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Premier essai / Seat Arona: Petit SUV, grandes ambitions

Rédigé par David Leclercq le

Dans le sillage du T-Roc, le groupe Volkswagen lance le Seat Arona, un petit SUV destiné au segment B sur lequel la marque fonde de grands espoirs.

Le concept

Longtemps, Seat a tenu à se différencier au sein du groupe Volkswagen avec des modèles originaux (Altea, Altea XL etc) Une idée qui n’a pas séduit car ce décalage a surtout plongé Seat dans des années de vaches maigres. Mais tout ça, c’est fini. Depuis que Luca De Meo a repris les rennes il y a deux ans, la gamme est en plein redéveloppement autour de modèles plus conventionnels, mais surtout, autour d’une ligne de SUV qui connaît un franc succès. En effet, l’Ateca lancé l’an dernier monopolise 20% des ventes et la croissance cette année atteint les 13,4%. Une remontée fantastique que le petit SUV Arona – segment B – promet déjà de consolider en attendant le grand SUV à 7 places prévu pour dans quelques mois.

  • Habitabilité
  • Sérieux de la construction
  • Comportement sans histoire
  • Insonorisation perfectible
  • Plastiques durs
  • Pas de boîte DSG sur le TDI 115

Ce qui change

On s’en doute, l’Arona partage étroitement la Seat Ibiza ainsi qu'avec le futur T-Cross de Volvswagen qui prendra place sous le récent T-Roc. Ce modèle est donc érigé sur la nouvelle architecture modulaire MQB A0 destinée aux petits véhicules, mais se singularise par un encombrement différent. En effet, alors que le T-Roc pointe à 4,23 m, l’Arona est 10 cm plus court, sans doute pour mieux se positionner entre l’Ibiza et la Leon. Il en ressort un petit crossover bien sous tous rapports et, surtout, franchement habitable. Certes, à l’arrière la largeur disponible ne permettra l’installation que de deux personnes, mais l’espace dévolu est particulièrement intéressant que ce soit pour les jambes ou la garde au toit – cette dernière atteint 1 m à l’arrière. Seat annonce 400 litres de volume de chargement, mais c’est sans doute sans le double plancher qui permet d’obtenir un espace de chargement affleurant et plan une fois la banquette repliée. Conformément aux produits VW, la position de conduite est excellente et la présentation sérieuse et ergonomique. Tout au plus on remarque que l’Arona recourt partout à des plastiques durs non moussés y compris pour la casquette de la planche de bord, comme c’est le cas chez de plus en plus de constructeurs pour des raisons de poids et de facilité de recyclage. Et on ne s’en plaindra pas car leur allure inspire la confiance et ils ne s’avèrent pas sensibles aux rayures.

Comment ça roule ?

Hormis pour les réglages, les principes du châssis sont identiques à ceux du T-Roc, ce qui semble tout à fait logique. Quelle différence alors ? Et bien, Volkswagen se laisse avec l’avantage de T-Roc et sans doute bientôt au plus petit T-Cross à transmissions intégrales (selon les motorisations), ce qui ne sera pas le cas de l’Arona uniquement proposé en traction. Au programme des motorisations, on trouve le 1 litres TSI décliné en 95 ou 115 ch et le tout nouveau 1.5 4 cylindres TSI de 150 ch. En Diesel, le 1.6 TDI continue sa carrière dans deux déclinaisons : une de 115 ch et une de 95 ch qui est la seule à pouvoir recevoir la boîte DSG.

En route, l’Arona se montre tout à fait conforme à ce qu’on attendait de lui. Son comportement routier est suffisamment précis et son confort de marche satisfaisant, sauf pour l’insonorisation qui s’avère un peu faible aux bruits de roulement et de vent. Côté moteur, le 1.6 TDI remplit bien sa tâche : il se montre plutôt disponible et ne rechigne pas à monter dans les tours tandis qu’il sait se montrer discret aux allures stabilisées. Le 1.5 TSI de 150 ch est évidemment plus expressif et alerte et il détermine un comportement plus tranchant du fait d’un poids inférieur sur le train avant et de la présence d’un amortissement adaptatif sur les finitions FR (en option). Bref, même si c’est un peu bruyant, le modèle est propre et bien dégagé derrière les oreilles. Comme tout modèles du groupe VW qui se respecte. Pas de surprise donc sauf peut-être au volant du 1.5 TSI qui fait preuve d’un temps d’inertie à l’accélération. Basculer sur le mode Sport ne change rien à l’affaire. Bizarre car nous n’avions pas relevé cette caractéristique au volant de la Golf dotée du même moteur.

Rapport Prix/équipement

Le Volkswagen T-Roc échelonne ses tarifs de 21.600 à 34.600 euros, ce qui n’est évidemment pas le cas de l’Arona dont le prix de départ débute à 16.090 €. Une sacrée différence donc même si il est évident que les dotations ne seront pas les mêmes – plus riche sur le Volkswagen. Dès lors, choisir l'Arona, c’est certes faire fi d’une image reconnue, mais c’est aussi acheter malin car l’équipement optionnel n’est pas inférieur à celui du Volkswagen. Que ce soit pour le confort, la connectivité ou la sécurité qui embarque notamment les capteurs d’angles morts, le freinage automatique pour les piétons ou encore le système de parking automatisé.

Les concurrentes

La concurrence est évidemment féroce dans le segment où on ne compte plus les protagonistes. Il y a ceux qui y sont déjà bien établis comme le Renault Captur, le Peugeot 2008 ou le Nissan Juke et il y a la nouvelle génération comme la Citroën C3 Aircross, le T-Roc ou encore le duo Hyundai Kona/Kia Stonic. Bref, l’embarras du choix...

Notre verdict

L’Arona arrive sur le tard dans un segment déjà bien occupé, mais qui continue malgré tout de progresser en ventes chaque année. C’était donc un passage presque obligé et en tous cas réussi grâce aux formidables possibilités de partages qu’offre le groupe Volkswagen. Bien fini et présenté, étonnamment habitable, le modèle a toutes les chances de s’imposer pour ceux qui trouve le T-Roc trop cher. Seat a donc toutes ses chances d’autant plus que Skoda ne propose pas (encore) un tel modèle.

Dans cet article : Seat

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