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Essais blog / Qu'avons-nous pensé du Kia Sportage CRDi 48V ?

Rédigé par Frédéric Kevers le

Notre rédacteur Frédéric Kevers a passé une semaine au volant du Kia Sportage CRDi 48V. Le SUV Diesel coréen l’a-t-il séduit ? Voici ce qu’il a aimé… ou pas !

  • Avis Rédaction /20

Le Kia Sportage est le cousin technique du Hyundai Tucson, généralement admis comme la référence du segment des SUV « compacts » à vocation familiale. Né en 1993, le Sportage en est à sa cinquième génération et le dernier arrivé tranche avec le précédent en matière de style, confirmant l’assurance acquise par Kia. Moins torturé que son cousin Tucson, ce Sportage n’en dégage pas moins une forte personnalité destinée à asseoir ses nouvelles ambitions. Kia lui offre un large panel de motorisations, essence, Diesel ou hybrides (MHEV, HEV et PHEV) pour des puissances allant de 115 à 265 ch. Sur le plan technologique, de la connectivité et des assistances à la conduite, le Sportage est à la page également et peut rivaliser avec la concurrence (premium) allemande sans sourciller. Une montée en gamme qui se confirme sur le plan de la qualité mais également des tarifs. Bien que l’accent soit mis sur les motorisations hybrides autorechargeables et rechargeables dans la communication du constructeur, j’ai opté pour la version Diesel, qui reste le véritable cœur de gamme pour nous autres automobilistes particuliers. J’ai donc passé une semaine au volant d’un Kia Sportage 1.6 CRDi 48V équipé de la boîte de vitesse robotisée à double embrayage 7DCT. Voici ce que j’en ai pensé.

J'ai aimé

Ne tournons pas autour du pot, autant je trouve le style du Hyundai Tucson totalement indigeste – mais pas dénué d’intérêt sur le strict plan du design – autant ce Sportage me plait. Je suis généralement féru de lignes simples, racées et équilibrées, sans fioritures, ce qui n’est, de prime abord, pas le cas de ce Sportage. Et pourtant, j’adore la signature lumineuse tant à l’avant qu’à l’arrière, les jeux de surfaces concaves et convexes, les proportions et l’équilibre dynamique apporté par le toit contrasté sur les teintes claires. Mon exemplaire d’essai était noir, mais il conserve cette allure valorisante, moderne et une gueule qui fait se retourner les têtes, à ma grande surprise. Presque chaque jour, quelqu’un m’a abordé en me félicitant pour « ma belle voiture », les deux questions revenant régulièrement étant : « c’est une électrique ? » et « c’est une marque allemande ? ». Voilà qui en dit long sur le chemin parcouru en matière de style et de « qualité perçue ».

Voilà un autre atout de ce Sportage de cinquième génération : la qualité perçue et la qualité réelle, dehors comme dedans. Désolé pour les fans d’allemandes, mais Kia leur assène une véritable claque en matière d’aménagement intérieur. Comparez l’écran de ce Sportage à celui d’une i4 ou iX, on parle d’intégration dans le premier cas, de bricolage dans le second. Mais de manière générale, le cockpit du Sportage est valorisant et l’ergonomie ne souffre pas vraiment la critique, même si les réglages de l’affichage du tableau de bord digital pourraient être plus intuitifs. Mais bon, une fois qu’on a trouvé le bon affichage, qui en change vraiment ensuite ? Profitant du pack Panorama et du pack Premium, l’habitacle s’avère très confortable, spacieux (coffre compris) et même lumineux grâce au toit panoramique. Les sièges en cuir ventilés sont particulièrement agréables par forte chaleur, évitant d’abuser de la climatisation. Les matériaux et les assemblages sont dignes de ce que proposent les premiums allemands, même si certains plastiques durs subsistent sans que cela ne soit particulièrement dérangeant.

