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Essais blog / Qu’avons-nous pensé de la DS 4 1.6 Puretech 180 ?

Rédigé par Frédéric Kevers le

Notre rédacteur Frédéric Kevers a passé une semaine au volant d’une DS 4 équipée d’un « simple » moteur essence. La compacte premium française l’a-t-elle séduit ou pas ? Voici ce qu’il a aimé… ou pas !

Prix
NC
  • Avis Rédaction /20

La DS 4 marque un tournant dans la jeune histoire de la marque DS. Première du lot de compactes « ex-PSA » de dernière génération à sortir, elle partage sa plateforme avec les nouvelles Peugeot 308 et Opel Astra, mais a bénéficié d’un développement spécifique à ses besoins et a pu insuffler un peu de sa philosophie dans l’architecture EMP-2 avec, notamment des montants de pare-brise plus reculés et verticaux ou un travail plus poussé sur les liaisons au sol. Mais cette DS 4 se démarque avant tout par son style et certains partis-pris dans l’habitacle avec l’ambition d’apporter une réponse différente mais séduisante au traditionnel trio Audi A3, BMW Série 1 et Mercedes Classe A. Pari réussi ?

Si elle ne peut rivaliser avec les versions de pointe des trois allemandes, la DS 4 propose une gamme de motorisations intéressante et plutôt complète. Au sommet de l’offre, on retrouve les versions hybrides rechargeables de 180 et 225 ch. Mais lassé de ces versions purement dédiées aux professionnels, j’ai demandé à l’essayer en motorisation essence, plus conforme à mes besoins réels.

Il a aimé

C’est donc au volant d’une 1.6 Puretech de 180 ch à boîte automatique EAT8 que s'est déroulé mon essai. Certes il s’agissait encore d’un modèle « haut de gamme » mais dont le prix peut rester sous la barre des 40.000 € sans problème. Comptez entre 3500 et 7000 € de plus pour un blason allemand en configuration similaire. Voilà qui n’est pas négligeable. Pour ce tarif, la DS 4 vous offre, en sus, une prime à l’originalité avec son design qui sort des sentiers battus. Si je ne suis généralement pas fan des productions françaises, à plus forte raison des lignes torturées et inutilement compliquées des Peugeot et DS récentes, je trouve que cette 4 est bien dessinée ! Les jeux de surfaces sont complexes mais il en ressort un bel équilibre servi par des proportions opportunes. Quel que soit l’angle, je la trouve intéressante, voire même belle là où une Série 1 est boursouflée et arbore un groin indigeste par exemple. Seule la Classe A – dans une approche plus sobre – tient la comparaison à mes yeux.

Mais c’est davantage encore par son aménagement intérieur que cette DS4 m’a plu. Bien entendu, l’ergonomie n’est pas commune et certaines commandes auraient gagné à être plus accessibles, comme le réglage des rétroviseurs par exemple, mais en soi, rien de rédhibitoire. Il émane de ce mobilier recouvert d’Alcantara et marqué de losanges en série une atmosphère chic et agréable, tant au toucher qu’au visuel, avec un rétro-éclairage qui ajoute un petit côté cosy qui m’a plu. Si l’ambiance reste sombre, le toit ouvrant en verre permet de récupérer une dose de luminosité bienvenue. Le tout avec une qualité de fabrication à laquelle on n’est pas habitué dans une française. Que DS la propose dans des coloris plus chaleureux et/ou clairs et je dirai un grand BRAVO !

