Connectez-vous

Se connecter avec Facebook

ou

Vos identifiants sont incorrects.
Je me connecte Mot de passe oublié ?
Aucun compte Facebook n'est lié au site, veuillez vous inscrire.

Mot de passe oublié ?

×
Réinitialiser mon mot de passe
Nous vous enverrons un email pour la réinitialisation de votre mot de passe.
Aucun compte n'est lié à cet email.

Vous n’avez pas encore de compte ?
INSCRIVEZ-VOUS GRATUITEMENT.

Essais courts / Nissan Ariya 63 kWh (2022) - essai du prototype de SUV électrique

Rédigé par Iwan Kneuts le

Le Moniteur Automobile a déjà pu tester un prototype presque prêt pour la production de la Nissan Ariya, un modèle électrique. Ce test s'est fait avec la version 63 kWh à deux roues motrices.

Concept

La crise des semi-conducteurs a bousculé les plans de Nissan et repoussé le lancement de l'Ariya. Mais mieux vaut tard que jamais, car Le Moniteur Automobile a finalement pu tester le SUV électrique au Circuit de Jarama. C'était un prototype presque prêt pour la production. Ce que nous voyons avant tout, c'est une voiture électrique typique. Avec un empattement long et des porte-à-faux courts, grâce à des roues poussées le plus loin possible dans les virages. En d'autres termes, une voiture dans laquelle l'espace intérieur disponible a été optimisé grâce aux caractéristiques de la propulsion électrique.

L’Ariya repose sur la plateforme CMF-EV, également utilisée au sein de l’alliance par Renault et Mitsubishi. Selon le planning, 15 modèles se partageront cette plateforme d’ici 2030. Elle offre pas mal de possibilités, comme le prouve l’offre sur le marché européen avec cinq modèles et des variantes à deux ou quatre roues motrices, ces dernières se distinguant par leur label e-4ORCE.

La version d’entrée de gamme est l’Ariya 63 kWh (dans ses appellations, Nissan fait référence à la capacité utilisable de la batterie) à deux roues motrices, qui offre une puissance de 160 kW et un couple de 300 Nm. Elle se destine surtout aux citadins effectuant de courts déplacements. En attendant l’homologation définitive, son autonomie est actuellement évaluée à 360 kilomètres. Un cran plus haut, on trouve l’Ariya 87 kWh, à deux roues motrices toujours, avec un groupe propulseur passant à 178 kW et 300 Nm. Il offre une autonomie estimée à 500 km et est donc mieux adapté aux trajets plus longs.

La version e-4ORCE 63 kWh combine deux moteurs, délivrant de concert 205 kW et 560 Nm. Par rapport à la variante à deux roues motrices disposant de la même batterie, celle-ci abat le 0 à 100 en 5,9 secondes plutôt qu’en 7,5 secondes, et elle atteint 200 km/h au lieu de 160 km/h. Des performances en hausse, qui réduisent cependant l’autonomie de 20 km. C’est le cas aussi avec l’Ariya e-4ORCE 87 kWh, qui doit même rendre 40 km par rapport à son homologue à deux roues motrices. Mais avec ses 225 kW et ses 600 Nm, elle franchit la barre des 100 km/h après 5,7 secondes seulement. Et en pointe, comme les autres modèles à transmission intégrale, elle grimpe à 200 km/h. Si vous voulez aller plus vite encore, Nissan propose la version 87 kWh Performance, dont le moteur délivre 290 kW et 600 Nm, et qui abat le 0 à 100 en 5,1 secondes. Mais après 400 km, il faudra obligatoirement la brancher sur une borne.

2022 Nissan Ariya EV

Au volant

Long de 3,4 km, le tracé est en effet jalonné de cônes, censés simuler successivement un parcours urbain, une route de montagne sinueuse et une autoroute. Avec, évidemment, les limitations de vitesse correspondantes. Un parcours malgré tout adéquat pour avoir une idée des qualités de l’Ariya, qui en est encore officiellement au stade de prototype. Notre première impression, c’est que le sentiment de sérénité est omniprésent dans l’habitacle de l’Ariya. Toutes les informations utiles sont projetées sur deux écrans de 12,3": un logé en position centrale et le second sous le nez du conducteur. Une implantation horizontale qui crée un horizon virtuel sur lequel vous pouvez visualiser en un instant toutes les infos utiles et importantes. Un simple mouvement de balayage suffit pour changer de page. Les informations pertinentes pour la conduite sont projetées sur l’un des grands segments de l’affichage tête haute sur le pare-brise, dans le champ de vision du conducteur. Et pour limiter au maximum la distraction, le système utilise une reconnaissance vocale perfectionnée qui réagit à des ordres simples, et qui s’active par un simple « hey Nissan ». 

La marque a eu l’excellente idée de ne pas imposer l’utilisation de l’écran tactile pour toutes les commandes. Certaines fonctions se commandent via des touches à retour haptique intégrées au placage en faux bois, notamment pour activer l’e-Pedal ou contrôler la climatisation. Sans oublier la sélection des modes de conduite, au nombre de trois : Eco, Standard et Sport. Avec la transmission intégrale, vous avez le mode Snow en plus.

Au volant de la version deux roues motrices de l’Ariya, nous choisissons de faire un premier tour de reconnaissance en mode Eco, avec une fonction roues libres activée plus rapidement.  De la sorte, on peut parfaitement utiliser le relief du terrain pour économiser de l’électricité. Nissan suggère de n’utiliser l’e-pedal qu’en ville ou dans une circulation dense. Car ce que vous ne consommez pas, vous ne devez pas le récupérer. Et dans ce cas, une voiture électrique continue à étonner par sa facilité d’utilisation. Quand on décide d’activer l’e-pedal, on ressent tout de suite la décélération. Celle-ci peut atteindre 0,2 g et se poursuivre jusqu’à l’arrêt complet.

S’il est parfaitement possible de respecter la limitation de vitesse dans la section «urbaine», c’est plus compliqué sur la «route de montagne». Ce qui est aussi un compliment pour cette Nissan Ariya, qui se montre réactive dans les virages, son poids élevé (de 1,8 à 2,3 tonnes selon la version) étant en partie compensé par son centre de gravité surbaissé. Ce qui ne veut pas dire que le comportement est vraiment sportif, même en mode Sport. Disons plutôt qu’il est sain et sécurisant.

2022 Nissan Ariya EV

Notre verdict

Le comportement routier de la Nissan Ariya la rend agréable. De plus, son intérieur est vraiment spacieux et confortable, avec de bons sièges. Entre les deux se trouve un accoudoir à réglage électrique, qui se replie pour donner accès à un grand compartiment de rangement. Même la banquette arrière est confortable. Quant au coffre, Nissan s'en tient aux chiffres avec la banquette en place. Dans cette configuration, la version à deux roues motrices avale 468 litres, tandis que la version à quatre roues motrices garde 415 litres. L'Ariya est attendue chez les concessionnaires cet été ; c'est alors que nous connaîtrons les prix et les derniers détails techniques.

AVEZ-VOUS DES QUESTIONS?
Posez-les sur notre AutoForum

Vers AutoForum

Essais

Nos essais

Stocks

Voitures de stocks à la une

Occasions

Voitures d'occasions à la une

Avis

Derniers avis des propriétaires