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Premier essai / Škoda Scala : S’élever, au ras du sol

Rédigé par Jean-François Christiaens le

Avec sa Scala (échelle, en latin), Škoda veut s’élever vers le succès. Mais tout en restant proche du sol pour satisfaire les clients insensibles aux arguments de sa famille «K», à l’assiette surélevée.

Le concept

Škoda ferme la parenthèse Rapid en Europe et propose une nouvelle alternative aux clients trouvant les Fabia (3,99 m) et Fabia Combi (4,26 m) trop petites… et les Octavia et Octavia Combi (4,67 m) trop encombrantes! Longue de 4,36 m, la Scala joue la carte du mélange des genres à mi-chemin entre la berline à hayon et le break. Une sorte de break de chasse… au style rationnel dicté par des considérations pratiques.

Ce qui change

La Scala, c’est avant tout un rapport encombrement/habitabilité-coffre alléchant. À partir de sa carrosserie 10 cm plus longue que celle d’une Golf, la Tchèque parvient à offrir un coffre au volume de référence: 467 l (380 pour la Volkswagen) ainsi qu’un espace habitable aux places arrière très généreux. Le rayon aux genoux offert par la Scala égale d’ailleurs au millimètre près celui de la grande sœur Octavia, c’est dire !

À l’instar de la Rapid Spaceback qu’elle remplace, la Scala soigne le look de sa poupe avec une vitre de hayon dont la partie inférieure vient masquer la carrosserie entre les blocs optiques. Une option proposée via les packs Image (250 €) ou Emotion (1.375 ou 775 €). Sans cet artifice, automatiquement associé au becquet de hayon, la Scala affiche une allure plus conventionnelle.
A bord, on découvre une planche de bord moderne et connectée. L’ensemble apparaît flatteur et se démarque par des agencements de qualité. On relèvera toutefois la présence quasiment exclusive de plastiques durs et creux. Mais comme c’est dorénavant aussi la tendance dans les modèles compacts de Volkswagen et même d’Audi, on ne s’en étonnera pas… Sur le plan de l’équipement, en revanche, la Scala n’a pas à rougir. Sa liste d’options a même tendance à tirer vers le haut de gamme premium (phares Full LED, airbag de genoux et latéraux arrière, volant chauffant, régulateur adaptatif avec correction de cap, etc.).

Comment ça roule

Mise à l’épreuve sur les routes montagneuses bordant la côte dalmate, la Scala s’est montrée à la hauteur sur le plan dynamique. Son volant commande une direction précise et un train avant moins prompt que d’autres du groupe Volkswagen à jeter le gant en conduite soutenue. La Tchèque présente même une légère tendance à enrouler les courbes quand elle est poussée dans ses retranchements! Bref, un équilibre plutôt plaisant. Notons toutefois que toutes les Scala mises à notre disposition à l’occasion de cette première prise en main étaient équipées de l’option amortissement Sport (voir encadré).

La Scala entame sa carrière, en essence, avec le 1.0 TSI de 115 ch (boîte manuelle à 6 rapports, DSG7 à partir de septembre) et le 1.5 TSI de 150 ch (DSG7, boîte manuelle fin 2019). Le premier se montre assez souple et vigoureux pour animer sereinement la Scala. Le second offre bien sûr davantage d’allonge, mais sans faire preuve de beaucoup d’entrain dans l’effort. Les plus gros rouleurs auront intérêt à s’orienter (même si la tendance actuelle ne s’y prête plus vraiment…) vers le 1.6 TDI de 115 ch. Proposé dès le lancement en boîte 6 ou DSG7 (à 1.525 €), il convient parfaitement à la Scala lorsqu’il est question d’affronter les grands axes. En fin d’année, la Scala aura droit à une version d’accès dégonflée à 95 ch du 1.0 TSI (boîte manuelle à 5 rapports) ainsi qu’à une variante fonctionnant au gaz naturel (1.0 TGI 90).

Budget

La Scala est la première Škoda à disposer de la plate-forme MQB A0 du groupe Volkswagen. Cela lui donne notamment accès à de nombreuses aides électroniques comme le Side Assist, plus performant qu’un simple avertisseur de présence dans l’angle mort. Du côté des liaisons au sol, Škoda propose un amortissement sport à deux modes (410 €) caractérisé par une assiette abaissée de 15 mm par rapport au châssis standard et par ses amortisseurs réglables sur Normal ou Sport. Dans les deux cas, cet amortissement manque un peu de douceur pour absorber les raccords transversaux. L’ingénieur chargé des liaisons au sol nous assure toutefois que le filtrage du châssis de base, indisponible lors de cette première prise en main, sera meilleur. A vérifier ultérieurement. À l’inverse, Škoda propose aussi une suspension rehaussée (125 €) aux conducteurs amenés à affronter des routes au revêtement plus cahoteux.

Notre verdict

Assurément, la Rapid devrait… rapidement disparaître des mémoires. Grâce à ses aspects pratiques soignés et à son espace intérieur généreux, la nouvelle arme de Škoda se montre polyvalente tout en affichant un bel équilibre sur la route. Certes, sa finition et son insonorisation (notamment les bruits aérodynamiques) auraient pu être plus soignées. Mais la Scala compense par un équipement optionnel dans les domaines de la connectivité, de la sécurité et du confort très complet. Mais il ne faudra pas s’étonner de passer la barre des 30.000 € pour un modèle généreusement équipé…

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