembo à étriers à 4 pistons. Les nounous électroniques (ESP et ASR) se désactivent : alléluia ! Même si l’ESP reviendra vous épauler à la moindre sollicitation trop forte du freinage… Fausse joie.

Nissan 350 Z 2003

Cette fantastique sportive nipponne laissera sa place sur le marché à sa petite sœur 370Z en 2009. Celle-ci est toujours en production actuellement. Comme quoi, quand une formule marche bien… Sur le marché, la 350Z est une alternative tout à fait crédible à des GT beaucoup plus chères ! En son temps déjà, on parlait de « maître achat » (38.500 € la version « Pack », contre 42.450 € pour une Audi TT 3.2 DSG). Sa cote actuelle est toujours très contenue, voire réduite à sa plus simple expression. On peut en trouver en Europe dès 7000 € avec des kilométrages pas trop exagérés. Un peu moins de 10000 € permettent de trouver le bonheur, que ce soit en coupé ou en cabriolet ! La facture peut être encore plus basse outre-Manche, si la conduite à droite ne vous fait pas peur : des modèles anglais (ou Fairlady Z importées) se trouvent dès 3000 à 4000 €…

Attention aux exemplaires tunés, qui sont légion ! Sortie en pleine vague Fast and Furious, la 350Z a été l’égérie de bon nombre de tuners plus ou moins professionnels. Aujourd’hui encore, les prix très bas d’achat d’une base ainsi que le choix pléthorique de pièces permettant d’améliorer des 350Z font que le modèle est très fréquemment modifié. Bien qu’un revival du tuning des années 2000 soit possible, soyez sûrs de ce que vous voulez acheter, et faites bien attention à l’historique de votre future Z… Quelle que soit la Z sur laquelle vous jetterez votre dévolu, quel plaisir cela sera !

 

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