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Premier essai / Skoda Kamiq : Taillée sur mesure

Rédigé par Philippe Jacquemotte le

Après Volkswagen et Audi, c’est au tour de Škoda de commercialiser son petit SUV urbain. Et, comme souvent chez lui, c’est l’habitabilité et les aspects pratiques qui sont mis en avant.

Le concept

Chez Škoda, la nomenclature de SUV doit toujours commencer par un K et s’achever par un Q, comme Kodiaq, Karoq et maintenant Kamiq. Des noms proviennent du langage inuit, ce peuple du Groenland, où Kamiq signifie « quelque chose qui s’adapte à toute situation ». C’est toute l’ambition de ce nouveau SUV: convenir au plus grand nombre et parer à toute éventualité. Une mission que cette voiture devrait pouvoir remplir sans trop de difficultés, à une exception près: le franchissement ou la conduite en situation précaire, car, sous ses allures de SUV, le Kamiq n’est disponible qu’en deux roues motrices. Seule la garde au sol relevée, de 39 mm par rapport à la berline Scala dont il dérive, lui confère un côté un peu plus baroudeur. Mais à partir du moment où le SUV devient la voiture « normale » et qu’il est proposé en version « urbaine », il n’y plus que les puristes pour s’en étonner.

 

Ce qui change

Il n’empêche que la Tchèque a d’autres qualités, à commencer par l’espace intérieur, grandiose. Bien sûr, il y a déjà la position surélevée, mais il y a aussi l’espace à l’arrière; comme l’a dit un de nos collègues plutôt grand : «Quand je peux m’asseoir derrière moi, c’est qu’il y a de la place.» Et c’est le cas. À l’arrière, la garde au toit est de 1003 mm, la largeur aux coudes de 1425 mm et l’écart entre le dossier avant et l’assise de la banquette de 73 mm: les grands gabarits sont à l’aise. Cette générosité se traduit aussi dans le coffre, dont le volume va de 400 à 1.395 l (la banquette étant rabattable 60/40), soit le plus grand de la catégorie. Il est également possible, en option, d’incliner complètement le dossier du passager avant pour charger des objets longs de 2,44 m. Et si cela ne suffisait pas, les petits espaces de rangement disséminés un peu partout dans l’habitacle offrent 26 l de volume en plus.

Ce confort se retrouve au volant, réglable en hauteur et en profondeur, tout comme le siège du conducteur, réglable en hauteur de série. Les finitions sont bonnes, la planche de bord est en plastique moussé; dommage, en revanche, que les espaces de rangement et la face avant de la planche de bord soient en plastiques durs, une concession à la recherche de légèreté et aux économies. Le poids est de 1.240 kg avec le moteur 1.0 TSI de 95 ou 115 ch; c’est 100 kg de moins qu’avec un moteur Diesel et cela se sent dans le comportement.

La devise de la marque, « Simply Clever », est poussée à son paroxysme sur le Kamiq tant les astuces y sont nombreuses. Ça commence avec les protections de portières, en option. Dès que vous ouvrez une porte, une petite protection en plastique souple, longue d’une vingtaine de centimètres, sort de l’épaisseur et vient se placer sur le bord de la portière, de quoi éviter d’abîmer la peinture de la voiture ou celle de la voiture d’à côté. Comme dans le cas de la Scala, dont le Kamiq est la variante «haute sur pattes», on trouve également le hayon électrique à fonction Tip-To-Close et l’attache-remorque amovible électriquement. Autre fonction qui facilite la vie: le réservoir du lave-glace est muni d’un entonnoir intégré et la trappe à carburant d’un grattoir pour le givre ainsi que d’une jauge pour mesurer l’usure des pneus. Les bacs de portières avant peuvent accueillir une bouteille de 1,5 l, le coffre est équipé d’une lampe à diodes amovible, d’une prise 12 V et d’un filet placé sous la plage arrière, de quoi avoir le nécessaire à portée de main, coffre ouvert. Et puis, c’est un classique, mais toujours bienvenu, le fourreau à parapluie dans l’épaisseur de la portière du conducteur, parapluie inclus. Une trouvaille signée… Rolls-Royce, il y a déjà très longtemps.

Comment ça roule

Nous avons essayé le Kamiq sur les routes montagneuses du Ballon d’Alsace, où le petit SUV a avalé les courbes avec un bel équilibre et un réel dynamisme, le train avant n’étant pas écrasé par le poids du moteur. Comportement bien aidé par le châssis, spécifique au modèle, équipé de ressorts et d’amortisseurs plus longs que ceux de la Scala, d’une barre stabilisatrice plus rigide sur l’essieu avant et de rapports de boîte différents. En option (la liste est longue), la voiture peut être équipée du Sport Chassis Control riche de quatre modes, dont le sport, qui agit sur la fermeté des amortisseurs, la réactivité de la direction électromagnétique ainsi que celle du moteur et de la boîte de vitesses. Si vous ajoutez le cockpit virtuel et ses 5 affichages intégrant aux choix la navigation ou les informations de conduite, là aussi en option, la console d’infodivertissement disponible via des écrans allant de 6,5 à 9,2” et un dessin gentiment agressif de la face avant qui intègre de phares à diodes en deux parties avec les feux de jour au-dessus ainsi que la possibilité d’opter pour l’option full LED qui englobe aussi les clignotants dynamiques, vous voilà avec un véhicule plus que complet.

Budget

De l’espace et de la qualité pour un prix très raisonnable : la stratégie de Skoda ne change pas et elle continue de très bien fonctionner. Le Kamiq est annoncé autour des 21.000 € en prix de base. Les tarifs définitifs ne seront connus que d’ici quelques semaines. Mais comme toujours, Skoda s’érigera sans doute parmi les plus compétitifs du segment.

Notre verdict

Ce petit SUV urbain, qui partage la plateforme MQB-A0 du T-Roc, est manifestement une voiture réussie, aboutie, performante et pratique. Une voiture «raison» plus que «passion», mais qui interroge quant à la nécessité d’acheter plus grand. Reste que, pour avoir tous les raffinements proposés en matière de confort, de connectivité et d’aides à la conduite, il ne faudra pas hésiter à aller puiser dans l’interminable liste des options.

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