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Premier essai / Audi A4 : format imposé

Rédigé par Laurent Blairon le

Sans prise de risque conceptuelle mais par tous les moyens possibles, la nouvelle A4 met tout en œuvre pour tenter de retrouver le sommet de son segment très disputé. Plus de luxe, de technologie et de plaisir au volant. Simple, non ?

Prix
NC

Le concept

En plus de 20 ans – et plus du double si l’on remonte aux origines du modèle, l’Audi 80 de 1972 - l’Audi A4 s’est forgé une solide réputation dans le segment des berlines compactes premium en devenant une véritable star des flottes d’entreprise dans notre pays. Efficacité, sobriété dans ses formes comme à la pompe, qualité de fabrication ; aujourd’hui le best-seller de la gamme Audi fait tout pour continuer à développer sa vaste clientèle (22 millions de voitures vendues depuis 1972) en adoptant les impératifs de l’époque, comprenez : technologie de sécurité et de confort, du luxe, toujours plus de luxe.

  • Comportement efficace et sûr
  • Technologie de premier plan
  • Sentiment de qualité omniprésent
  • Pas de 1.6 TDI
  • Le vrai confort sera cher (options)
  • Conservatisme du profil général

Ce qui change

Peu de choses serait-on tenté d’écrire tant le profil et les proportions renvoient à la devancière. Pourtant, 90% des pièces de la voiture sont inédites et grâce à quelques «bons tuyaux» de design (arrêtes sur les flancs, grille proéminente à la TT, phares à diodes) l’A4 semble taillée comme une sportive. Quelques petits centimètres par-ci, par-là (4,73 m en longueur, tout de même) au profit d’une habitabilité correcte à l’arrière mais royale aux sièges avant, ainsi qu’au coffre. Dans l’habitacle, outre de nombreux détails, le changement le plus notable concerne l’intégration de l’Audi Virtual Cockpit, ce fameux tableau de bord digital emprunté à la TT (en option ici).

L’A4 entame sa carrière avec quatre TDI de 2 et 3 litres et trois TFSI de 1.4 et 2 litres. Le Diesel le plus sobre, le 2.0 TDI ultra, est annoncé pour ne rejeter que 95 g/km de CO2. Mais le 2 litres à essence de 190 ch porte également le label «ultra», signe d’une mécanique plus propre, et annoncé à 109 g/km de CO2. Tout cela sur fond de scandale du Groupe Volkswagen en matière de triche écologique… Si Audi annonce une version CNG pour la fin 2016, il n’est pas question de modèle hybride (e-tron) et même pas de 1.6 TDI. Ce qui peut être perçu comme une tare en Belgique, d’autant que les «autres» ont franchi le pas.

Comment ça roule ?

L’A4 profite de sa nouvelle plateforme MLB (celle des moteurs disposés longitudinalement, comme pour le Q7), de ses nouveaux trains roulants à 5 bras à l’arrière, d’une gestion des masses optimisées et de la possibilité de l’équiper d’une suspension adaptative (Audi Drive Select). Des solutions payantes, la voiture vire avec un tranchant soigné et le train avant communique bien avec le conducteur. Et cela sans rigueur excessive des liaisons au sol. Très efficace, mais aussi sereine et très sûre grâce à la présence d’une trentaine d’assistants à la conduite (dont le cruise control actif).

Budget – équipement

Rouler en Audi A4 vous coûte un minimum de 29.950 € en 1.4 TFSI 150 ch à boîte manuelle. Comptez 32.800€ pour le TDI 136 ch, moteur très attendu en Belgique. La version break réclame un supplément de 1.850 €. L’Audi a droit à des options inédites pour le modèle (ouverture automatique du coffre) mais aussi dans son segment (Virtual cockpit, phares à diodes matricielles, hi-fi B&O 3D), mais vendues au prix (parfois) très fort.

Concurrence

Il va de soi que tout le monde attend la confrontation suprême avec les deux rivales de toujours : la BMW Série 3 et la Mercedes Classe C. Sans oublier la récente Jaguar XE qui, en matière de plaisir ressenti au volant, se plaît déjà à bousculer la garde allemande.

Notre verdict

Pas vraiment surpris – on n’en attendait pas moins pour rendre la politesse aux concurrents - nous quittons l’A4 néanmoins séduits par la somme des progrès réalisés. Ce qui n’empêche pas certains bémols, comme l’absence (provisoire ?) de petit Diesel, des options inédites et très tentantes (double vitrage, phares à diodes, sono B&O) mais dispendieuses, et une quantité de fonctions et d’informations (multimédia, sécurité) qui, en plus de distraire facilement, requiert une formation après-vente pour en saisir toutes les subtilités ! En tout cas, une A4 avec un grand A.

Dans cet article : Audi, Audi A4

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