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Essais blog / ROAD-TRIP – La Volkswagen Tiguan Allspace en vacances alpines

Rédigé par Olivier Duquesne le

Direction les lacs de Lombardie pour la petite famille à bord d’un Volkswagen Tiguan Allspace. Un périple avec un tas de bagages – et la chaise roulante – pour vérifier son confort sur la route des vacances.

  • Avis Rédaction /20

Les aléas de la vie entraînent parfois nos amis loin de nous. Les vacances permettent heureusement de leur rendre visite. Direction donc les lacs de Lombardie, jonctions du sud de la Suisse et du nord de l’Italie. Et pour cette épopée, nous avions une Volkswagen Tiguan Allspace récemment restylée, avec le 1.5 TSI R-Line essence de 150 ch, deux roues motrices et boîte DSG à 7 rapports. Notre véhicule d’essai de cette variante allongée du Tiguan (+ 22 cm) n’était pas équipé des sièges de 3e rangée en option. Tant mieux, cela donne un coffre volumineux (760 l), d’autant plus qu’il est possible de faire coulisser la 2e rangée en deux parties indépendantes et que l’espace sous le plancher est vraiment utilisable.

Tetris

Vos enfants jouent aux jeux vidéo et cela vous agace. Pourtant, cela leur donne peut-être des compétences utiles pour leur futur. Ainsi, de mon temps d’adolescence, j’ai zoné des heures durant dans l’univers Tetris, où il fallait agencer des formes pour créer des lignes. Bref, le but était de faire du rangement organisé. Et bien, grâce à lui, je suis devenu un as du placement dans le coffre. Il fallait bien ça pour tout caser : une chaise roulante PMR, 4 valises (3 de cabine et 1 plus grande), le percolateur (incompatibilité de café entre amis), quelques sacs dont ceux pour les cadeaux et les colis avec des produits belges introuvables là-bas.

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Tout est rentré sans empiéter sur l’espace vital de ma femme et de ma fille et sans les mettre en danger avec des trucs prêts à valdinguer au moindre coup de frein. Bon, il a fallu caler un des colis dans la cave à pied d’une place arrière libre. Même technique et même résultat satisfaisant au retour malgré les quelques craqueries de shopping vacancier. Prions que la douane helvétique ne soit pas trop curieuse. Si nous étions partis à 4, le coffre de toit aurait été nécessaire, à moins de mieux rationner les bagages (et de renoncer au percolateur).

Détours et autoroutes

Pneus vérifiés, niveaux corrects, voiture impec’, papiers d’identité pour tous, francs suisses, vignettes diverses collées au pare-brise, boîtier de télépéage international agrippé à son support et autorisation d’accès à Milan avec la carte PMR. OK, on peut y aller. Évidemment, le trajet de près de 900 km se fera essentiellement sur autoroutes. Pour l’aller, compte tenu des horaires professionnels de nos amis, nous avons 14 heures devant nous. Alors, au lieu de faire au plus court, on a décidé d’éviter le tunnel du Gothard pour passer par le tronçon semi-autoroutier près du col de San Bernardino. Pour le midi, pas de « restaurant » sur l’autoroute en France, mais un vrai petit restaurant-taverne dans une petite ville lorraine. Histoire de faire une vraie pause déjeuner. Pour éviter la file (et les contrôles) à la frontière franco- ou germano-bâloise, petit crochet par Rheinfelden (Allemagne et Suisse).

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Du souffle

Ce premier jour a permis de vérifier que le moteur TSI de 150 ch n’est pas essoufflé pour emmener la tonne et demie de la masse du véhicule et un bon 220 kg en plus avec l’équipage et tous ses bagages. La consommation tourne autour des 7 litres aux 100 km en respectant les limitations de vitesse à 120 et 130 km/h avec l’aide du régulateur de vitesse dynamique. Et en laissant la climatisation à 22 °C pour ne pas bouillir alors qu’il fait souvent près de 30 °C à l’extérieur. De plus, le confort des sièges, loin d’être moelleux, permet d’avaler les relais de 200 km à 300 km sans devoir s’imposer des pauses interminables pour se remettre de l’épreuve. En outre, la VW est bien insonorisée. Elle absorbe bien les imperfections belges et vogue sur les rubans de nos voisins et de nos amis helvètes en toute quiétude. On y reviendra plus tard, mais pour ne pas être obligés d’attaquer une diligence chargée d’or pour payer le roaming du 4G en Suisse, nous n’avons pas utilisé Android Auto, mais l’infodivertissement et la navigation embarquée de VW.

