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Premier essai / Dacia Duster : Duster men

Rédigé par Gaetan Philippe le

Comme le Duster séduit toujours les ménages qui cherchent un SUV sympa dans leurs moyens, son remplaçant roule sur des œufs : il doit être mieux fait, aussi bien dessiné sans être plus cher.

Les modèles à la fois attrayants et vraiment bon marché ne courent pas les rues. À part le SUV de Dacia, le seul cas qui nous vient à l’esprit n’est autre que celui de la dernière Fiat Tipo faite en Turquie. Le Duster, lui, est Roumain. Rarement un modèle à bas prix aura suscité un tel engouement dès son lancement en 2010, et même vu son succès se préciser à la suite du léger restylage de 2013. Le Duster est aujourd’hui remodelé à 100%. Sans renier un style qui a su plaire.

Le concept

«Existe-t-il un autre style ?», nous chante Saule en 2012, dans son duo d’anthologie avec Charlie Winston. S’agissant du Duster, il n’était en tout cas pas question d’y toucher. Pourtant tous les panneaux de carrosserie du modèle de 2e génération que nous venons de tester pour vous sont inédits ! Les concepteurs de Renault-Dacia se sont limités à renforcer les codes esthétiques du 4x4, afin d’accentuer le look de baroudeur et l’aspect robuste du Duster, 3e meilleure vente SUV à des particuliers en Europe. Pour l’anecdote, la berline la plus vendue au particulier n’est autre que la Sandero. Voilà la preuve que les constructeurs généralistes ne se pressent pas au portillon «de la voiture pour tous».

Ce qui change

Côté proue, les phares du nouveau Duster s’étirent davantage aux extrémités accentuant ainsi la largeur perçue, le «ski» de bouclier a pris de l’ampleur, le capot plus sculptural a gagné en horizontalité tandis que la base du pare-brise a été avancée de 100 mm, augmentant son inclinaison. Sur les flancs, des passages de roue plus musculeux peuvent désormais accueillir des jantes de 17” (la 1ère monte de base étant désormais en 16”). Enfin, la ceinture de caisse a pris de la hauteur dans un mouvement ascendant vers les custodes et les feux arrière.

Des protections anthracite viennent garnir les ailes avant, en aval des bossages de roue , un peu comme des fausses branchies. Les encadrements de portes sont empruntées à la dernière génération de Sandero. Même si ça n’y paraît pas, les découpes des vitres latérales sont toutes différentes, et pas seulement les custodes arrière. Tant le hayon que le modelé arrière aux épaulements plus marqués donnent une plus grande impression de forte carrure et de verticalité, avec un «ski» de pare-chocs plus présent et une nouvelle signature lumineuse, diffusée par des feux désormais presque carrés à la façon du Jeep Renegade.

À l’évidence, les stylistes de Renault-Dacia ont réussi un véritable challenge : renouveler le design extérieur sans altérer ce qui plaisait sur l’ancien modèle. Le nuancier propose 2 nouveaux coloris, orange Atacama et beige Dune. Si les dimensions extérieures restent presque inchangées, l’habitacle a été repensé pour maximiser l’impression d’espace. La base du pare-brise avancée y contribue tout autant que l’aménagement intérieur, le moulage des garnitures des portes et le tableau de bord entre autres. Quelques 27,2 litres de rangements agrémentent la vie à bord, dont 1 nouveau tiroir sous le siège du passager avant. Les systèmes audio et de climatisation font également partie des améliorations du modèle. L’allumage automatique des feux, l’accès et le démarrage avec carte main libre comptent parmi les nouveautés sur ce modèle.

Comment ça roule ?

La planche de bord marque un changement radical en termes de qualité perçue, tout à fait la fois grâce à une conformation moins bas de gamme, un grainage plus fin et un matériau plus mat. En même temps qu’un toucher agréable, les boutons de climatisation, les commandes, le levier de vitesse (plus court) et le volant (dorénavant ajustable en hauteur sur 40 mm et profondeur sur 50 mm dès le 2e niveau d’équipement Essential) améliorent l’ergonomie d’ensemble. Sans oublier l’écran de navigation relevé de 74 mm et mieux orienté vers le conducteur. Ce n’est pas tout : les sièges ont été complétement revus depuis leur structure jusqu’à leur réglage en hauteur (par levier-cliquet dès la 2e exécution Essential, faisant passer la marge d’ajustement de 40 à 60 mm) en passant par le meilleur support de leurs moussages, leurs tissus à mailles 3D bordés de surpiqûres et leur assise allongée (+20 mm) soutenant mieux les cuisses. Les accoudoirs de porte sont désormais moussés, le conducteur bénéficiant d’un 2e accoudoir côté droit relevable et fixé à son dossier.

Outre la qualité perçue et le confort des sièges, les progrès essentiels du nouveau Duster viennent d’une insonorisation des moteurs (surfaces couvertes de matériaux phono-absorbants augmentées de 20 à 50%, vitres latérales avant plus épaisses de 0,35 mm) et d’une sensation au volant nettement améliorées. Il étrenne une direction électrique moins démultipliée (de 6%) que l’ancienne à servo hydraulique et qui réduit l’effort de 35% à basse vitesse. Le gain se note dans des manœuvres urbaines plus aisées. À allure plus soutenue, l’agilité (sur le sinueux) et la précision (tenue de cap, finesse des coups de volant) cumulent les bons points.

Budget/Équipement

Les moteurs à essence 1.6 atmo (SCe 115), 1 .2 turbo (TCe 125) et 1.5 turbo Diesel (dCi 90 et 110) rempilent sans changement notable. Si l’on considère l’avance prise par d’autres motoristes généralistes, c’est un peu dommage. Proposer le même sempiternel atmosphérique plan-plan en entrée de gamme «essence» dévalorise le produit, même si le dispositif stop & start concerne tous les moteurs. Difficile d’offrir mieux quand on veut rester le moins cher. Car il faut bien se dire que le Duster a les dimensions et les prestations d’un SUV du segment C (Renault Kadjar) en étant moins coûteux qu’un SUV du segment B (Renault Captur). Son prix de base reste d’ailleurs à 11.990 € (SCe 115 Acces 5 vitesses), les autres versions coûtant ± 200 € de plus qu’avant, le plus cher étant à 19.900 € (dCi 110 4WD Prestige 6 vitesses).

Les concurrentes

Le Duster II reste moins cher qu’un SUV du segment B (Citroën C3 Aircross, Ford Ecosport, Opel Crossland X) mais en donne presque – en habitabilité et prestations – pour un SUV-C (Peugeot 3008, Subaru XV). Son seul vrai rival sur les aspects tarifaire et conceptuel, parmi les marques «low cost», est le SsangYong XLV, 11 cm plus long, ou du SsangYong Tivoli, 13 cm plus court…

Notre verdict

Au bilan, le Duster nous a paru beaucoup plus agréable à vivre et à conduire au quotidien. De quoi recruter de nouveaux particuliers – de plus en plus nombreux – qui paient eux-mêmes leur voiture sans s’endetter et qui veulent beaucoup d’auto pour un budget serré. 

Dans cet article : Dacia, Dacia Duster

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