Cette DS 4 ne s’est cependant pas contentée de me séduire par son style. Elle m’a également convaincu sur le plan dynamique. N’étant pas un acharné de l’attaque à outrance, j’apprécie une conduite dynamique et fluide, façon grand tourisme, et ma monture a répondu à mes attentes sur ce plan. Clairement, les réglages du châssis ne sont pas aussi sportifs et incisifs que chez Peugeot ni aussi souples et confortables que dans une Citroën contemporaine, mais le compromis est vraiment sympa. La voiture prend juste ce qu’il faut de roulis avant de se caler fermement sur ses appuis et d’enfiler les virages en toute sérénité, mais pas sans agilité quand le besoin s’en fait sentir. Mais jamais au détriment du confort général qui reste excellent, en dépit des grandes jantes de 18 pouces à pneus à profil bas. Un bilan dynamique renforcé par l’excellente combinaison du 1.6 turbo et de la boîte automatique à 8 rapports qui allie douceur et pertinence dans ses changements de rapports. Seul petit bémol, l’obligation d’utiliser les palettes pour descendre un ou deux rapports et bénéficier du frein moteur, même en mode Sport. Mais rien de grave en soi. Voyager au long cours ou s’amuser sur les petites routes, elle sait faire et j’aime ça.

Test - 2022 DS 4 Puretech 180 Performance Line

Il n'a pas aimé

Très honnêtement, cette DS 4 ne souffre pas de véritable défaut à mes yeux, dans le cadre de mon utilisation à titre privé. Tout au plus, l’habitabilité à l’arrière est-elle un peu comptée au vu des dimensions extérieures. Mon Astra « époque GM » personnelle fait mieux sur ce plan. Mes filles étaient un peu à l’étroit sur leur siège enfant et ce n’est même pas au profit du coffre à la contenance quelconque et au seuil de chargement très haut. Les aspects pratiques se heurtent aux limites imposées par le style.

Il n’y a rien à faire, même si elle bénéficie d’une « architecture » qui lui est propre, l’interface utilisateur reste « made by PSA » et je n’aime pas ça. Heureusement, la connectivité reste simple et Apple CarPlay sauve la mise sans problème. Et le petit écran tactile sur la console centrale pour « écrire » du bout des doigts une adresse etc. est d’une efficacité relative et d’une utilité discutable. En ce qui concerne les écrans, rien à dire quant à la qualité de la dalle centrale. Par contre, le tableau de bord numérique pêche un peu par ses dimensions réduites, bien compensées par l’affichage tête haute, il est vrai. Mais tout de même, au vu de ce que propose la concurrence, peut mieux faire. Dans le même ordre d’idées, les touches physiques destinées au contrôle de certaines fonctions de climatisation, etc. sont certes très belles à contempler, mais complètement illisibles en journée. Peu pratique, voire dangereux en conduisant.

Dernier petit bémol, qui prévaut pour l’immense majorité des compactes modernes, le moteur émet un bourdonnement tout sauf agréable. Qu’il s’agisse de 3 ou 4 cylindres en ligne suralimentés et hyper-dépollués, les moteurs essence modernes des modèles de grande diffusion sont dénués de tout charme auditif et tiennent davantage du Diesel étouffé qu’autre chose. Surtout, cette sonorité un peu intrusive en charge met en exergue une insonorisation qui pêche au niveau mécanique et des bruits de roulement. Un peu dommage pour une voiture qui se veut plutôt raffinée par ailleurs.

Test - 2022 DS 4 Puretech 180 Performance Line

Donc

Une fois n’est pas coutume, j’achète ! Ou plutôt, si je disposais du budget nécessaire et que je devais choisir une compacte essence « raisonnable mais pas trop », cette DS 4 serait assurément dans mon Top 3 avec la Mazda 3 et la Mercedes Classe A. Moins chère et plus exubérante que l’allemande, plus raffinée et tonique que la japonaise, la française a ce petit supplément d’âme décalé qui me plait. Confortable, plaisante à conduire en mode balade ou grand tourisme, originale et à la page sur le plan technologique, cette DS 4 y ajoute une finition de bonne facture et un tarif plus compétitif que les références teutonnes. Essayez-la avant de la juger ! Vous pourriez être positivement surpris… comme moi !

 

Dans cet article : DS, DS DS 4

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