Mobilité / Carlos Ghosn ne croit pas à l’autopartage

Carlos Ghosn, CEO de l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, les ventes mondiales de véhicules continueront à se développer dans les années qui viennent. Ce qui semble logique. Plus étonnant par contre : il considère que les formes alternatives de mobilité n’auront qu’un impact marginal. Dans une interview à la conférence « The Year Ahead » organisée par Bloomberg à New York, il considère que « l'activité traditionnelle de construction de voitures et de vente de même que le fait de posséder une automobile va continuer ». 

A l’encontre

Carlos Ghosn nage donc à contre-courant à propos des estimations de développement de l’autopartage. La preuve selon lui ? La demande pour ce type de service sur les marchés développés comme les États-Unis, l'Europe et le Japon se stabilise tandis que la notion de propriété a encore de beaux jours devant elle, notamment en Chine et en Inde a indiqué M. Ghosn.

En croissance

L'alliance a prévu que ses livraisons passeront à au moins 14 millions en 2022 contre 10,5 millions cette année. « La croissance va être là, parce que la première chose à laquelle les gens aspirent est un moyen de transport autonome », a déclaré Ghosn. Une position que ne partagent pas les adeptes du partage. « Nous sommes d'avis que la propriété individuelle de la voiture est quelque chose qui disparaîtra parce qu'elle est inefficace » a déclaré Jeff Holden, chef de produit d'Uber arguant que les propriétaires utilisent leur voiture seulement 4% du temps. Or, Avec le covoiturage, le véhicule peut être sur la route 80 à 90% du temps. A suivre...