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Premier essai / Alfa Romeo Stelvio Quadrifoglio : quadri-folie

Rédigé par Laurent Blairon le

Premier SUV portant le trèfle vert – sigle sportif historique de la marque au Biscione - et disposant de 4 roues motrices, le super-Stelvio est hors du commun. Tantôt sportif viril, tantôt compagnon attentionné.

Le concept 

La première Alfa Romeo ultrasportive et SUV devient donc une réalité. Et pas des moindres : avec 510 ch issus de son 2.9 V6 développé et mis au point sous les observations bienveillantes de Ferrari, il n’existe déjà quasiment pas de référence directe. Les Porsche Macan Turbo S 440 ch, Maserati Levante, 430 ch, Audi SQ5 TFSI 354 ch, BMW X3 M40i 360 ch et Jaguar F-Pace S (380 ch) manquent de chevaux… Reste le Mercedes-AMG GLC 63 S 510 ch – mais avec un V8 4 litres - et gabarit proche, voilà peut-être le seul rival de choix. Nous y reviendrons… 

Ce qui change 

Viril sous le capot, le Stelvio Quadrifoglio l’est aussi à l’extérieur, car en matière de sportivité, les Italiens ont toujours eu du flair. Par rapport au Stelvio normal, le capot gagne des ouïes striées pour aider le V6 à respirer, des jupes latérales et des extensions d’ailes « bodybuildisent » les flancs et l’échappement se termine par une quadruple sortie. Les jantes de 20’’ d’origine font presque « petit », mais l’œil ne retient que la finesse des leurs cinq cercles. Joli ! À l’intérieur, les designers ont accentué la présence des matériaux nobles (cuir, carbone, alu, alcantara) et en option, le Stelvio peut recevoir des baquets Sparco en carbone. 

Comment ça roule ? 

De la Giulia au Stelvio QV, le V6 2.9 l de 510 ch a près de 300 kg de plus à gérer. Pourtant, ce Stelvio sprinte quasiment aussi fort que la berline grâce à sa transmission intégrale Q4 qui distille la cavalerie avec moins de sauvagerie. Conceptuellement mieux accroché au bitume en courbes, le SUV apparaît donc moins pointu (moins fun ?) que la berline, d’autant que notre exemplaire d’essai équipé des coûteux disques en carbone-céramique accepte de freiner très tardivement. Lourd, certes, mais jamais réellement pataud, le Stelvio Quadrifoglio mérite bien le titre de Ferrari des SUV en attendant la réaction de Maranello ! Seul souci : prévoir un solide budget pour les consommables (pneus, essence, plaquettes). En usage courant, molette DNA Pro sur «A», le 2.9 marmonne gentiment à 2000 tr/min à 120 km/h et tous les occupants jouissent d’un bon confort. 

Budget-équipement 

Le super Stelvio s’affiche au tarif de 91.100 €, le prix de l’exclusivité, certes, mais à l’instar de la Giulia, le rapport prix/équipement est assez favorable. Il jouit de série, par exemple, de tout ce que la marque peut offrir en matière d’assistants à la conduite et de connectivité, d’une batterie de capteurs (recul, angles mortes, pluie/lumière), de grandes jantes de 20’’, de cuir partout (sièges sport, tableau de bord), d’une climatisation bizone, sans oublier sa boîte automatique (pas de manuelle dans son cas) et, forcément, sa transmission intégrale. Les options sont peu nombreuses, car hormis le volet personnalisation (couleurs et matières), restent le toit ouvrant panoramique, les sièges Sparco en carbone, les disques de frein en carbone, le cruise control adaptatif, un pack audio hi-fi Harman-Kardon et un Seat pack incluant chauffage et réglages électriques des assises). 

Concurrence 

Comparé aux grosses pointures concurrentes : le Mercedes-AMG GLC 63 S démarre à 99.099 € tandis que qu’un Porsche Macan Turbo de 440 ch coûte 95.081 €. En d’autres mots, sans constituer l’affaire de l’année, le Stelvio se place assez bien. Côté exclusivité, il n’a rien à envier à personne ! 

Notre verdict 

Avec ce Stelvio Quadrifoglio, Alfa Romeo fait mouche dans un segment controversé mais en devenir : les SSUV, ou supersport SUV. Lourd, énergivore et insensé, sans doute. Mais n’en déplaise aux détracteurs, ça marche fort ! Le super-Stelvio, véritable « aimant italien » ne se lasse pas des jolies courbes ! Pour amateurs de bolides décalés.

  • Look viril, présence
  • Tenue de route de sportive
  • Agréable en usage courant
  • Poids certains (conso, pneus)
  • Pas de boîte manuelle
  • Volet infodivertissement peu convaincant

Dans cet article : Alfa Romeo, Alfa Romeo Stelvio

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