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Essais blog / ROAD-TRIP - Mercedes C200d Break : une étoile pour les écouter

Rédigé par Olivier Duquesne le

Les collègues sont formels, la Mercedes Classe C Break est une bête sur l’autoroute. Et en Diesel ? Pour le vérifier, direction le radiotélescope de l’Effel en Allemagne, via Autobahn. Une étoile pour scruter les étoiles…

  • Avis Rédaction /20

Plus question de chats en Pologne ou de moulin à crêpes aux Pays-Bas. Notre périple nous emmène cette fois à Effelsberg, à 50 km de Bonn en Allemagne. Dans ce village, une antenne dépasse les arbres. C’est celle d’un des plus grands radiotélescopes du monde, d’un diamètre de 100 m. Et pour observer cette oreille à l’écoute des étoiles, rien de mieux qu’une voiture à étoile : la Mercedes C 200d Break AMG Line. Une finition aux allures sportives dotée de disques de frein plus grands à l’avant. C’est rassurant sur Autobahn sans limitation. Avant cela, c’est à 120 km/h maximum sur la N25, la E411 et la E42 que nous croisons sereinement. L’insonorisation de l’habitacle étouffe un peu les bruits issus du revêtement aléatoire de notre réseau. Le régulateur de vitesse actif ralentit en douceur à l’approche d’un autre véhicule et évite les changements de rythme intempestifs. Heureusement, car les limitations indiquées sur le combiné sont plutôt folkloriques parfois.

Frei

Willkommen in Deutschland. Au premier /// on appuie sur le champignon pour enfin exploiter la puissance du 2.0 l 4-cylindres de 163 ch épaulé par un coup de pouce électrique de 15 kW (20 ch). Il donne de la voix, ou plutôt du claquement rauque typique du Diesel. Une musique lassante, heureusement en sourdine. Pas besoin de trop augmenter le volume de la radio ou de la navigation malgré des vitesses synonymes de perte de permis en Belgique. Toutefois, le confort est tout relatif à 190 km/h. La Classe C ne peut éviter les effets de pompage et certains retours secs quand le rythme s’accélère sur l’Autobahn. Il vaut mieux lever le pied à l’approche des courbes, sans que l’on se sente pour autant en danger. Les relances sont franches, sans excès ni paresse. Et quand il faut freiner brutalement à l’approche d’une limitation, le break ne défaille jamais. C’est sans bavure.

Bonn

Avant de rejoindre le but de notre périple, un premier arrêt s’impose à Bonn pour visiter la maison du compositeur Ludwig van Beethoven. Avant la culture scientifique, un peu de culture musicohistorique. Vignette environnementale sur le pare-brise, on se dirige donc vers le centre-ville, l’affichage en réalité augmentée sur l’affichage tête haute peut perturber au début pour les indications de la navigation. Mais on finit par s’y faire. Par contre, que dire de l’affichage sur l’écran, à chaque feu de signalisation et à chaque notification de la voix de la navigation, d’une image reprenant ce que l’on a devant soi. Du coup, on ne voit plus la carte. La sécurité c’est bien, mais ici, à quoi ça sert vraiment cette projection qui pousse à quitter les yeux de la route ? Dans les petites rues à proximité du piétonnier de l’ancienne capitale de la RFA, le gabarit de la Classe C Break (4,75 m de long) n’est pas un handicap. Lui trouver une place de parking en voirie ne nécessite ni chance ni dextérité hors du commun. Bien aidé, il est vrai par l’aide au parking Parktronic avec vue à 360°.

Effelsberg

Après avoir découvert quelques secrets de la vie du compositeur allemand (1770-1827), la route reprend. La chaleur caniculaire a évidemment augmenté la température à bord de l’habitacle. Heureusement, le vitrage arrière fumé a quelque peu réduit la surchauffe. Le toit ouvrant va aider à évacuer la chaleur. Les ingénieurs de Stuttgart ont dû se dire « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ». Il faut glisser son doigt sur une glissière pour manipuler ce toit de série avec cette finition. En bref, c’est parfois la galère. Par exemple, alors qu’on veut l’entrebâiller, il se rouvre. Même chose pour les commandes haptiques sur le volant. Ça ne marche pas à tous les coups. Pire en tapotant sur la branche du volant avec le pouce pour suivre le rythme d’un tube du moment, le système imagine que l’on veut changer de titre. NAN ! En plus, j’ai beau chercher, je n’ai jamais trouvé le moyen d’afficher le titre diffusé sur la partie centrale du combiné. On s’en accommodera. Après un petit bout d’Autobahn avalé à vitesse v-v’, les routes de campagne qui se présentent à nous démontrent que la Classe C est également à l’aise ailleurs que sur autoroute. Il est très facile de se dévergonder sur les enchaînements de virages. En bonne propulsion, elle s’inscrit avec enthousiasme dans les courbes pour sortir avec un élégant coup de reins. Mais sans jamais prendre le conducteur en traître. La boîte 9G-Tronic Plus se montre habile. Même si certains à-coups peuvent survenir. Et qu’elle n’empêchera jamais le Diesel d’hurler quand on le cravache un peu trop.

Retour

Après la balade nécessaire à la découverte du radiotélescope, et une Currywurst mit Pommes de circonstance dans le chalet à proximité du parking, il est temps de rentrer. Mais avant, plongeons-nous à bord de la Mercedes. Le coffre tout d’abord. De forme parallélépipédique facilitant le chargement d’objets encombrants. Ce n’est pas non plus la panacée avec 490 l sous le couvre-bagages. Certes, en rabattant la banquette, il atteint 1510 litres. L’ambiance intérieure est évidemment soignée avec de l’espace pour les passagers arrière. Le grand écran central domine la console. Les sièges avant participent au confort par leur accueil et leur souplesse. Le train-train quotidien dans ce cocon humblement luxueux est un plaisir. Et sur les trajets plus longs également. D’autant que l’autonomie atteint des sommets avec le réservoir de carburant à capacité accrue (66 l).

Plus de 1000 km

1200 km ! c’est ce que nous aurions pu faire avec le plein et notre consommation moyenne de 5,5 l/100 km. Laquelle peut descendre à moins de 5 l en étant précautionneux avec l’accélérateur. En 7 jours d’essai, il n’a jamais fallu passer à la station-service alors qu’en plus du périple allemand de 551 km (et des pointes à plus de 190 km/h) vers le radiotélescope, nous avions aussi fait un trajet de 196 km entre le Brabant wallon et le Condroz, et plusieurs allers-retours vers Bruxelles. Cela vous change d’une électrique à recharger toutes les deux heures pendant 45 minutes. Oui ! Une bonne autonomie c’est vraiment important et rassurant.

Verdict

Avaler les kilomètres avec la Mercedes Classe C 200d Break AMG Line est un loisir. L’Allemagne ne défaille pas sur autoroute, se montre sereine à la campagne et prévenante en ville. Elle est sobre aussi, même à rythme soutenu chez nos voisins d’outre-Rhin. Certes, ce n’est pas la plus généreuse en volume de coffre et espaces de rangement en tous genres. Cependant, elle peut emmener une famille sur la route des vacances et répondre aux besoins quotidiens professionnels et privés le reste de l’année. On n’en demande pas moins d’une voiture de 53.724 € (AMG Line sans options supplémentaires). Ce qui est laborieux par contre, c’est cette obstination de Mercedes avec les boutons haptiques parfois déroutants.

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