L'arrêt de la participation de BMW en F1 trouve une première raison évidente dans la crise économique. « Conformément à notre stratégie Number One, nous contrôlons tous les projets et initiatives sur leur viabilité et leur durabilité sur l'avenir. Dès lors, notre campagne de Formule 1 n'est plus essentielle pour nous», a déclaré le président de BMW, Norbert Reithofer. Ou en d'autres termes : il n'y a actuellement plus d'argent pour de tels jeux.
De toute évidence, la misérable performance de l'équipe BMW de F1 cette saison a aussi pesé sur la balance. Kubica et Heidfeld n'ont pas eu beaucoup de raisons de se réjouir puisque l'écurie BMW-Sauber est actuellement à la dernière place du championnat constructeur.
Malgré l'arrêt de l'aventure F1, BMW demeure actif dans le sport automobile et le sport moteur. Pour commencer dans le WTCC, mais aussi en Formule BMW que les Allemands veulent garder. Idem en ce qui concerne leur engagement dans le championnat moto Super Bike. Pendant ce temps, des rumeurs laissent entendre que BMW pourrait revenir au Mans.
On ne sait pas encore ce qui va advenir de Mario Theissen, directeur général de BMW Motorsport, et de son équipe. Il ne fait aucun doute qu'il y aura du personnel superflu mais on ne sait pas combien de personnes devront prendre leur retraite ou se lancer dans une autre aventure à Munich ou ailleurs.
La démission de BMW touche sérieusement la F1. Non seulement parce que c'est un grand joueur qui disparaît du circuit, mais aussi parce que l'on évoque déjà depuis quelque temps une envie de départ chez Renault et Toyota aussi. L'initiative munichoise pourrait les aider à prendre la même décision. Peut-être même plus rapidement, c'est-à-dire dès cet automne.
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