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Rétro / Le saviez-vous ? Des BMW ont été assemblées à Kontich (Anvers)

Rédigé par Hans Dierckx le 20-04-2020

Un petit supplément de lecture pendant le confinement ? Nous revenons ici sur des morceaux d’histoire oubliés de l’automobile, voire inconnus du grand public… Saviez-vous que des BMW étaient construites en Belgique ?

Si vous avez eu une BMW des années 60 vendue dans notre pays, il y a de fortes chances qu’elle porte une plaque « Made in Belgium » sous le capot. La production pour le marché local a eu lieu à Kontich, au sud d’Anvers, dans les années 1960, chez l’ancien importateur BMW Moorkens. Au total, plus de 55.000 exemplaires du groupe y ont été assemblés.

Taxes à l’importation

À l’époque, notre pays prélevait de lourdes taxes à l’importation sur les voitures, afin de donner à l’industrie locale un peu de répit dans les années d’après-guerre. En conséquence, la Belgique était pleine d’usines automobiles de toutes tailles. Au fait, toutes les BMW n’ont pas été construites ici, une partie venait toujours de Munich et de Dingolfing, en Bavière.

Alerte comme toujours, Albert Moorkens avait senti l’opportunité de tenir dans ses filets le prometteur constructeur automobile allemand. Il a conclu un contrat pour l’importation de quelques milliers de 600 et d’Isetta. Du moins en partie, parce qu’en raison du régime d’importation, les voitures ont été assemblées à Kontich.

À l’époque, BMW était un petit constructeur avec des problèmes d’argent, mais il a fini par être sur la bonne voie avec ses modèles « Neue Klasse », les prédécesseurs des Série 3 et Série 5 actuelles. En Belgique, on a construit des 1500 (photo), 1602, 1800, 2002 et aussi quelques centaines de 3200 CS du groupe, aromatisées avec des extras locaux tels que des sièges et des rembourrages spécifiques.

Moorkens a donné le ton, car il s’est avéré qu’il disposait de fournisseurs locaux plus efficaces que BMW lui-même. Suivant le modèle belge, Munich a décidé de mieux développer sa politique d’achat. Moorkens a même construit un prototype de break, mais l’idée a été rejetée. Il faudra ensuite encore deux décennies avant que BMW ne fasse un tel profil de carrosserie dans sa gamme, à la fin des années 80.

Plus à l’Est

Entre-temps, les droits d’importation sur les voitures ont été abolis. BMW a alors décidé de faire le ménage chez ses distributeurs indépendants, qui gagnaient bien leur vie grâce à cette marque de luxe émergente. Au début des années 1970, le fabricant a racheté presque tous les contrats de distribution et a créé ses propres succursales dans le monde entier. La production à Kontich s’est donc arrêtée en 1972.

Moorkens ne s’est pas découragé et a regardé plus à l’est. Au Japon, il a conclu un contrat de distribution avec Mitsubishi, puis en Corée du Sud avec Hyundai, le premier distributeur de cette marque en dehors de la Corée. SsangYong, Suzuki et Isuzu se sont également retrouvés dans le catalogue d’Alcopa (la holding contemporaine de la famille Moorkens), et plus récemment le chinois MG. Un détail intéressant : l’ancien propriétaire de MG était BMW.

Journaliste AutoGids/AutoWereld

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