Tortillons alpestres

Il était évidemment tentant d’emmener le Tiguan Allspace en altitude. Les petites routes alpines laissent peu de place à l’à-peu-près. La voiture doit assurer pour ne pas transformer l’exercice en calvaire. Et puisqu’il faut y aller, allons-y sur un petit tracé bien étroit avec une vingtaine d’épingles vers un village typique. De la grimpette de haute voltige pour un véhicule qui mesure tout de même 4,72 m de long. En montée, la gestion de la boîte DSG7 permet de se passer des palettes. Il y a bien quelques hésitations, mais la transmission arrive à remettre en selle le SUV après chaque sortie de virage en épingle. Une fois, c’était tellement serré, qu’il a fallu faire la petite marche arrière pour ne pas embrasser la roche. Ici, la consommation atteint des sommets (plus de 10 l/100 km). Mais quoi de plus naturel dans de telles circonstances. La descente devrait compenser cette surconsommation.

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Noir

En descente, pour ne pas revenir sans disque ni plaquette, il est nécessaire de passer en conduite manuelle pour exploiter le frein moteur. Les palettes ne sont pas très grandes. Ceci dit, les mains les atteignent sans difficulté. Le passage entre mode manuel et mode automatique se fait via le levier ou en appuyant longuement sur la palette +. Le freinage a tenu ses promesses, surtout quand il a fallu ralentir franchement à l’arrivée d’un bus en montée. La poussière noire sur les jantes en fin de descente est la trahison d’un usage intensif des plaquettes. Ceci dit ni crissement, ni sensation de disques surchauffés, ni pédale spongieuse. On peut donc retourner sans stress vers notre lieu de villégiature.

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La semaine a été l’occasion de nombreuses excursions et la vue de paysages époustouflants à travers les vitres et le toit panoramique. Lors d’un trajet en montagne, un chantier a permis de constater que le Tiguan ne se formalise pas d’un morceau sans revêtement. Il est également à l’aise avec les courbes rapides sur les nationales italiennes. Le radar de stationnement s’avère utile quand la route rétrécit et qu’il faut littéralement se faufiler entre deux maisons dans certains villages. Et pour le stationnement aussi avec la caméra de recul, même quand un taxi milanais abandonné en double file rend difficilement accessible la place pour handicapé, le Tiguan Allspace est suffisamment maniable pour réussir à l’installer sans toucher ni le taxi, ni le scooter, ni le mobilier urbain.

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Manque de doigté

La visibilité périphérique de la VW m’a évité quelques sueurs froides. Et niveau transpiration, les sièges refroidissants à l’avant et la climatisation efficace nous ont évité l’effet sauna après avoir laissé la voiture stationnée au soleil. De plus, le système de maintien de voie n’est pas horripilant se contentant d’alertes opportunes avec quelques rares abus de sûreté. Par contre, il faudrait mieux séparer le réglage de la distance de sécurité de celui du régulateur. En voulant changer de vitesse programmée, j’ai parfois changé la distance. Parce que les boutons sont très sensibles et un simple passage de la main peut activer une fonction.

Ohé, y’a quelqu’un ?

Ceci dit, parfois, j’avais presque envie de frapper ce volant quand la commande semblait sourde à mon toucher délicat. Si bien qu’à la fin, le volume, je le réglais directement via le bouton à côté de l’écran, et plus sur le volant. Sans Coyote à bord à cause des lois suisses très sévères en la matière, je ne pouvais pas profiter d’un affichage tête haute pour connaître la vitesse sans baisser les yeux. J’ai donc décidé d’activer en plus le système de lecture de la signalisation affichant une alerte sur l’écran central du combiné à chaque dépassement de la limitation. C’était parfois utile, mais hélas trop souvent alarmiste ou totalement à côté de la plaque. La technologie ISA, c’est vraiment de la « bricole ».

