Scoops / Nouvelle Mini, elle s'appellera Cooper

Certes, Mini va enrichir sa future gamme avec des crossovers qui viendront s’ajouter au Mini Countryman, appelé à grandir. Mais Mini n’oublie pas ses racines pour autant et renouvellera sa petite « trois portes ». Pour renforcer son identité, elle s’appellera alors Mini Cooper plutôt que Mini Hatch. Dans l’air du temps, elle proposera des motorisations thermiques ainsi que deux versions électriques afin de ratisser aussi large que possible. Mini annonce jusqu’à 250 ch et au plus de 380 km d’autonomie.

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Nouveau look, nouveau nom

Selon Stefanie Wurst, nouvelle CEO de Mini, la prochaine génération de la citadine « britannique » effectuera un retour aux sources… de l’ère BMW. Si cette quatrième génération de Mini « by BMW » ne devrait pas grandir, conservant une longueur de 3,8 m, elle offrira un empattement allongé, un porte-à-faux avant raccourci et une largeur majorée tout en proposant un look rafraichi qui s’inspirera de la future Mini Aceman. On retrouvera donc de feux de jour en cercle qui entoureront des phares « à bulbe » qui devraient lui octroyer davantage de personnalité. Et plutôt que de l’appeler Mini « 3 portes » ou Mini « Hatch », cette Mini « originelle » recevra enfin un prénom propre, à l’instar des Aceman, Countryman ou Cabriolet : elle s’appellera Mini Cooper.

Moteurs thermique et électriques

La Mini Cooper sera d’abord lancée en version électrique en mai 2024 avec deux variantes au programme : Mini Cooper E de 183 ch et Mini Cooper SE de 218 ch. Toutes deux seront de pures tractions et deux packs de batteries seront disponibles : 40 kWh pour la E et 54 kWh pour la SE. Mini annonce une autonomie de 240 miles ou 384 km pour la Mini Cooper E. La SE devrait donc dépasser la barre des 400 km. Une belle progression par rapport à l’actuelle Mini électrique qui se contente de 150 miles ou 240 km. Une variante JCW est d’ores et déjà prévue, histoire de contrer l’Abarth 500e et la prochaine Alpine R5, avec une puissance d’au moins 250 ch et la batterie de 54 kWh. Mini compte privilégier les performances et les sensations plutôt que l’autonomie pour cette version délurée.

Les variantes à moteur thermique suivront en juillet 2024. Mini devrait s’en tenir à une offre 100 % traction tandis qu’il est quasiment acquis que la boîte automatique à 8 rapports sera la seule transmission disponible. Si le Diesel ne sera plus à l’ordre du jour, une version JCW devrait tout de même voir le jour, sans que l’on sache si elle offrira une puissance et des performances supérieures à la Mini Cooper JCW électrique.

Rond central

Dans l’habitacle, Mini conservera son approche « back to the roots » avec la disparition du compteur derrière le volant. Toutes les informations seront donc regroupées dans le grand écran central rond qui perdra le contour en plastique des modèles actuels. Mais Mini continuera à faire confiance aux commandes analogiques avec de véritables boutons physiques et même une vraie clé de contact « à l’ancienne ».

Toutefois, une Mini se doit d’être branchée – on ne parle pas du moteur – et fun. Le constructeur a donc prévu des projections d’informations telles que la vitesse ou l’heure sur la planche de bord à l’intention des passagers.

Prix et livraison

Les Mini Cooper E et Cooper SE seront lancées en mai 2024 et produites en Chine, puisqu’elles utiliseront la nouvelle plateforme Spotlight EV développée en collaboration avec les Chinois de Great Wall Motors. Les tarifs devraient dépasser les 30.000 £, soit plus de 33.000 € pour la Mini Cooper E.

Concernant les Mini Cooper à moteur essence, produites à Oxford en Angleterre, elles seront commercialisées durant l’été 2024, mais aucune indication de tarifs n’a été fournie jusqu’à présent. Stefanie Wurst a également indiqué que des variantes cinq portes et cabriolet seront commercialisée, mais uniquement avec des moteurs thermiques de prime abord. Quoique, une version électrique, à l’instar de l’actuelle Mini Cooper SE Cabrio, pourrait être vendue en édition limitée.

Source : Autocar