Colin Chapman, le fondateur historique de Lotus, doit se retourner dans sa tombe. La raison ? La marque - qui appartient depuis peu au groupe chinois Geely - va bien produire deux SUV dans les années à venir. Ils auront l’ambition d’en découvre avec les Macan et Cayenne de Porsche. L’information a été confirmée par Marc Gales, le big boss du constructeur britannique, lors d’une interview accordée au média Automotive News Europe.
Base connue
Le grand patron a profité de cette interview pour expliquer que l’ADN de Lotus serait préservé. Il a notamment déclaré : « Il faut parler de modules pour la base technique de ces véhicules ; plateforme suggérant quelque chose de gros et de lourd. Ce n’est pas comme ça que nous voyons les choses. Nous allons utiliser intensivement différents modules - nouveaux et éprouvés - du groupe Geely et les combiner pour créer des SUV beaux et performants ». Sous la robe de ces modèles, Lotus devrait donc hériter de la plateforme SPA de Volvo ; base qui pourra convenir parfaitement à des blocs 4 cylindres. D’après Marc Gales, une proposition hybride n’est pas non plus à exclure. Ces moteurs devraient en outre développer au minimum 400 chevaux et animer des voitures au poids limité. Enfin, le design de ces SUV sera suffisamment clair pour que l’on reconnaisse Lotus au premier regard.
Meilleures ventes
Lors de cette interview, Marc Gales a encore laissé entendre que les SUV pourraient très bien être produits en Chine tandis que les « pistardes » seraient encore assemblées au Royaume-Uni. Le premier SUV de Lotus devrait pointer le bout son capot en 2022. Avec ce premier SUV, Lotus espère réaliser des ventes annuelles supérieures à 10.000 unités.
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