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Je serai presque aussi sévère sur la réactivité de la navigation embarquée après chaque redémarrage. C’est long, c’est long. Le temps en tout cas de faire une manœuvre de sortie de parking et d’attendre au Stop pour s’engager sur un boulevard très fréquenté. Des dizaines de secondes, voire des minutes, avec l’écran figé avant de pouvoir encoder l’adresse ou de choisir le favori parmi les destinations. J’ai même dû me résoudre une fois à un reset complet. En chemin, les instructions manquaient parfois de pertinence ou étaient imprécises. Ce qui nous a valu un détour de 20 km à proximité du lac de Côme pour un « prenez à droite » oublié par le système qui nous a envoyés vers une suite de tunnels. Et pour ajouter un grief de plus à l’infodivertissement, la lecture aléatoire de la clé USB avec une playlist de circonstance tournait parfois en boucle en relançant les derniers morceaux écoutés avant l’arrêt du moteur.

Peur tunnel

Le week-end du 30 juillet étant classé noir, et la presse suisse déconseillant fortement de passer par le tunnel du Gothard en journée, nous avons décidé d’abréger le séjour en zappant le petit-déjeuner dominical pour un retour en fin de soirée le samedi et un trajet de nuit afin d’éviter les embouteillages. La radio avait annoncé peu après Lugano en alerte RDS – en allemand – 45 minutes d’attente à l’approche du Gothard, ce qui nous a incités à tarder un peu sur l’aire de services de Bellinzona en espérant une dissolution des files. Un univers ahurissant de propreté, de sérénité et de nourriture agréable pour un Belge habitué à ses parkings d’autoroute. Après quelques collations et 30 minutes sur place, on constate rapidement qu’on a perdu notre pari : 1 heure d’attente derrière les feux en amont du tunnel du Gothard. Et belle frayeur dans le tube quand les feux passent à l’orange clignotant, que l’éclairage se met à briller de mille feux et que tout le monde saute sur les freins. Un incident, un accident, pire, un incendie ? Non, deux crétins qui ont décidé de s’arrêter dans une cellule du tunnel en créant un fameux désordre derrière eux.

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Route de nuit

Durant ce retour de nuit, les phares Matrix LED sont un régal sur les autoroutes. Ils ouvrent un champ lumineux face à nous en évitant d’éblouir les autres usagers. Et ils repèrent même la signalisation pour mieux l’éclairer et la faire ressortir. Il faut juste ne pas oublier d’activer le passage automatique des grands phares à chaque redémarrage du véhicule, via le commodo. Sans quoi, on perd cet avantage pour traverser la nuit avec plus de sécurité. Il a également bien fallu faire une petite sieste éclair sur un parking d’autoroute alsacien (mon heure critique, c’est entre 3h et 4h du matin). Et là, le manque de moelleux du siège, abaissé, n’aide pas. Toutefois, le petit repos a permis de reprendre la route les yeux bien ouverts pour rentrer calmement au bercail.

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Notre verdict

L’autonomie de presque 700 km avec le réservoir plein d’essence (consommation de 7,5 l/100 km sur les 3334 km parcourus) et un grand coffre modulable et pratique : la Volkswagen Tiguan Allspace a de quoi contenter les familles aimant voyager en voiture. Les 150 ch sont suffisants et ne posent pas de problème, y compris dans les cols. Mais pas de maillot à pois rouges, ni de maillot jaune, mais un maillot vert pour sa polyvalence. Dommage toutefois que l’infodivertissement se montre têtu et paresseux par moments. Et que les commandes au volant me laissent perplexe quant à leur ergonomie. Cela aurait mérité un peu plus de vigilance pour une voiture qui se négocie entre 41.750 € et 55.000 € selon le niveau de finition et les options.

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