Connectez-vous

Se connecter avec Facebook

ou

Vos identifiants sont incorrects.
Je me connecte Mot de passe oublié ?
Aucun compte Facebook n'est lié au site, veuillez vous inscrire.

Mot de passe oublié ?

×
Réinitialiser mon mot de passe
Nous vous enverrons un email pour la réinitialisation de votre mot de passe.
Aucun compte n'est lié à cet email.

Vous n’avez pas encore de compte ?
INSCRIVEZ-VOUS GRATUITEMENT.

Premier essai / Ferrari 488 Pista : de la piste à la route…

Rédigé par Benoît Galand le

Contrairement à son qualificatif qui pourrait laisser supposer que son terrain de jeu privilégié est la piste, la Ferrari 488 Pista est une voiture avec un plaisir de conduire décuplé. Objectif atteint ?

Le concept

Quel bonheur de recevoir un briefing technique où il n’est pas question de connectivité, de multimédia, d’aides à la conduite électroniques ou de sécurité active. Non à Maranello, les ingénieurs se succèdent à la barre et nous parlent avec passion d’allègement, de rigidité, de courbe de couple, de coefficient de traînée, de refroidissement optimisé ou encore d’appui aérodynamique… Bref tout ce qui fait d’une voiture un objet de plaisir pour ceux pour qui conduire signifie encore quelque chose ! La Ferrari 488 Pista est plus qu’une version allégée et plus puissante de la déjà très performante 488 GTB. Elle part à l’assaut de monuments tels que la Porsche 911 GT2 RS ou la McLaren 720s… avec quelques atouts de choix ! 

Ce qui change 

Le V8 à 90° 3,9 l biturbo Ferrari voit sa puissance portée à 720 ch. Cette augmentation de 50 ch est le fruit d’un travail tous azimuts des motoristes de Ferrari. Pas moins de 50 % des pièces du moteur de la « Pista » sont différentes de celui de la GTB, 25% d’entre elles provenant de la version « Challenge ». La recherche des kilos superflus a été omniprésente : sur le moteur et ses périphériques, mais aussi la batterie, les sièges, la carrosserie, avec capot et bouclier, les jantes… Bref, pas moins de 90 kilos ont ainsi été trouvés ce qui donne un rapport poids/puissance qui en dit long sur les prétentions sportives de la 488 Pista : 1,78 kg/ch.

L’aérodynamique permet bien sûr d’améliorer la tenue de cap et les freinages, mais elle est également essentielle dans le refroidissement des éléments dont le rendement est sensible à la chaleur : les freins et le moteur essentiellement. L’élément le plus visible de cette aérodynamique améliorée de 20%  est le « S Duct », directement inspirée de l’expérience F1. Au premier coup d’œil, la 488 Pista impose le respect. Sans en faire des « tonnes », elle ne peut cacher ses prétentions sportives. L’habitacle n’est pas en reste : tout respire la sportivité avec une ambiance qui combine subtilement carbone et suédine. 

Comment ça roule ? 

Première source d’étonnement : cette Ferrari 488 Pista est plus que civilisée. La traversée de Maranello, se fait en douceur, avec un filet de gaz, en position normal et passage de boîte automatique. Première ligne droite en dehors des agglomérations, Manettino sur sport et on comprend dans la seconde que la Pista n’est pas là pour la frime : l’accélération est violente et s’accentue encore alors que l’aiguille du compte-tours s’envole vers le régime maxi fixé à 8000 t/m. Le bruit d’échappement couvre le sifflement des turbos et ne passe pas inaperçu. Ce n’est pas encore un V8 atmo, mais franchement, c’est agréable à l’oreille et surtout très naturel. La ligne droite était longue, mais il est déjà temps de freiner : une pression décidée sur la pédale et les freins carbone entrent en action de manière tout aussi déterminée : c’est efficace, progressif et très rassurant !

Les routes de la région de Maranello ne sont pas toutes des « billards » et permettent de constater que les suspensions, pourtant raidies de 10%, travaillent magnifiquement, épousant sans broncher les petites inégalités et assurant une tenue de cap imperturbable. La sensation de légèreté est omniprésente : dans les accélérations et les freinages, mais aussi au moment de l’inscription dans la courbe avec un nez incisif et une précision millimétrique du train avant. Les changements  d’appuis sont vifs et nets, sans roulis.  Malgré cette puissance démesurée et cette vicacité de comportement, la Ferrari 488 Pista reste contrôlable et sans surprise avec un train arrière rivé au sol… pour autant que le conducteur ait compris que l’accélérateur ne se manie pas en off/on mais tout en nuances… Il faut dire aussi que, si toutes les aides à la conduite peuvent être débranchées – ce que nous ne conseillons que dans certaines circonstance bien spécifiques – le Ferrari Dynamic Enhancer (FDE) est toujours bien présent, même si son action est le plus souvent imperceptible, pour assurer un contrôle de lacet. 

Notre verdict 

Conduire – ou piloter c’est selon – une Ferrari 488 Pista est une expérience gratifiante… même sur la route. Ferrari a utilisé son immense expérience de la compétition pour transcender une 488 GTB déjà impressionnante à la base. Le résultat est décoiffant : la Pista est jolie, agressive mais sans excès, enthousiasmante et civilisée, rageuse et docile. Du grand art mis au service du plaisir de conduite et cela, par les temps qui courent, c’est une denrée rare que l’on se doit de savourer à sa juste valeur. Ah oui, à ce propos, j’ai oublié de vous parler du prix, qui, vous en conviendrez est anecdotique : 294.141 € ! 

Dans cet article : Ferrari, Ferrari F 488

AVEZ-VOUS DES QUESTIONS?
Posez-les sur notre AutoForum

Vers AutoForum

Essais

Nos essais

Stocks

Voitures de stocks à la une

Occasions

Voitures d'occasions à la une