L'affaire avait fait grand bruit il y a quelques mois et elle avait même provoquée la chute du numéro un de Honda, Takanobu Ito. La raison ? Une série d'accidents ayant fait 6 victimes dont la mort avait été entraînée par un mauvais déploiement de l'airbag, un élément fournit par une seule et même firme japonaise, Takata. Car il a été prouvé que ces coussins gonflables étaient susceptibles d'exploser avec une force trop importante et de projeter des pièces métalliques dans l'habitacle. Au total, Honda aura rappelé 5,5 millions de voitures. Mais ce n'est pas terminé car cette fois, c'est au tour de Nissan et de Toyota d'annoncer des rappels massifs pour ce même problème, les deux japonais recourant aussi aux produits de leur compatriote Takata.
Dans un communiqué, Toyota a expliqué que « certains types de systèmes de gonflage présentaient un risque d'absorption d'humidité pouvant entraîner un déploiement anormal des airbags frontaux conducteur ou passager en cas d'accident ». Un problème suffisamment pris au sérieux en tous cas pour rappeler quelques 5 millions de Corolla et de Vitz (la Yaris chez nous) dans le monde. Même démarche chez Nissan qui a prévu d'intervenir sur 1,56 millions de modèles pour la même raison. Au total, l'affaire Takata - qui a aussi entraîné la démission du patron en décembre dernier - aura entraîné le rappel de plus de 30 millions de voitures dans le monde. Takata est en outre confronté à plusieurs actions en justice collectives aux États-Unis et au Canada.
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