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Reportage / Goodwood Festival of Speed 2019 : succès foudroyant

Rédigé par Laurent Blairon le 09-07-2019

Passer un weekend à Goodwood, c’est l’assurance d’en prendre plein les yeux dans le temple de la vitesse, des gros moteurs, mais aussi, et de plus en plus, des bolides électriques.

Un weekend à Goodwood, cela reste un moment exceptionnel. Et les voitures électriques ne se laissent plus démonter par les gros cubes thermiques. La preuve, la VW ID.R a décroché le record de la piste, foudroyant le précédent meilleur chrono, vieux de 20 ans et détenu par une Formule 1. Au FOS de Goodwood (à ne pas confondre avec le Revival, en septembre), on croise tous les bolides du monde, de toutes les marques, centenaires ou même pas encore commercialisés, tous venus pour parcourir les 1,86 km du tracé le plus vite possible, ou tout simplement se montrer — et se faire entendre — au public. Une fête, une ode aux plus beaux moteurs, aux plus belles carrosseries avant tout.

Record

Pour certains, l’événement reste un vrai défi, notamment pour Volkswagen, qui débarquait avec sa fameuse ID.R, la briseuse de record silencieuse qui, après Pikes Peak et le Nürburgring, a tout fait pour accrocher Goodwood à son palmarès, vingt ans tout juste après le précédent record de Nick Heidfeld sur la McLaren MP4/13 de 800 ch. Romain Dumas, avec l’ID.R de 500 kW (environ 680 ch), signait le meilleur chrono de l’histoire de l’événement ce samedi 6 juillet : 39,9s, soit 1,7 seconde de mieux que la F1. Mission accomplie et bravo, d’autant que ce temps ne risque pas d’être battu de sitôt…

Hommage à Schumi

Le record de VW fut un temps fort, mais pas le seul. Le programme des activités roulantes est du genre « sans temps mort », entre les sessions sur le circuit principal, les exhibitions sur les zones annexes et les célébrations diverses. Le tout admirablement commenté par des speakers passionnés et retransmis sur des écrans géants, pour ne rien rater. L’hommage le plus intense fut sans conteste le rassemblement des voitures de Michaël Schumacher, de la Jordan de ses débuts à Spa aux Ferrari, les Mercedes Groupe C et même la 190 E DTM, tout cela en présence de sa femme Corinna, Jean Todt et Luca di Montezemolo.

#Selfie

Les champions et personnalités sont partout et la plupart du temps très accessibles pour un selfie ou un bon vieil autographe. Mais à Goodwood, les vraies stars restent les bagnoles… Une brochette de Porsche 917 par-ci, des Ferrari 12 cylindres des années 60 par-là, une sélection dingue d’Aston Martin (la marque à l’honneur cette année, pour ses 70 ans) et surtout un premier bain de foule pour le prototype camouflé de son SUV, le DBX, à découvrir l’an prochain. Des expositions statiques, aussi, sur les magnifiques greens du domaine, pour Bugatti, Voisin ou encore les Abarth de course.

Un vrai salon ?

Si les constructeurs désertent les grands salons traditionnels, ils ne manqueraient Goodwood pour rien au monde, le rayonnement médiatique étant tout simplement global. Les stands sont audacieux et spectaculaires, la palme revenant sans doute à Ford cette année, grâce à sa descente du type montagnes russes ! Mini avait carrément recréé une sorte de quartier londonien. Et puis il y a tous ces petits constructeurs qu’on ne voit pas — ou plus — ailleurs, mais tous bien présents ici : Lotus, Morgan, BAC, Koenigsegg, Zenvo, Apollo (et la spectaculaire IE !) ou même De Tomaso. Impossible de les citer tous.

Roborace

Un dernier mot pour le regard progressiste des organisateurs envers la voiture électrique, car non il n’y en a pas que pour les mécaniques assourdissantes. Le record de VW était une chose, mais la Porsche Taycan et la petite Honda e ont eu les honneurs d’un tour de découverte (première sortie publique) de même que la Harley-Davidson Live Wire. Surprenant, on découvrait même un tracteur autonome comme tout droit sorti d’un film de science-fiction, le Case. Et surtout une intrigante démonstration de la catégorie Roborace (elles étaient déjà là en 2018), ces fameuses voitures de course autonomes : un bolide s’avance sur la piste, s’arrête, et le pilote en sort, emportant symboliquement son volant avec lui, puis la voiture repart toute seule sur la piste, gaz en grand ! Petit couac, l’auto s’est arrêtée 500 mètres plus loin, sans doute en manque de repères… sous les applaudissements de la foule. Il n’y a qu’à Goodwood qu’on voit cela.

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