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Industrie et économie / Ferrari : un spécialiste du luxe recherché

Rédigé par Frédéric Kevers le 15-12-2020

Après la démission surprise de Louis Camilleri de son poste de CEO de Ferrari, la chasse au successeur est lancée. Profil recherché : un spécialiste du luxe.

Assurant l’intérim à la tête de Ferrari, John Elkann - président de FIAT et Ferrari ainsi que principal investisseur de ces derniers – doit trouver un remplaçant à Louis Camilleri. Si Mike Manley, boss actuel de Fiat Chrysler Automobiles, tient la corde, sa moindre connaissance de l’univers du luxe pourrait jouer en sa défaveur. Pour Elkann, le choix reste délicat.

L’homme du sérail

Mike Manley a accédé aux commandes de FCA grâce à son travail pour renforcer Jeep, marque qui sauve à elle seule – ou peu s’en faut – les finances du groupe. Mais il s’est également démarqué par sa gestion efficace depuis le début de la pandémie de COVID-19. Il a pour lui une excellente connaissance du groupe, de l’univers automobile et pourrait aider Ferrari dans sa transition vers l’électrification de sa gamme, entre autres. Autre argument en sa faveur, la volonté de John Elkann de ne pas le voir partir à la concurrence. Il semble acquis que c’est Carlos Tavares, actuel patron de PSA, qui prendra les commandes du groupe Stellantis (fusion de PSA et FCA), laissant dès lors Manley sur la touche. Le placer à la tête de Ferrari constituerait une magnifique opportunité, dès lors.

Les spécificités du luxe

Toutefois, un élément majeur et essentiel pour diriger une marque telle que Ferrari manque à Manley, la connaissance de l’univers du luxe et de ses spécificités, à plus forte raison pour une marque italienne. Un atout dont disposait Camilleri, qui était également le président de Philip Morris International, et qui lui avait permis de consolider les acquis de la marque au cheval cabré. Pour rappel, la valorisation ahurissante des actions Ferrari, 45 fois les bénéfices à terme, repose sur le statut de ses voitures comme produit de luxe typiquement italien. L’enjeu est donc colossal. Entres autres faits d’armes, Camilleri a lancé plusieurs nouveaux modèles tout en maîtrisant les livraisons et donc la rareté du « produit » Ferrari.

En prenant cela en compte, Elkann sait qu’il lui faudra peut-être sortir de la sphère automobile pour trouver l’heureux élu. Un exercice qui ne l’effraie pas, comme l’a démontré la nomination de Davide Grasso à la direction de Maserati, alors qu’il présidait la marque de baskets Converses, propriété de Nike. Dans cette optique, Andrea Guerra, cadre supérieur de LVMH, et dirigeant durant plusieurs années de Ray-Ban Luxottica, constituerait une option intéressante selon les rumeurs. La chasse est ouverte !

Source : Reuters

Web Editor

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