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Premier essai / Audi R8 5.2 V10

Rédigé par Cedric Derese le

L'Audi R8 passait déjà pour un modèle d'efficacité avec son V8 de 420 ch. Histoire d'enfoncer le clou, elle franchit la barre des 500 ch en s'équipant d'un V10 Lambo.

Prix
NC

Si l'Audi R8 partageait déjà son architecture ainsi que quelques techniques avec sa prestigieuse cousine italienne, la Lamborghini Gallardo, elle n'en gardait pas moins une certaine réserve en se cantonnant au « petit » V8. Une lacune qu'Audi comble aujourd'hui en lui greffant un joli V10 entre les essieux. D'origine maison (S6, RS6 et S8), ce 5.2 V10 à injection directe et double calage variable est recartographié, principalement en vue de respecter la hiérarchie de groupe. Il se limite ici à 525 ch pour un régime de puissance inchangé. Le couple maximal de 530 Nm s'établit quant à lui à 6500 tr/min, dont 400 Nm sont déjà disponibles dès 1000 tr/min. Avec pareil poumon et une prise de masse limitée à 60 kg, la R8 V10 s'annonce logiquement plus performante que sa cadette V8 et se permet même de titiller la Gallardo. Plus remarquable encore, la consommation reste tout à fait maîtrisée.

En l'absence de bouton de démarrage, un tour de clé suffit à sortir le V10 de sa torpeur. Deux ou trois coups de gaz «à vide» et l'on comprend déjà que la R8 ne joue pas sur les mêmes registres que la Gallardo. Le grondement sourd du V10 est ici plus feutré et ses vocalises se font moins lyriques. Et à peine quelques de tours de roues suffisent à confirmer que l'Audi R8 se distingue clairement de sa cousine par sa docilité et son confort de marche au quotidien. La suspension adaptative Magnetic Ride de série reste prévenante pour les passagers, tandis que le couple exceptionnel à bas régime favorise les évolutions sur un filet de gaz.

La R8 présente également une hauteur de caisse et des angles d'attaque plus tolérants, de quoi évoluer sereinement sur la plupart des revêtements et aborder les casse-vitesse sans précaution particulière. Un petit détour par le circuit d'Ascari nous a aussi permis de prendre toute la mesure du potentiel dynamique de la voiture, particulièrement élevé. Grâce à une répartition des masses quasiment idéale (44% sur l'avant, 56% sur l'arrière) et à sa transmission intégrale (à viscocoupleur central) pouvant renvoyer jusqu'à 30% du couple moteur vers l'essieu avant en cas de nécessité, la R8 V10 se montre intraitable et enfile les courbes avec une facilité déconcertante.

Proposée à 145.575 euros (soit 31.000 euros de moins qu'une Lamborghini Gallardo…), l'Audi R8 assoit définitivement son statut de supercar en accédant au V10. Plus puissante, plus performante et toujours aussi exquise sur le plan dynamique, on ne lui pointera finalement qu'un seul défaut, celui de débarquer dans un marché peu propice à la surenchère...

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1440 du 4 mars 2009.

Dans cet article : Audi, Audi R8

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