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Premier essai / Audi A5 et S5 : formes et réforme

Rédigé par Gaetan Philippe le

L’unique coupé dérivé d’une berline est sans doute le modèle qu’Audi remplace le moins souvent. Autant dire que cette voiture compte et qu’on aime la garder longtemps.

Concept

Lorsqu’il dérive d’une berline 4 portes, le coupé devient la carrosserie qui défend le mieux le classicisme de style, et lasse moins vite qu’une autre. Comment comprendre autrement que l’A5 Coupé n’en est qu’à sa 2e génération, après un premier modèle (2007-2016) qui a vécu presque 10 ans ? Avant ça, le coupé issu de l’Audi 80 (1988-1995) n’avait pas donné de descendance ni eu une carrière aussi longue. Pas plus que le mythique Coupé GT (1981-1987), ni le coupé 100 S des débuts (1970-1976). La GT donna le Coupé quattro et le fameux UR quattro, comme le Coupé 80 fit la S2 et, plus près de nous, l’A5 sert de base à la S5. Ce coupé de la classe moyenne est dès lors, historiquement, le premier et meilleur défenseur de la sportivité selon Audi. À preuve ? Une A5 vendue sur 5 est une S5.    

  • Styles et comportements plus dynamiques
  • Moteurs raffinés, performants et sobres
  • Confort en hausse, finition toujours au top
  • Plus haut en gamme, les prix aussi
  • Moteurs pas très light fiscalement
  • Politique de l’option à tout crin

Ce qui change

À l’instar de la berline A4 de 5e génération lancée à la fin de l’année dernière, l’A5 Coupé profite de la plateforme MLB Evo de 2e génération, celle-là même qui officie – avec des empattements spécifiques – pour le Q7, le Bentley Bentaygua et que l’on verra sur la nouvelle A8. Par rapport à son prédécesseur, l’A5 Coupé s’allonge de 5 cm hors tout et de 1,4 cm sur l’empattement, mais sans changer en largeur ni en hauteur. L’habitacle est un peu plus long (+17 mm) et large (+26 mm). Champion de la catégorie, le coffre gagne 10 dm3. Toujours par rapprochement à la berline A4, le Coupé porte aussi ses rétros sur l’épaulement des portes et non plus dans le coin de custode des vitres. Ça fait déjà plus sport. Il y a mieux : la carrosserie 2 portes se distingue davantage qu’auparavant de la 4 portes par un traitement des surfaces tout à fait spécifique. Les passages de roue sont plus saillants sous une ligne de caisse en vague plus prononcée. Les boucliers et phares – xénon à l’avant, diodes à l’arrière – ont leurs propres contours. Il y a surtout le nouveau capot formant le fameux dôme de puissance qui fait flipper les Allemands férus de voitures performantes. Le bombement de la proue demeure toutefois assez discret, avec ses 4 arêtes convergeant vers le sommet de la calandre. Derrière, le moteur longitudinal reste typique de l’architecture haut de gamme d’Audi, disponible en traction et en quattro en option (sauf sur 3.0 TDI et S5 qui sont d’office des 4 roues motrices).

Comment ça roule ?

Comme d’autres Audi, les A5 utilisent 2 systèmes quattro, le permanent monté d’office sur les transmissions automatiques (dualclutch S tronic à 7 rapports et tiptronic 8 rapports à convertisseur hydraulique) et l’«ultra» débrayable à faible charge – dont l’activation reste imperceptible – dans l’optique de réduire la consommation (disponible sur les 4 cylindres TDI à boîtes manuelles et robotisée). La distribution du couple est prépondérante en conduite normale sur quattro traditionnel (70%) et intervient tôt en conduite active sur l’«ultra». Déjà en 2007, lors des débuts de la plateforme MLB qui se caractérisait par un ancrage reculé du moteur et une distribution du couple plus favorable à l’essieu arrière, les A5 et A4 nous gratifiaient d’un comportement moins sous-vireur plus captivant pour qui apprécie une conduite active. Le nouveau modèle profite d’une direction électromécanique capable de retours d’information nettement plus consistants. Sans compter que le châssis à amortisseurs pilotés gagne en incision et confort.

Budget/Équipement

La logique d’équipement se calque sur celle de l’A4 à partir de la version 190 ch. Même bien motorisée en modèle de base, l’A5 laisse encore beaucoup d’options pour être correctement dotée. Les prix belges ne seront communiqués qu’à la mi-juillet. Pour donner une idée, l’A5 se vend en Allemagne dans une fourchette de 38.000 (A5 2.0 TFSI) à 63.000 € (S5). Soit 1.000 à 2.000 € plus chère que berline A4 ou S4. Un supplément qui ne nous empêchera pas de craquer pour une ligne séduisante plus exclusive.

  

Les concurrentes

Dans les mêmes prix, on trouvera des proches concurrentes (allemandes) encore en début de carrière, la BMW Série 4 Coupé et la Mercedes C Coupé, qui sont elles aussi des 2 portes à 4 vraies places dotées d’un coffre généreux – mais moins que celui de l’Audi.

Notre verdict

Encore plus séduisant grâce à des galbes mieux marqués, le coupé A5 bonifie dans tous les domaines où le soiffard de conduite active le trouvait trop neutre : il cintre les virages avec plus de zèle sans nécessairement recourir au différentiel actif (Sport) proposé en option que le 3.0 TDI et la S5. Et devient plus intéressant à conduire qu’une BMW… Esthètes et sybarites le trouveront encore plus chic, luxueux et confortable.    

Dans cet article : Audi, Audi A5 , ,

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