Bien qu’il s’appelle Sportage, ce SUV se veut avant tout un véhicule familial. Ce qui implique qu’il a pour vocation première d’être confortable, spacieux et pratique. Et il y parvient sans coup férir, sans pour autant pénaliser le comportement routier, très rassurant et efficace. Une fois encore, je suis plus adepte de la conduite fluide et éventuellement grand tourisme quand le rythme s’accélère que pilote de rallye. Les suspensions font un excellent travail pour assurer un confort feutré aux occupants tout en prodiguant un bon contrôle des mouvements de caisse lorsque la route tourne. La prise de roulis est légère et le Sportage vire (presque) à plat tandis que la motricité n’est jamais prise en défaut, ce qui offre beaucoup de confiance au conducteur, voire même du plaisir, toutes proportions gardées.

Kia Sportage 1.6 CRDi 48V 7DCT

Je n'ai pas aimé

Je vais être franc, la conduite d’un Diesel reste vraiment agréable en matière de souplesse et de couple disponible… sans oublier le soulagement de votre compte en banque au moment de passer à la pompe (6,2 l/100 km en moyenne avec une conduite très variée, véhicule chargé et sans éviter les affres de la circulation urbaine). Si Kia a le mérite de conserver un Diesel au catalogue, ce 1.6 CRDi ne développe que 136 ch, ce qui peut suffire quand on est seul à bord, mais s’avère un peu limité une fois toute la famille et quelques bricoles à bord. Surtout sur les routes vallonnées des Ardennes. Et encore, ma version équipée de la boîte robotisée 7DCT profite d’un couple maxi de 320 Nm (280 Nm en boîte manuelle). Avec 1523 kg (hors options) à vide, le Sportage n’est pas léger et oblige à tirer dans le moteur pour assurer un dynamisme acceptable en dehors des grands axes. Si je n’ai aucun reproche à adresser à la boîte DCT, cela implique de devoir supporter les grondements agricoles du Diesel. Une intrusion sonore qui contraste avec le confort, le raffinement et la modernité du Sportage. Quelques kilos d’insonorisation supplémentaires seraient les bienvenus.

Pour moi, un contenu technologique réussi est un contenu technologique qu’on ne remarque pas. Ce qui signifie qu’il est pertinent et bien intégré. Le Kia Sportage bénéficie d’un arsenal d’assistances à la conduite impressionnant qui n’a rien à envier à la concurrence. Mais j’ai trouvé que l’assistance au maintien en ligne est un peu trop intrusive et nuit à une conduite naturelle quand on n’évolue pas en ligne droite. Et il faut chaque fois la désactiver. Un peu irritant. Mais cela explique peut-être un autre défaut de ce Sportage : la direction n’offre pas le moindre retour d’informations sur ce qui se passe au niveau des roues avant. On est complètement isolé de la route et donc de la conduite et je n’aime pas ça ! Mais bon, ce SUV n’a pas vocation à être mené sportivement non plus.

Dernier bémol, le prix. Certes, le tarif est en phase avec le marché, s’accompagne d’une garantie de 7 ans et vous offre un véhicule de très haute qualité, très bien équipé et qui désormais garde une bonne valeur de revente. Mais débourser plus de 45.000 € (options comprises) pour un SUV familial sous-motorisé une fois… la famille à bord. Je trouve cela un peu cher payé. Cela dit, ce tarif reste conforme à la tendance élitiste de l’achat d’une voiture neuve de nos jours et ne nuit pas au succès du modèle. Ce qui explique pourquoi les constructeurs s’évertuent à faire des SUV, en dépit du bon sens écologique et dynamique : ça rapporte un max !

Kia Sportage 1.6 CRDi 48V 7DCT

Donc

Ce Kia Sportage CRDi m’a vraiment plu. Bien dessiné, bien fini et très bien équipé, il m’a offert un vrai plaisir de rouler. Je dis bien plaisir de rouler, d’en prendre le volant pour me déplacer en famille quotidiennement, pas plaisir de conduire, car sur le plan dynamique, la direction isolée de la route et intrusive ne le permet pas vraiment. Et puis, son habitacle respire la modernité, est valorisant et confortable. La famille l’a adoré et moi aussi  Cela m’arrive rarement, mais en dépit de certains défauts, j’avoue avoir été déçu de devoir le ramener chez l’importateur.

 

Dans cet article : KIA, KIA Sportage

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