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Premier essai / Toyota Camry : berline cherche chauffeur

La Camry est de retour. Une grande berline, trois volumes, hybride. Reste à se faire une place sur un marché trusté par les SUV, ce ne sera pas facile même si elle a de solides arguments à faire valoir.

Le concept

C’est la huitième génération de la Camry, berline trois volume, née en 1982. Une vieille connaissance qui avait abandonné la Belgique en 2004, au profit de l’Avensis, plus européenne. A l’époque la Camry donnait naissance à sa sixième génération, un modèle qui n’est pas arrivé jusqu’ici, pas plus que le suivant, on redécouvre donc une voiture, quinze ans et deux générations plus tard. Dans son segment la Camry est une star, surtout aux Etats-Unis, en Asie et en Russie. C’est la berline la plus vendue au monde, 19 millions d’exemplaires et une production annuelle de 700.000 unités, mais quid chez nous ?

Ce qui change

Cette nouvelle génération nous arrive parée de ses meilleurs atours. Le design d’abord. Puissant. Autoritaire. Très typé USA. La calandre est particulièrement imposante, prolongée par un petit spoiler qui lui donne un poil de sportivité. Une ligne de caisse qui remonte vers l’arrière et pas trop de frioritures « à la japonaise ». Une allure sobre et digne, conforme pour une berline de cette catégorie. L’intérieur réalise un sans faute aussi. Matériaux de qualité, plastiques moussés, assemblage sans défaut et cuir moelleux. Ambiance cosy garantie. Le bureau de style a également apporté sa patte à la console centrale avec une découpe en forme de  « S » qui accentue l’aspect cockpit dirigé vers le conducteur.

Camry repose sur la plate-forme GA-K, assurant un centre de gravité plus bas, plus de rigidité et une meilleure exploitation des volumes. Le confort est réel et excellent. Les tapis de sol sont épais, les sièges bien enveloppants et réglables électriquement. C’est particulièrement vrai si la Camry est équipée de l’Executive pack, en option, qui transforme les places arrière en salon (voir ci-dessous). Confort accru par la longueur de l’empattement, 2,82 m, ce qui laisse beaucoup de places pour les jambes des passagers, même si les occupants des places avant sont de grande taille. En revanche le coffre à beau est spacieux, 524 l, il manque de hauteur. Et si en version standard la banquette est rabattable 1/3 – 2/3, l’armature de la carrosserie réduit fortement la taille de l’ouverture.

Comment ça roule

Le moteur thermique est un 2,5 l, développant 177 ch de puissance et 221 Nm de couple. À ses côtés le moteur électrique a lui une puissance 88 Kw, en combinant le tout on obtient 218 chevaux, de quoi propulser la voiture à 180 Km/h, le 0 à 100 Km/h étant atteint en 8,3 secondes. Bien entendu cette grande berline longue de 4885 mm n’a rien d’une sportive et l’épreuve de la route va nous le confirmer. C’est en Croatie que nous avons testé la Camry, un parcours de 350 kilomètres alternant autoroutes, nationales et routes de montagnes. Ça monte, ça descend, ça tourne, on emmène la voiture à vive allure et rapidement elle montre ses limites. La direction est suffisamment ferme mais ne fait remonter que peu d’informations dans le volant. Le train avant est moyennement précis et si le châssis se comporte convenablement on comprend vite que le sport n’est pas sa vocation. On adopte alors une conduite plus fluide, juste dynamique, et là la voiture retrouve ses jeunes. Saine, agréable, elle aborde les virages sans se « vautrer ». Comme on le présentait, c’est l’autoroute qui est son terrain de jeu préféré. Douce, impériale, le long ruban de bitume ne l’impressionne pas et on croise en mode détente. Une remarque, un peu de bruit aérodynamique qui s’ajoute à celui des roues de 18’’.

Ce n’est pas à Toyota qu’on va expliquer comment faire une hybride essence-électrique efficace. Cela fait 22 ans que la production de la Prius a débuté et l’expertise du constructeur japonais dans le domaine n’est plus à démontrer. Toyota annonce qu’avec cette voiture 50% d’un parcours routier mixte peut être parcouru en électrique. À ce petit jeu nous avons pu baisser notre consommation à 4,5 litres. Certes il existe la possibilité de verrouiller le mode électrique, mais cela ne fonctionne que dans les zones à basse vitesse, parce que même dans cette configuration, si on accélère un peu, le thermique reprend la main. Raison pour laquelle l’autonomie en full électrique est incalculable.

Sécurité et garantie

Dans le domaine de la sécurité l’équipement est conforme aux normes du moment avec notamment l’aide au freinage d’urgence, la détection des piétons, et l’avertisseur d’obstacles à l’arrière non visibles dans les rétroviseurs, avec freinage automatique si nécessaire. Toyota offre 5 ans de garantie ou 200.000 km, plus 10 ans de couverture sur la batterie hybride pour peu que celle-ci soit entretenue et testé chaque année dans le réseau.

Notre verdict

Cette Toyota est incontestablement une bonne et grande routière, confortable, performante. Sa motorisation hybride efficace lui permet de basculer rapidement et souvent en mode électrique, de quoi garantir une consommation contenue pour un taux d’émission de 99,5 gr/CO2. Mais voilà, son architecture ne séduit plus grand monde et son moteur 2,5 l est fiscalement pénalisant. Toyota ne mise que sur 200 livraisons en Belgique aux cours des six derniers mois de l’année et ne prévoit ni de version à hayon ni de breack. Alors qui séduire ? Les flottes et les taximen peut-être, amateurs de confort et de robustesse.

Par Philippe Jacquemotte

Dans cet article : Toyota, Toyota Camry

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