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Rétro / Top 5 - Alternatives originales à la Boxster

Rédigé par Frédéric Kevers le 17-09-2021

La Porsche Boxster représentait la sportive découvrable à moteur central arrière abordable par excellence à sa sortie. Mais quels autres modèles proposant une même architecture pourriez-vous choisir ? Nous en avons sélectionné cinq pour vous.

Baptisée « Baby Porsche » à sa sortie, la Porsche Boxster rendait accessible la possession d'une sportive découvrable à moteur central arrière badgée Porsche. Mais quelles furent les autres propositions reprenant la même architecture mécanique qui n'émanaient pas d'une marque spécialisée dans les sportives ? Nous vous en proposons 5 qui ont le mérite de sortir du lot.

  1. Honda S660 - 2015 à 2022

Avec une longueur de 3,40 m et une cylindrée de 660 cm3 qui lui vaut son nom, la Honda S660 est une « kei car » japonaise qui n'a jamais fait le déplacement jusqu'en Europe. Pourtant, ce petit roadster ne manque pas d'atouts avec un look sportif et aguicheur, quoiqu'empreint d'une certaine simplicité en comparaison des autres Honda contemporaines. Sur le plan mécanique, le moteur suralimenté développe 47kW (64 ch) et 104 Nm et peut être associé à une boîte manuelle à 6 rapports ou CVT à 7 rapports simulés. Suffisant pour animer les 830 à 850 kg de l'engin. La production devrait prendre fin en mars 2022.

Honda S660

  1. Toyota MR2 Mk1 – 1984-1989

En lançant la MR2 (pour Midship Runabout 2-seater) en 1984, Toyota a répondu aux attentes des fans de sportives à moteur central arrière abordables. À cette époque, les Lotus Europa et Porsche 914 avaient pris leur retraite et la Fiat X1/9 était vieillissante. Sous ses allures presque classiques, la Toyota MR2 affichait un profil de coupé 3 volumes mais avec la possibilité d’ôter le toit rigide en 2 parties. Sous le capot… arrière se nichait un 4 cylindres atmosphérique de 122 ch pour une masse inférieur à 1 tonne. Une cavalerie transmise aux roues arrières via une boîte mécanique à 5 rapports. Cette combinaison conférait alors à la Toyota un comportement sportif et joueur qui fit sa réputation de joujou extra qui émeut encore ceux qui l’ont connue derrière le volant !

Toyota MR2

  1. MG F – 1995 à 2001

La MG F – puis TF à partir de 2002 – fut la réponse du berger à la bergère de la part du constructeur anglais qui s’était vu ôter sa spécialité par Mazda avec la fameuse MX5. Toutefois, pour mieux se différencier du roadster nippon, la petite sportive découvrable britannique proposa une architecture plus originale en plaçant son moteur derrière le conducteur et son passager. Commercialisée en 1995, la MG F était le premier nouveau modèle de la marque depuis 1962 ! Sous le capot, on avait le choix entre un 1.6 de 110 ch et un 1.8 de 120 ch. Le haut du panier recevant un 1.8 145 ch, gonflé à 157 ch sur la Trophy 160 dès 2001.

MG F

  1. Smart Roadster – 2003 à 2007

Si vous aimez l’originalité, la conduite à ciel ouvert et l’exclusivité, la Smart Roadster est la voiture qu’il vous faut ! Fidèle aux principes de la marque, le Roadster – et son homologue Coupé – conservait des dimensions lilliputiennes à l’échelle moderne avec 3,427 m de long, 1,615 m de large et 1,192 m de haut. Un format de poche qui lui assurait une masse inférieure à 800 kg qui lui permettait d’offrir une belle dynamique de conduite grâce à ses roues arrière motrices servies par un 3 cylindres de 698 cm3 développant 61 ou 82 ch. De quoi propulser ce petit batracien déluré à respectivement 160 et 175 km/h. Ici aussi, le côté découvrable tenait au toit amovible. En 2004, Brabus commercialisera une version poussée à 101 ch pour les plus sportifs.

Smart Roadster

  1. Opel Speedster – 2001 à 2005

Basé sur la Lotus Elise, l’Opel Speedster est probablement l’Opel de série la plus extrême jamais produite. Reprenant le châssis en aluminium de l’anglaise, Opel lui greffait une carrosserie redessinée selon les standards de la marque au début des années 2000 et remplaçait le moteur Rover de la Lotus par une mécanique maison. D’abord animé par un 4 cylindres 2.2 atmosphérique de 147 ch et 203 Nm pour 870 kg, le Speedster recevra ensuite un 4 cylindres 2.0 turbo de 200 ch qui le faisait entrer dans une nouvelle dimension sur le plan des performances, malgré 60 kg de plus sur la balance. Capable de filer à 250 km/h le Speedster Turbo passait de l’arrêt à 100 km/h en à peine plus de 5 secondes et ajoutait à l’agilité de l’Elise une louche de punch bienvenue.

Opel Speedster

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