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Premier essai / Audi R8 RWS 2018 : Pur sport

Rédigé par Cedric Derese le

Dans sa version RWS – pour Rear Wheel Series – la R8 s’allège de la transmission quattro pour faire évoluer son comportement dynamique… dans le bon sens ?

Prix
NC

Le concept

Rien n’est immuable. Audi nous en donne aujourd’hui la preuve en mettant sur le marché sa toute première sportive (homologuée pour la route) dépourvue de transmission quattro. L’un des objectifs est évidemment de proposer une voiture plus légère, au comportement dynamique plus prononcé, taillée pour séduire les amateurs de vraies sensations au volant. En coulisse, Audi Sport – anciennement quattro GmbH, rebaptisé pour l’occasion – insiste aussi sur le caractère limité de la production de la R8 RWS – à 999 exemplaires – pour attirer l’attention des collectionneurs… comme Lamborghini le fit à l’époque avec sa Gallardo LP550-2 Valentino Balboni !

Ce qui change

La R8 RWS n’est évidemment pas très différente de sa cousine quattro dans la technique. A la base, elle repose sur le même châssis en aluminium conçu pour porter sa mécanique juste en amont des roues arrières. Son 5.2 V10 atmosphérique développe toujours 540 ch et 540 Nm et transmet toute ses forces par l’intermédiaire d’une boîte robotisée S tronic à 7 rapports. Exit en revanche l’arbre de transmission central, le différentiel et les arbres de roues avant, tous ces éléments débarqués permettant à la R8 de s’alléger de quelques 40 kg. Enfin, histoire de pousser un peu plus loin la démarche, les ingénieurs ont aussi méticuleusement repensé l’équipement. N’espérez pas, dès lors, bénéficier des sièges à réglage électrique dans la RWS, de l’installation audio Bang & Olufsen ou encore d’autres équipements pesant, inutiles et/ou nuisibles au comportement dynamique.

Comment ça roule ?

Sur la route, le train avant de la RWS se fait naturellement plus léger. On apprécie, le calibrage repensé de la direction – en assistance, pas en démultiplication – qui laisse en main un volant précis, consistant et très agréable à manipuler. Le centre de gravité, légèrement repoussé vers l’arrière ne transcende pas l’équilibre de la R8 et la RWS reste remarquablement facile à manipuler au quotidien. Pour garantir cette belle docilité, les ingénieurs ont bien sur beaucoup travaillé sur les trains roulants – barre antiroulis et ressorts raffermis à l’avant, carrossage renforcé à l’arrière – pour définir un châssis ni trop sous-vireur, ni trop sur-vireur à la limite. En complément, ils ont aussi révisé les lois d’intervention de l’ESP pour offrir plus de latitude à la glisse sans pour autant priver le conducteur de ce beau filet. Concrètement, en mode Dynamic et avec l’ESP Sport enclenché, le drift est à portée de pied. Et on ne s’en prive jamais… mais si la finesse d’intervention du système ne nous a pas semblé aussi poussée que chez Ferrari par exemple, il est vrai particulièrement doué dans ce domaine. Tout coupé, le plaisir est encore plus intense mais il faut alors être (très) rapide sur le volant pour garder le V10 à l’arrière… dans le sens de la marche.

Budget/équipement

Seules 999 R8 RWS seront produites. Pas une de plus. Audi se réserve en revanche le droit d’équilibrer ses volumes entre le Coupé et le Roadster… curieusement lui aussi disponible dans cette définition. Un collector donc, assorti d’une bonne affaire, compte tenu des 25.800 € de rabais octroyés par Audi sur ce modèle sans quattro vendu 145.000 € (voire 14.000 € de plus pour le Spyder).

Les concurrentes

Dans les concessions, le plus dur sera sans doute de choisir entre la R8 RWS et la quattro… Mais la concurrence est rude également. On pense par exemple à la nouvelle Aston Martin Vantage (510 ch) annoncée aux environs des 150.000 €, à la McLaren 540C (540 ch -166.000 €) ou à la Mercedes AMG GT-S (510 ch – 141.000 €). Reste enfin la cousine Lamborghini Huracan, basée sur le même châssis et reconduite elle aussi en version deux motrices, plus exclusive mais aussi nettement plus cher (180.000 €).

Notre verdict

Plus exigeante (un peu) mais aussi proportionnellement plus gratifiante à conduire (voire à piloter), la R8 RWS devrait plaire aux puristes. Sa rareté et sa bande rouge (optionelle) spécifiques lui confèrent en outre un sex-appeal plus affirmé que sa cousine quattro. Ajoutez à cela un ticket d’entrée joliment raboté et tous les ingrédients sont là pour lui garantir le succès. Pour nous, un Coupé… blanc… s’il-vous-plaît !

  • Comportement dynamique plaisant
  • V10 atmosphérique fabuleux
  • Docilité préservée au quotidien
  • Allègement très limité (- 50 kg)
  • ESP toujours un peu intrusif
  • Concept « marketing » (Spyder...)

Dans cet article : Audi, Audi R8

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