WEC et GT / Cadillac lève le voile sur sa LMDh

Les présentations se suivent et ne se ressemblent pas en catégorie Hypercar. Après la Peugeot 9X8 qui émarge à la réglementation LMH, ce sont deux autres membres de la catégorie Hypercar qui ont été présentées. Mais ces dernières sont des LMDh. Il y eu la BMW M Hybrid lundi dernier, c’est au tour de Cadillac de dévoiler sa future arme pour partir à la conquête des 24 Heures du Mans et des championnats IMSA et WEC. Bonne nouvelle, bien qu’il s’agira d’une hybride par obligation réglementaire, le moteur thermique restera un bon gros V8, avec la bande son qui fait du bien !

>> Lisez aussi - Top 10 - Les légendes du Mans

V8 Hybride

La Cadillac sera donc une LMDh basée sur un châssis Dallara – le même que celui de la BMW – équipée du système hybride standardisé développé par Williams Advanced Engineering avec Bosch et Xtrac associé à un « tout nouveau » V8 5.5 atmosphérique à double arbres à cames en tête, un changement important par rapport aux traditionnels « small blocks » à arbre à cames central. Un véritable monstre sous le capot… mais sans rapport avec la mention « Le Monstre » sur les flancs, qui fait référence à la Cadillac au look… particulier qui avait pris part aux 24 Heures du Mans en 1950 à l’initiative de Briggs Cunningham.

>> Lisez aussi - BMW M Hybrid V8 : l'Amérique pour commencer

Vaisseau spatial

Le moins que l’on puisse dire c’est que les constructeurs qui s’engagent en Hypercar nous gratifient de voitures aux looks spectaculaires. Du moins pour les nouveaux venus, car la Toyota GR010 ne peut pas prétendre à la palme de l’originalité. Après la Peugeot « sans aileron arrière », la BMW aux naseaux hypertrophiés, voici la Cadillac bardée de « lames » aérodynamiques.

Reprenant le style des dernières créations Cadillac, comme le SUV Lyriq, la LMDh américaine propose un faciès immédiatement reconnaissable comme une Cadillac et ses lignes générales, acérées et tendues, mais non dénuées d’une certaine élégance sortent du lot par leurs attributs aérodynamiques. Outre l’aileron arrière au mât central transparent intégré à l’aileron de requin, on retrouve des « aeroblades » - des lames horizontales – à l’arrière des ailes avant et à l’avant des ailes arrière. Joli et bien pensé ! De quoi donner des allures de vaisseau spatial sorti de Star Wars à cette Cadillac. Idéal pour faire le buzz, mais sera-ce suffisant pour s’envoler vers les victoires, l’infini et au-delà ? Nous le saurons dès 2023.

>> Lisez aussi - Rédacteur sans filtre - Sport auto et marketing

Chip Ganassi Racing

Pour soutenir son engagement officiel, Cadillac fera appel au Chip Ganassi Racing, équipe de pointe du championnat Indycar et qui s’est distinguée en endurance lorsqu’elle gérait le programme Ford GT, tant au Mans, qu’en WEC (championnat du monde d’Endurance) ou en IMSA (championnat américain d’endurance). Car les ambitions sont élevées pour General Motors qui vise la victoire aux 24 Heures du Mans, aux 24 Heures de Daytona et aux 12 Heures de Sebring en plus des titres dans les deux championnats.

Toutefois, des équipes privées pourraient également engager la nouvelle Cadillac LMDh, au moins en championnat américain où la marque est déjà représentée par 3 à 5 teams différents en fonction des épreuves. Rendez-vous en 2023 ! Les premiers roulages sont prévus cet été.