Premier essai / Hyundai i30

Il faut un oeil averti pour reconnaître l'i30 restylée. À côté des boucliers plus enveloppants, on note une calandre, des antibrouillards et des jupes latérales redessinées. Les nouveaux moteurs Diesel se caractérisent par un bas-moteur plus rigide, un carter de vilebrequin en alu, un dispositif de recirculation des gaz (EGR) optimisé, une rampe commune capable d'une pression de 1600 bars ainsi que de nouveaux turbos à géométrie variable. Si la puissance stagne à 90 ou 115 ch, c'est le couple qui profite de ces évolutions (235 ou 255 Nm), ainsi que la consommation, qui chute en moyenne de 12%. Toutes les i30 Diesel bénéficient d'un Stop&Start (par démarreur renforcé), de pneumatiques à faible coefficient de friction, d'un alternateur qui recharge la batterie au freinage et d'un indicateur de passage des rapports.

Au volant, on profite toujours d'une voiture saine et confortable. On notera que les ingénieurs ont pris le parti de renforcer les isolants acoustiques, un travail nettement perceptible dans les versions Diesel. Plutôt conciliante, la suspension assure un bon travail, tandis que le comportement ne peut être pris en défaut compte tenu de la présence du contrôle de stabilité. Si les pères de famille ne pourront qu'accueillir favorablement ce trait de caractère, ils apprécieront aussi très certainement les variantes break.

Plus propre, plus performante, mieux équipée et mieux garantie, l'i30 constitue toujours une belle alternative dans la catégorie très disputée des moyennes.