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Premier essai / Dodge Challenger SRT-8

Un gros V8, un look de macho prononcé et une préférence pour le burnout : plus américain que la Dodge Challenger SRT-8, c'est difficile. Une voiture agréable à sa manière... inimitable !

Les muscle cars font autant partie de ces clichés à l'américaine que les drive-in, Hollywood ou la télévision à la demande. Phénomène pratiquement éteint dans les années 90, le all-American sports car refait son apparition sous les traits d'un coupé deux portes surmotorisé, doté d'une carrosserie pour le moins tape-à-l'oeil, réhabilité aussi bien par Ford que par GM et Chrysler.

Comme la Chrysler 300C, la Dodge Challenger recourt donc à la plate-forme d'une ancienne Mercedes Classe E. Elle rompt dès lors avec les traditions des voitures de sport américaines d'antan, qui composaient encore avec des essieux rigides et des ressorts à lames. En revanche, le moteur est dans la droite ligne des Detroit Irons. Ce moteur délivre 425 ch, mais surtout 569 Nm et transmet tout ce potentiel aux roues arrière via une boîte automatique à 5 rapports à commande électronique d'origine Mercedes.

Les mouvements de caisse sont relativement bien contenus, et seules les grandes inégalités routières viendront troubler la quiétude de la Challenger. En virage, on prend conscience du poids de l'engin et de la répartition inégale des masses. Cependant, le volant (énorme) de ce monstre (5 m de long et 1,9 tonne à sec) sait distiller un plaisir de conduite suffisant grâce à une bonne maîtrise du roulis, à l'adhérence élevée de ses pneus et, bien entendu, au couple magistral de son gros V8, parfaitement épaulé dans sa tâche par la boîte automatique intelligente. Les Américains accordent traditionnellement peu d'attention à la finition de l'habitacle, notamment en proposant un intérieur triste en plastique dur et sensible aux griffes. Ce n'est heureusement pas trop le cas de la Challenger.

Bien que la Dodge Challenger roule mieux que n'importe quel autre muscle car américain, elle n'affiche pas encore le comportement des meilleures voitures de sport européennes ou asiatiques. Mais son V8 au grondement envoûtant, sa ligne et ses proportions imposantes ainsi que son confort élevé nous ont conquis. À sa manière - assez peu subtile -, la Challenger transforme chaque voyage en réel plaisir.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1461 du 23 décembre 2009.

Dans cet article : Dodge

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